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CONTRIBUTION D’OUMAR NDIAYE : IDRISSA SECK, MACKY SALL, BENNO SIGGIL SENEGAAL ET NOUS AUTRES : Essai de lecture de la vie politique sénégalaise après le meeting parisien de Macky Sall.

Le samedi 21 novembre, à la Seine Saint Denis, en proche banlieue parisienne, Macky Sall, Président de l’APR-YAKAAR a tenu un meeting de campagne électorale présidentielle, ni plus, ni moins. Ceux qui comme moi s’attendaient à un discours sortant de l’ordinaire, un discours fondateur d’un « nouvel élan » pour paraphraser nos amis socialistes de celui qui a quitté le clan libéral, un discours traçant, comme ceux de Barack Obama, de grands principes républicains parce que plaçant la nation au dessus des ambitions individuelles et partisanes, auront été très déçus.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Décembre 2009 à 11:32 | | 5 commentaire(s)|

CONTRIBUTION D’OUMAR NDIAYE : IDRISSA SECK, MACKY SALL, BENNO SIGGIL SENEGAAL ET NOUS AUTRES : Essai de lecture de la vie politique sénégalaise après le meeting parisien de Macky Sall.
En effet, Macky Sall, plus que le représentant des jeunes de l’APR qui a, lui au moins, fait allusion à un regroupement au deuxième tour derrière le candidat de l’opposition le mieux placé, a plus articulé son discours autour de sa candidature et de sa victoire éventuelle aux prochaines présidentielles que placé celui-ci dans le cadre de ses nouvelles responsabilités historiques d’opposant au régime unanimement décrié de Abdoulaye Wade.

Quasiment pas un mot pour ses « alliés » de Benno Siggil Sénégal (BSS) si ce n’est pour saluer la présence à son meeting de Amath Dansokho, l’homme. Macky Sall a, au contraire, lors de ce meeting, déclaré sa candidature, galvanisé par une foule il est vrai, nombreuse et constituée de partisans mais aussi de simples curieux. Quasiment rien sur l’ancrage de l’APR-YAKAAR au sein de BSS.

S’il ne peut être reproché au chef de parti de chercher à asseoir les bases populaires d’un parti nouvellement créé, Macky Sall pouvait-il pour autant, après avoir rallié BSS aller à l’encontre de la retenue-prudence affichée par les grands leaders de cette coalition et se lancer ainsi maladroitement, à l’identique de son ex-mentor, dans une campagne électorale prématurée ? Peut-on lorsqu’on se réclame d’une coalition déclarer sa candidature à des élections présidentielles sans concertation avec ses autres homologues membres leaders de BSS et en porte à faux avec les principes de prudence et de retenue adoptés par ces derniers qui renvoient sur ce sujet aux discussions en cours au sein de la coalition ?

Ainsi par exemple, Moustapha Niasse interrogé sur le cadre dans lequel Benno envisageait d’aller aux élections ne déclarait-il pas ceci dans Walf quotidien du 23 11 09 : « Je ne veux pas parler de candidature. Mais nous devons aller aux élections prochaines anticipées ou à date fixe en l’an 2012, ensemble, en nous tenant la main. C’est ça que le peuple sénégalais attend de nous, en nous oubliant, en oubliant nos ambitions. Et que le moment venu, au nom de cette exigence d’unité, de solidarité et d’une exigence de respect au peuple sénégalais, que nous allions ensemble aux élections. Je ne veux pas parler de candidature. J’ai dit que 2012, ce n’est pas maintenant. Il est prématuré d’aller dans un débat sur la candidature unique ou plurielle. C’est un piège que Wade nous a tendu en déclarant depuis Washington, une déclaration qui n’a rien, peut-être, à avoir avec les élections. Moi, je m’interdis de parler de candidature unique ou plurielle parce que ce n’est pas le moment et ce n’est pas la priorité à mon avis. »

De même, Ousmane Tanor Dieng, n’a de cesse de prôner la concertation et la prudence sur cette question et a déclaré récemment au journal l’Observateur ceci :

« Je pense pour ma part que la question du leadership est une question qui est agitée par le pouvoir pour essayer de déstabiliser l’opposition. Et que ce n’est pas une question ni pertinente, ni actuelle par rapport aux préoccupations des sénégalais. ……………On a mis en place une méthode de travail. On a demandé à chaque parti de donner sa vision. Chacun s’est prononcé. On est en train de faire la synthèse………. Une question de cette nature, de cette complexité ne peut pas être réglée à la va-vite………….Le Sénégal est le seul pays du monde où l’on se met en campagne à deux ans des élections. Et c’est Wade qui est à l’origine de cela. Ce qui serait cohérent, c’est qu’en 2011, on puisse parler des élections de 2012. En tout cas constitutionnellement, nous avons le temps…………………Nous privilégions la recherche de consensus pour une candidature unique. Nous discutons. »

C’est donc à se demander si l’APR marche au même rythme que BSS !

En tout cas, le meeting auquel il nous a été donné d’assister était un véritable meeting partisan de campagne électorale nous rappelant les élections présidentielles passées lorsque des cars ont déversé des populations de la banlieue parisienne composées en majorité de femmes vêtues aux couleurs de l’APR.

Autre fait notable dans ce meeting parisien, c’est que Benoo Siggil Sénégal France n’a pas été représenté malgré ce que l’on a voulu faire croire. A la place des vrais mandataires de BSS France que le chargé des relations extérieures de l’APR connait très bien pour avoir tenu une réunion avec ces derniers quelques jours avant le meeting, s’est exprimé Birahim Camara, figure de l’opposition sénégalaise en France, mandaté par on ne sait qui, dans un discours ambigu ressemblant fort à certains égards à un acte d’allégeance à Macky Sall.

Certes il y avait la présence notable de Amath Dansokho, qui, après avoir décliné l’invitation s’est laissé convaincre durant la nuit a-t-il déclaré à l’assistance. Mais nous avons le sentiment que c’était plus l’homme, dont les qualités de patriote et de républicain ne sont plus à démontrer, que le représentant de BSS qui avait été présent.

Alors, faut-il douter de la sincérité de Macky Sall lorsqu’il se déclare membre de Benno ? Le cas de Idrissa Seck et de l’éphémère coalition « Djam ji » est là pour nous rappeler de tristes souvenirs d’un soi disant ex allié de Wade qui n’a jamais quitté en vérité la maison du père. Idrissa Seck faut-il le rappeler avait utilisé le PS et la LDMPT pour asseoir une base électorale lui ayant permis de renégocier en bonne position son retour auprès du « Père » jetant ainsi le trouble dans l’opinion publique quand à la constance de ses alliés de « Djam ji ».

Certes Macky Sall semble fondamentalement différent de Idrissa Seck. Depuis toujours en effet, à part des attaques « sous la ceinture » du fond de sa cellule et à travers son fameux CD dans lequel il traitait Abdoulaye Wade de ex-spermatozoïde et de futur cadavre, Idrissa Seck n’a jamais décrié la gouvernance de Wade pas plus qu’il ne s’est rangé du côté des populations lorsque celles-ci vivent dans les eaux boueuses et dans l’obscurité et font face à une inflation galopante. Au lieu de cela « Ibliss Seck » comme le surnomment certains faisant référence au Diable et à « Cheytan » dans l’imagerie populaire sénégalaise, s’est toujours enfermé dans un silence bruissant de signification jusqu’à son récent retour à la maison du « Père ».

Mais Macky Sall n’est pas non plus blanc comme neige. Il n’a pas encore rendu compte au peuple sénégalais. Ses 8 années de compagnonnage avec Abdoulaye Wade et ses affidés, ses positions dans l’appareil d’Etat wadien, l’instrumentalisation de la DIC, sa part dans la mal gouvernance, la gabegie et autres fléaux du régime wadien, font de Macky Sall l’un des principaux responsables de cette période noire de l’histoire qu’est en train de vivre le Sénégal.

Macky Sall doit à tout le moins des excuses aux sénégalais avant de requérir leur suffrage ou leur confiance. Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily et même Moustapha Niasse, malgré la brièveté de leur passage dans le gouvernement de Wade, ont demandé pardon au peuple sénégalais pour avoir contribué à confier les rênes du pays à Wade. Pourquoi Macky ne le ferait-il pas ?

J’entendais certaines personnes dire qu’il ne fallait pas toujours regarder dans le rétroviseur en faisant allusion à l’affaire des milliards détournés par Idrissa Seck. Ce n’est pas parce que les enjeux sont autres ou plus importants que les milliards volés et détournés de leurs objectifs qu’il faudrait passer par pertes et profits les crimes économiques commis par Idrissa Seck, Abdoulaye Wade et son fils ainsi que toutes les autres personnes qui de simples va-nu-pieds sont devenues riches comme crésus en quelques années. NON ! nous autres n’oublierons pas.

Ces gens devront rendre des comptes au peuple. N’est ce pas que Jacques Chirac est poursuivi par la justice française pour des délits économiques commis il y a plus de 20 ans. Allons donc ! La vertu doit être le premier trait de caractère de toute personne gérant des ressources et charges publiques.

Certains demandent toujours des comptes à un PS pourtant débarrassé de ses scories, feuilles mortes et brebis galeuses. Un PS dont les dirigeants actuels ont reconnu leurs erreurs passées en se soumettant à l’autocritique. On ne peut en demander moins à ceux qui ont fait plus de mal aux sénégalais en l’espace de 10 ans que les 40 ans de régime socialiste.

Reconnaître ses erreurs et fautes est déjà un signe de changement. C’est seulement après l’avoir fait que Macky Sall pourra prétendre convaincre les sénégalais de sa bonne foi. Je pense que c’est seulement après avoir demandé pardon au peuple sénégalais que Macky Sall pourra dignement cheminer à côté des membres de BSS et prétendre combattre Wade. Sans cet exercice « d’exorcisme » politico-social, on croira difficilement Macky Sall combattant un système qu’il a contribué à mettre en place durant plus de 8 ans sans s’en départir de manière claire maintenant qu’il n’en fait plus partie.

Mais par-dessus tout cette analyse qui se veut objective, nous nous refusons à croire que le ralliement de Macky Sall à l’opposition soit une manière pour le premier d’utiliser cette dernière pour négocier à terme un retour éventuel auprès de Wade. Nous n’osons pas croire que Macky Sall veuille ou puisse contribuer à transformer Benno en « Tassaro ». BSS a sufisamment de problèmes à gérer et les sénégalais ne pardonneront jamais à celui qui réduira à néant les espoirs fondés sur Benno.

Nous ne le pensons et le souhaitons pas. D’abord parce que nous croyons que les trajectoires de Macky Sall et de Idrissa Seck sont sensiblement différentes. Idrissa Seck n’a jamais attaqué Wade sur le front de sa gouvernance et a toujours affirmé son ancrage dans le camp libéral. Macky Sall semble constant jusqu’à présent dans son attitude et dans ses propos résolument détournés du même camp. Mais surtout comme l’a rappelé Amath Dansokho lors du meeting de St Denis, entre Idrissa Seck et Ablaye Wade c’est avant tout une histoire de sous, de brigands se disputant un butin volé alors qu’entre Macky Sall et les Wade, il semble s’agir d’une histoire de principes démocratiques et républicains. Macky Sall aurait en effet voulu faire jouer son rôle à la représentation nationale en demandant au fils Wade de venir s’expliquer sur sa gestion tant décriée de l’ANOCI. Ce qui lui a valu ses déboires et son éviction dans les conditions honteuses que l’on sait.

Mais l’autre question qu’il convient de ne pas occulter est celle-ci : Macky Sall aurait-il quitté l’attelage wadien s’il n’y avait pas été contraint et forcé par Wade ? Autrement dit, pourquoi Macky Sall et tous les autres comme landing Savané ou Cheikh Tidiane Gadio pour ne pas les nommer ne découvrent que le système Wade est fait de corruption, de gabegie, d’autoritarisme et de mal gouvernance que lorsqu’ils en sortent, le plus souvent bien malgré eux ?

Ne s’agit-il pas là comme on le dit en wollof de « jeter du sable sur la table de la ripaille après en avoir été chassé » ? Autre question qui mérite d’être soulevée : Macky Sall résistera t-il aux carottes et/ou bâtons de Wade ?

L’avenir nous édifiera mais encore une fois, seul les actes et les comportements permettront aux sénégalais de se forger une opinion claire sur les convictions et les engagements véritables des uns et des autres. Ceux de Macky Sall depuis son départ du camp libéral sont prometteurs mais son discours lors du meeting de St Denis n’a pas, selon notre entendement, renforcé l’ancrage de l’APR dans le camp de BSS malgré la présence de A. Dansokho. Sans parler des récentes déclarations d’un de ses lieutenants comme Mbaye Ndiaye.

Pour finir, disons que nous n’avons rien de personnel contre Macky Sall. Il faisait partie d’un système honni par les sénégalais qu’il n’avait peut être pas construit. Nous avions même pris sa défense lorsqu’il a été accusé de blanchiment d’argent http://www.socialisme-republiquesn.org/mal-gouvernance/affaire-macky-sall-ou-du-maquillage-sale-de-la-part-de-letat.html) . De la même manière avions nous participé aux protestations et manifestations lorsque la justice a été instrumentalisée dans les affaires des chantiers de Thiès d’Idrissa Seck ou celle d’Abdourahim Agne et nous nous dresserons toujours contre tout acte d’injustice, de mal gouvernance, de dévoiement de nos institutions mais aussi de traitrise et de roublardise qu’ont démontré ceux précédemment cités ; eux qui se sont servis d’un peuple sénégalais magnanime et compréhensif pour s’ériger en victimes expiatoires d’un système qu’ils ont largement contribué à mettre en place ou aussitôt rejoint une fois soldé leur contentieux personnel avec le Ablaye Wade.

Nous osons espérer, pour l’intérêt général et pour son propre intérêt aussi, que Macky Sall ne sera pas un Idrissa Seck amélioré et qu’il a définitivement rompu les amarres qui le liaient à un bateau rendu ivre par un capitaine dont on peut se demander s’il a jamais su tenir le gouvernail d’un pays.

Oumar NDIAYE Socialisme et République Sénégal

Dor Fayou


1.Posté par sengenis le 01/12/2009 13:52 | Alerter
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Beaucoup de militants de l'alliance pour la République Yakaar ainsi que moi-même, nous somme choqués par les attaques à peine voilées de Madame Aissata Tall Sall à l'encontre du Président Macky Sall lors de sa conférence de presse du 22 novembre à Paris et réitérés par un militant socialiste dénommé Omar Ndiaye sur le site socialisme et république.

Quand on appelle tous les jours au sursaut national et à l'unité de l'opposition, il est indécent d'attaquer un allié de cette manière. Qu'est ce qu'ils reprochent à Macky sall ? De dire clairement aux sénégalais qu'il a un projet de société et qu'il sera candidat à l'élection présidentielle comme il en a le droit de (le devoir aussi vu l'espoir qu'il suscite)?

Monsieur s'est dit déçu par le discours de Macky Sall, je crois qu'il était plutôt déçu de voir des milliers de sénégalais venant des différentes sections de l'A.P.R en France, par leur propres moyens, portés par l'espoir, le Yakaar incarné par Macky Sall.

Le Président de l'A.P.R Yakaar n'a jamais cessé de dire et de démontrer son ancrage dans l'opposition et dans « BENNO » en affirmant clairement qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 2012 et qu'il donnera ses voix au candidat de « BENNO » le mieux placé au cas où il ne sera pas au second tour et si tout le monde en faisait autant !
Les sénégalais réclament plus de clarté et de transparence, Monsieur dit que l'annonce d'une candidature est prématurée alors que Maitre AISSATA Tall Sall ne s'est pas gênée pour parler de primaire socialiste, ce qui veut tout simplement dire que le PS aura un candidat et c'est leur droit.

Dans un délire anti- mackiste, monsieur Ndiaye s'est permis de minimiser la présence d'une figure de l'opposition comme Amath Dansokho et celui de Birahim Camara socialiste et "benniste". A t'il vraiment écouté le discours d'Amath Dansokho? Est-il le propriétaire du label "BENNO"? L'ancrage de Macky dans « BENNO » n'est plus à démontrer, de par la présence de leaders de l'opposition et son refus ferme à l'offre de retour du Président Wade. Macky Sall n'est pas socialiste mais il est bel et bien "benniste" au même titre que Tanor ou Niasse.

Je ne sais pas si l'APR marche au même rythme que Monsieur Ndiaye mais notre parti marche au même rythme que « BENNO » et visiblement des sénégalais. Le Président Macky a remercié les sénégalais et parlé d’un projet républicain de développement solidaire en se fixant des priorités. Il a parlé de restauration républicaine, de restauration des valeurs du travail, de la dignité et de la solidarité. Macky Sall s'est toujours abstenu d'attaquer une personne ou un parti, il s'adresse aux sénégalais pour parler de système, de projet républicain, de développement solidaire et équitable.

Récemment une journaliste de walf TV dans son émission dominical sortie a demandé au camarade Moustapha cissé Lo pourquoi il suivait Macky Sall qui n'a pas d'argent. Voilà un homme qui a occupé de très hautes fonctions se faire traiter de leader politique "pauvre", un homme qui dans les meetings ne cesse de rappeler les valeurs de la dignité et du travail, nous sommes fiers à l'A.P.R d'avoir un tel homme comme leader. Macky Sall s'est battu pour l'avènement de l'alternance en 2000, il est parti dignement lorsque le train de l'alternance a déraillé, et de quelle manière! Macky Sall assume fièrement son bilan à la tête des différents instances qu'il a eu à diriger, il a fait ce qu'il a pu faire et les sénégalais par millions sont témoins de ces faits. Le Président de l'A.P.R ne traine pas d'affaires comme "les licences de pêche", "les chantiers de Thiés" ou "les milliards de l'ANOCI" et les sénégalais en sont conscients.

Mais de quoi ont peur madame AISSATA Tall Sall et Monsieur Ndiaye? De voir qu'entre les 40 années de socialisme et les graves dérives du wadisme, les sénégalais ont découvert en masse la voie de l'espoir incarné par Macky Sall. Ils pensaient que l'A.P.R serait un parti de plus, un parti de contribution, ils se rendent compte que c'est autre chose que cela, qu'une histoire est en marche. Nous travaillons à massifier notre parti, à construire, à écrire avec les sénégalais une nouvelle page de l'histoire de notre pays. L'espoir, le Yakaar c'est ce qu'on lisait dans les yeux de ces milliers de sénégalais le 21 novembre à Saint Denis. Monsieur Ndiaye, madame AISSATA Tall Sall, il va falloir si faire, le train républicain est sur de bons rails.

2.Posté par Doudou Diop le 01/12/2009 15:39 | Alerter
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Mais oourquoi diable vous de l'APR faites dire à Aissata ce qu'elle n'a pas dit. Prenez en vous à l'auteur de cet article du reste bien articulé et bien argumenté, au lieu de vous attaquer à Aissata qui ne vous a rien fait.
Nul part dans cet article l'auteur ne cite le nom de Aissata Tall sall. alors si vous avez un complexe avec elle, sachez qu'elle n'est même pas l'égal de Macky. C'est vous de l'APR qui mettez de l'huile sur le feu alors qu'il y a pas le feu. les gesn sont libres d'interpréter et d'analyser les comportements de Macky sans qu'il y ait cette levée de boucliers. Quand vous serez au pouvoir, (vous y avez été d'ailleurs au côté de Wade) empêcherez vous les gens de s'exprimer ?

3.Posté par FALL le jeune le 01/12/2009 17:01 | Alerter
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Celui là arrive difficilement à caher sa haine démesurée
Celui là fait preuve d'une incohérence en appelant d'une part à la retenu et d'autre en déversant lachement sa bile sur Macky qui n'a fait assumant sa position d'alternative à un wade que le sénégal a tourné le dos.

Mais bon........
La paix fils!

4.Posté par Le kankouran le 02/12/2009 12:25 | Alerter
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Chers internautes.

Je reviens sur un problème récurrent. Wade veut à tout prix savoir ce qui s'est passé à l'immeuble Tamaro, où son fils chéri et unique a failli être pris dans les flammes. Hormis le laxisme et la paresse que Wade et son gouvernement ont entre temps enseigné au peuple par leur amour de l'argent facile, le retournement des vestes enseigné à l'école du Sopi et donc Me Elhadji Diouf en sait quelque chose, le cas très spécial des traîtres comme Abdourahim Agne que Wade a pris en otage pour leur passé commun de magouilleurs patentés ou les pratiques magiques de l'homme Wade que tous les médias ont étalé sur la place publique ces temps derniers etc.etc, je crois très sincèrement, que nous devons constamment réfléchir ensemble, sur les causes qui font que l'homme Wade ne voit jamais que son fils partout et nous donne là, des raisons de plus pour le chasser du pouvoir d'abord, avant d'avoir un n de ces beaux jours le plaisir non feint, de le juger pour le condamner ensuite à perpétuité.

Ainsi, que Wade cherche à tout prix à savoir exactement ce qui s'est réellement passé dans cet immeuble où son fils unique a failli laisser sa peau dans les flammes, quoi de plus normal ? C'est de bonne guerre et c'est même normal, tant il n'a fait qu'accomplir le plus vulgaire de ses devoirs de père. Mais s'il est le père de Karim comme il le fait savoir tous les jours à toute la terre, n'est-il pas devenu, en se faisant élire Président de la République du Sénégal, le responsable suprême de tous les sénégalais et partant, le père ne serait-ce que spirituel, de tous les autres Sénégalais du moins en principe ?

Or comment comprendre qu'il ne mette pas le même empressement, voire la même volonté et la même détermination, à traduire devant la justice sénégalaise les bourreaux de Talla Sylla, les saccageurs de Walf, les assassins de Me Seye, ceux qui aujourd'hui dans le Sénégal de l'alternance, tuent sauvagement et découpent leurs victimes, comme un animal qu'on morcelle dans l'intention d'en ventre les parts aux plus offrants ?

A regarder la chose de plus près, on dirait que son fils Karim vaut tous les sacrifices de sa part, qu'il dépasse en valeur intrinsèque tous les autres Sénégalais et que rien, mais alors rien, ne devait jamais lui être hostile ou contrevenant, du vivant de son saint père.

Ainsi, à la guerre comme à la guerre , ne devons-nous pas nous aussi, à mesure que les élections de 2012 pointent du nez à l'horizon,nous unir avant tout pour nous attendre à tout, de cet homme qui constamment veut une chose et son contraire et n'a honte de rien ?

Nous devons rester vigilants et unis. Vigilants car comme le dit si justement un autre internaute quelque part dans ce site , même la venue de Macky Sall à l'opposition peut s'avérer un piège mortel, tant cet homme en son temps, savait que Wade avait utilisé Idrissa Seck pour une telle basse besogne. Pour ma part, moi le Kankouran, j'ai toujours conseillé à Bennoo de faire très attention à cet homme qui, comme les autres, peut facilement jouer double-jeu comme le faux dévot d'Idrissa Seck, qui utilise le saint Coran à tout va, mais rien que pour berner le peuple.

C'est pour toutes ces raisons, que je crois très sincèrement, qu'à l'instar de Wade qui fait tout pour son fils, nous devons nous aussi tout faire, pour sauver ce qui constitue pour nous le seul trésor que nous lèguerons demain à nos enfants: le Sénégal.

5.Posté par guirladio le 03/12/2009 01:17 | Alerter
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Problème :
Le Sénégal va mal
Solution :
Restaurer les valeurs républicaines
Objectif général :
Soigner le pays
Objectifs spécifiques
1°redonner confiance aux sénégalais
2° Faire quitter Abdoulaye Wade et ses alliés du pouvoir
3°permettre à Abdoulaye Wade de partir tranquillement avant qu’il ne soit trop tard
4° réhabiliter le PS
5° élire Tanor comme Président de la République
Echéance : dès que possible et immédiatement
Bilan du SOPI :
Négatif à tout point de vue
Perspectives :
Bouter hors du pouvoir le PDS et ses alliés
Alors ?§!
Que puis-je faire pour mon pays le Sénégal ?
Restaurer l’Etat.
Réhabiliter le PS !
Donner le meilleur de moi-même c’est à dire : mon savoir, mon savoir faire, mon engagement.
Pourquoi ?
Pour ne pas rater le train de l‘histoire c’est à dire celui de l’alternative à la dramatique alternance.
Le PS au pouvoir c’est la fin de neuf années de récréation de la République du Sénégal.
Un PS pour une véritable restauration de l’Etat du Sénégal
Maccky Sall est en train de jouer la carte qu’ Idy avait jouée au sein de l’opposition donc prudence il est dangereux
Guirladio

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