En plus de l’élimination de l’Algérie au premier tour de la CAN, Riyad Mahrez, Ballon d’Or 2016, est menacé par Sadio Mané, toujours en course avec le Sénégal. Les observateurs avaient parié sur le fait que la 31e édition de la Coupe d’Afrique pourrait être déterminante au moment d’attribuer le titre de Ballon d’Or 2017.
Rien à voir avec 2016 qui n’était pas tombée une année de CAN. D’ailleurs, la Confédération africaine de football (CAF) s’est surtout basée sur les performances en club pour composer le trio Riyad Mahrez, Pierre-Emerick Aubameyang et Sadio Mané. Et au moment d’entamer la phase finale, ces pensionnaires respectifs de Leicester (Angleterre), Dortmund (Allemagne) et Southampton puis Liverpool (Angleterre) étaient attendus.
Mais juste un tour et puis s’en vont! Qui? Mahrez avec l’Algérie, Aubameyang avec le Gabon. Un coup de tonnerre qui a marque la « fuite » des talents dans ce tournoi prestigieux. Durant les deux premières journées, ils se sont pourtant signalés par un doublé. Le sociétaire de Dortmund ouvre le bal par un but contre la Guinée-Bissau (1-1) puis enchaîne avec le Burkina Faso (1-1). Ses seules cartouches, Riyad Mahrez, lui, les a tirées contre le Zimbabwe (2-2,1ère journée). Sadio Mané n’a pas été reste. En plus de son penalty réussi face à la Tunisie (2-0), il a parcouru 8,9km, fait 26 courses et obtenu un ration de 75% dans ses passes.
Quatre jours plus tard, face aux "Warriors" du Zimbabwe, il ouvre encore le score suite au centre à ras de terre de Diao Baldé Keïta. Ses chiffres sont également la preuve d’un pressing d’enfer des "Lions" : 9,2 km parcourus, 35 courses et 84,96% de passes réussies. Cette mise à niveau était nécessaire pour reformer le podium virtuel.
Et la star de Liverpool l’a fait avec la manière. Durant la troisième journée, par contre, c’était le désert. Si la pépite de Jürgen Klopp a été ménagée, Mahrez et Aubameyang n’ont pu empêcher l’élimination de leurs équipes dès le premier tour. Un mal pour un bien en faveur de Sadio Mané encore en lice. Ce dernier a encore son destin en main. Ainsi pourra-t-il faire valoir son talent au moins en quart de finale contre le Cameroun, ce samedi.
Libération