Du 02 au 06 novembre 2020, une mission conjointe composée du Gouvernement du Sénégal, du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), du Food and agriculture organization ou Organisation pour l’alimentation et l'agriculture (Fao) et du Programme alimentaire mondial (Pam), a procédé à une évaluation préliminaire des récoltes de la campagne agropastorale 2020-2021.
Après une visite du Secrétaire permanent du Comité national Cilss (Conacilss), la mission a rencontré les structures nationales impliquées dans le suivi de la campagne. En particulier, la Direction de l’analyse de la prévision et des statistiques agricoles, la Direction de la protection des végétaux, la Direction de l’agriculture, la Direction de l’horticulture, le Secrétariat exécutif du Conseil national à la sécurité Alimentaire, le Groupe de travail pluridisciplinaire et les représentants de la Fao et du Pam. Au cours de ces rencontres, la mission a examiné la méthodologie de collecte et de production des statistiques agricoles au Sénégal et les conditions de déroulement de la campagne agropastorale 2020- 2021.
Son verdict, articulé en six points, est éloquent. Sur le plan de la production des statistiques agricoles, la mission a attesté que la méthodologie utilisée au Sénégal est bonne et commune à l’ensemble des pays de l’espace Cilss, Cedeao et Uemoa. Avant de se féliciter du bon fonctionnement du système permanent d’enquêtes agricoles du Sénégal. Sur le plan des préparatifs de la campagne dans un contexte de lutte contre la pandémie du coronavirus, elle relève que le Sénégal a mobilisé plus de soixante (60) milliards de francs Cfa pour renforcer les subventions de l’Etat, en matière d’approvisionnement en intrants et équipements agricoles (semences, engrais et engins). Sur le plan pluviométrique, elle a mis en exergue le début de saison précoce et une fin tardive sur la majeure partie du pays.
Toutes choses qui ont induit une bonne répartition des pluies dans le temps et dans l’espace, avec des hauteurs journalières dépassant deux cent (200) millimètres dans plusieurs localités du pays. Ces cumuls pluviométriques saisonniers excédentaires sont d’autant plus parlants qu’ils dépassent largement la moyenne interannuelle 1981-2010, au Nord-Ouest, au Centre-Ouest et au Sud, avec des hauteurs record de plus de 2 000 millimètres ,nampore, Niassya, Loudia Oulof, Ziguinchor, Mpack, Diogué, Oussouye, Thionck Essyl, Cabrouse et Cap-Skirring.
Par ailleurs, ils sont équivalents à la normale dans le reste du pays. Sur le plan agricole, le développement des cultures est satisfaisant en raison des bonnes conditions agro-météorologiques ayant prévalu durant la campagne. Ainsi, au 31 octobre 2020, l’essentiel des cultures en place (mil, sorgho, maïs, niébé, arachide, pastèque et autres) étaient en train de boucler leur cycle. D’ores et déjà, des récoltes en vert (précoces) étaient observées par endroits, au niveau de l’ensemble des régions.
Quant à la situation phytosanitaire, elle a été marquée par des attaques maîtrisées : des oiseaux granivores dans la vallée du fleuve Sénégal et le Bassin de l’Anambé ; des sauteriaux dans la régions de kolda, Kaffrine, Thiès, Louga et Fatick ; des chenilles (poilues et légionnaires) dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Louga et Saint-Louis ; des insectes floricoles dans les régions de Tambacounda, Kaffrine, Kaolack, Thiès et Louga, à cet effet, les interventions réalisées ont permis de traiter plus de 41 000 hectares sur 77 000 infestés. Fort de tout ce qui précède, la mission conjointe gouvernement du Sénégal/Cilss/Fao/Pam indique sur le plan des résultats prévisionnels de la campagne, eu égard au bon régime pluviométrique enregistré, en plus des efforts déployés par le Sénégal pour soutenir l’agriculture.
Les productions attendues sont meilleures comparées aux années antérieures. A ce titre, elle renseigne que les productions prévisionnelles céréalières sont estimées à 3 811 894 tonnes, soit une hausse de 38% par rapport à 2019/2020, et une hausse de 54% ; elles sont constituées essentiellement par le riz (1 451 840 tonnes) suivi du mil (1 197 406 tonnes), du maïs (766 791 tonnes, du sorgho (388 979 tonnes) et du fonio (6 878 tonnes). La production prévisionnelle d’arachide est de 1 826 590 tonnes, soit une hausse de 29% par rapport à l’année dernière et de 43% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production de niébé est de 268 197 tonnes, soit une hausse de 46% par rapport à 2019/2020 et une hausse de 113% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de sésame est de 35 572 tonnes soit une hausse de 46 % par rapport à la campagne 2019/2020 et une hausse de 133% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de manioc est de 1 352 978 tonnes soit une hausse de 31 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 71 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de coton est 19 000 tonnes soit une hausse de 15 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production de pastèque est de 1 766 805 tonnes soit une hausse de 48 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 137% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production horticole (hormis le melon et l’haricot vert) est de 1 475 374 tonnes, soit une baisse de 10% par rapport à 2019/2020 et une hausse de 5,1 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de pomme de terre est de 147 985 tonnes soit une baisse de 7 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 27 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production d’oignon avec 412 305 tonnes, est en baisse de 8% par rapport à la campagne 2019/2020 et en hausse de 1,1% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. En conclusion, la mission se félicite des efforts déployés par le gouvernement dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus et du bon déroulement de la campagne agropastorale 2020- 2021, ayant permis de prévoir ’espérer de bonnes productions agricoles et fourragères.
Après une visite du Secrétaire permanent du Comité national Cilss (Conacilss), la mission a rencontré les structures nationales impliquées dans le suivi de la campagne. En particulier, la Direction de l’analyse de la prévision et des statistiques agricoles, la Direction de la protection des végétaux, la Direction de l’agriculture, la Direction de l’horticulture, le Secrétariat exécutif du Conseil national à la sécurité Alimentaire, le Groupe de travail pluridisciplinaire et les représentants de la Fao et du Pam. Au cours de ces rencontres, la mission a examiné la méthodologie de collecte et de production des statistiques agricoles au Sénégal et les conditions de déroulement de la campagne agropastorale 2020- 2021.
Son verdict, articulé en six points, est éloquent. Sur le plan de la production des statistiques agricoles, la mission a attesté que la méthodologie utilisée au Sénégal est bonne et commune à l’ensemble des pays de l’espace Cilss, Cedeao et Uemoa. Avant de se féliciter du bon fonctionnement du système permanent d’enquêtes agricoles du Sénégal. Sur le plan des préparatifs de la campagne dans un contexte de lutte contre la pandémie du coronavirus, elle relève que le Sénégal a mobilisé plus de soixante (60) milliards de francs Cfa pour renforcer les subventions de l’Etat, en matière d’approvisionnement en intrants et équipements agricoles (semences, engrais et engins). Sur le plan pluviométrique, elle a mis en exergue le début de saison précoce et une fin tardive sur la majeure partie du pays.
Toutes choses qui ont induit une bonne répartition des pluies dans le temps et dans l’espace, avec des hauteurs journalières dépassant deux cent (200) millimètres dans plusieurs localités du pays. Ces cumuls pluviométriques saisonniers excédentaires sont d’autant plus parlants qu’ils dépassent largement la moyenne interannuelle 1981-2010, au Nord-Ouest, au Centre-Ouest et au Sud, avec des hauteurs record de plus de 2 000 millimètres ,nampore, Niassya, Loudia Oulof, Ziguinchor, Mpack, Diogué, Oussouye, Thionck Essyl, Cabrouse et Cap-Skirring.
Par ailleurs, ils sont équivalents à la normale dans le reste du pays. Sur le plan agricole, le développement des cultures est satisfaisant en raison des bonnes conditions agro-météorologiques ayant prévalu durant la campagne. Ainsi, au 31 octobre 2020, l’essentiel des cultures en place (mil, sorgho, maïs, niébé, arachide, pastèque et autres) étaient en train de boucler leur cycle. D’ores et déjà, des récoltes en vert (précoces) étaient observées par endroits, au niveau de l’ensemble des régions.
Quant à la situation phytosanitaire, elle a été marquée par des attaques maîtrisées : des oiseaux granivores dans la vallée du fleuve Sénégal et le Bassin de l’Anambé ; des sauteriaux dans la régions de kolda, Kaffrine, Thiès, Louga et Fatick ; des chenilles (poilues et légionnaires) dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Louga et Saint-Louis ; des insectes floricoles dans les régions de Tambacounda, Kaffrine, Kaolack, Thiès et Louga, à cet effet, les interventions réalisées ont permis de traiter plus de 41 000 hectares sur 77 000 infestés. Fort de tout ce qui précède, la mission conjointe gouvernement du Sénégal/Cilss/Fao/Pam indique sur le plan des résultats prévisionnels de la campagne, eu égard au bon régime pluviométrique enregistré, en plus des efforts déployés par le Sénégal pour soutenir l’agriculture.
Les productions attendues sont meilleures comparées aux années antérieures. A ce titre, elle renseigne que les productions prévisionnelles céréalières sont estimées à 3 811 894 tonnes, soit une hausse de 38% par rapport à 2019/2020, et une hausse de 54% ; elles sont constituées essentiellement par le riz (1 451 840 tonnes) suivi du mil (1 197 406 tonnes), du maïs (766 791 tonnes, du sorgho (388 979 tonnes) et du fonio (6 878 tonnes). La production prévisionnelle d’arachide est de 1 826 590 tonnes, soit une hausse de 29% par rapport à l’année dernière et de 43% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production de niébé est de 268 197 tonnes, soit une hausse de 46% par rapport à 2019/2020 et une hausse de 113% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de sésame est de 35 572 tonnes soit une hausse de 46 % par rapport à la campagne 2019/2020 et une hausse de 133% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de manioc est de 1 352 978 tonnes soit une hausse de 31 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 71 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de coton est 19 000 tonnes soit une hausse de 15 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production de pastèque est de 1 766 805 tonnes soit une hausse de 48 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 137% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production horticole (hormis le melon et l’haricot vert) est de 1 475 374 tonnes, soit une baisse de 10% par rapport à 2019/2020 et une hausse de 5,1 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La production de pomme de terre est de 147 985 tonnes soit une baisse de 7 % par rapport à 2019/2020 et une hausse de 27 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production d’oignon avec 412 305 tonnes, est en baisse de 8% par rapport à la campagne 2019/2020 et en hausse de 1,1% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. En conclusion, la mission se félicite des efforts déployés par le gouvernement dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus et du bon déroulement de la campagne agropastorale 2020- 2021, ayant permis de prévoir ’espérer de bonnes productions agricoles et fourragères.