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"C’est moi dont la famille a été bousillée"

Rédigé par leral.net le Lundi 25 Juin 2012 à 19:28 | | 0 commentaire(s)|

Avec Closer - Ségolène Royal ne veut plus encaisser sans broncher puisque, jusque-là, elle est restée digne et avait même refusé dans un premier temps de commenter le fameux tweegate demandant à soutenir son rival du Parti Socialiste, lors des législatives.


"C’est moi dont la famille a été bousillée"
Ce tweet de Valérie Trierweiler soutenant son rival à La Rochelle, elle ne l’avait pas commenté, se contentant juste de demander à "être respectée". Mais Ségolène Royal est sortie de sa réserve puisu’elle s’est libèrée et a chargé la Première Dame, dans un entretien avec "Le Point".

"C’est l’inversion des rôles. C’est moi dont la famille a été bousillée, c’est moi qui pourrais avoir de la rancœur. (…) C’est horrible ! Je suis une femme politique, je me bats, et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio !", a t(-elle déclaré à l’intention de la nouvelle compagne de François Hollande.

La candidate vaincue qui a vidé son sac, a même évoqué ses enfants, expliquant qu’elle a dû réconforter plusieurs fois sa fille Flora, "effondrée au téléphone". Mais ses enfants, eux, continuent de la soutenir, notamment en la rejoignant à La Rochelle pour son dernier combat. Thomas ne s’est d’ailleurs pas arrêté là, en moquant ouvertement le tweet de Valérie Trierweiler.

Mais Ségolène Royal, maintenant lancée contre sa rivale, continue. Pour elle, tout s’éclaire subitement. Si en 2007 elle n’a pas gagné l’élection présidentielle, manquant de soutien de la part des éléphants du PS, ce serait finalement en partie de la faute de Valérie Trierweiler :

"Je me dis qu’en 2007 ça n’a pas dû arranger les choses. Je comprends pourquoi François ne m’a pas aidée. (…) En 2007, je me suis dit : ça va passer, ça va s’arranger. Donc, j’ai encaissé. (…) En 2007, elle (Valérie Trierweiler, ndlr) a profité de la situation. C’était facile, elle suivait le PS, elle suivait le premier secrétaire. Dans un pays anglo-saxon, le jour même, c’est le licenciement. Mais ’Paris Match’ n’était pas mécontent de me voir alors ils l’ont laissée volontairement, comme tous les autres qui savaient, Lagardère, Sarkozy…



SOURCE:NETTALI.NET