Le gouvernement canadien avait annoncé l’an dernier, vouloir accueillir 300.000 nouveaux arrivants chaque année. C’est Ahmed Hussen, le ministre de l’Immigration qui avait fait cette annonce dans les médias locaux.
Aujourd’hui, le bilan qui est fait, indique que le quota n’a pas été atteint. C’est pour cette raison que l’année prochaine, le Canada prévoit d’accorder la résidence permanente à 310.000 étrangers, puis 330.000 un an plus tard et 340.000 en 2020, a indiqué Ahmed Hussen lors d’une conférence de presse à Toronto. Espérant alors par là, répondre au besoin de la main-d’œuvre de son économie.
Si aucun plan d’immigration n’avait été mis en place, le ratio de 6,6 personnes actives pour un retraité en 1971 ne serait pas passé à 4,2 en 2012. Il est prévu qu’en 2036, il tombe à 2.
Pour le ministre, l’augmentation des niveaux d’immigration permettra de résorber les nombreuses demandes au titre du regroupement familial. Avec l’accès à la nationalité canadienne d’une grande partie des résidents permanents dans les prochaines années, la proportion de Canadiens nés à l’étranger va continuer d’augmenter.