A chaque élection présidentielle, surgit une armée de candidats qui réclament le suffrage des Sénégalais. La plupart sont inconnus du bataillon des leaders susceptibles de drainer des foules. Certains n’ont jamais atteint la barre de consolation portée à 5 % des suffrages exprimés. Du coup, les cautions déposées sont perdues en vertu du code électoral et reversées dans les caisses de l’Etat. Entre la Présidentielle de 1993 et celle de
2007, les sommes ainsi englouties sont estimés à quelques 317 millions de francs Cfa. Qu’en sera-t-il de la Présidentielle de 2012 ?
A l’élection présidentielle de 1993, huit candidats avaient réclamé le suffrage des Sénégalais. La caution était fixée à 2 millions F Cfa. Au-delà des grandes figures du landerneau politique, la surprise était sans nul doute venue de Mamadou Lô. Quasiment inconnu du grand public, il n’a pas pu dépasser la barre des 1 %. Et n’a obtenu, à l’époque, que 0,85 % face à Abdou Diouf et ses autres adversaires. A l’élection de 1993, avaient participé Landing Savané (2,91 %), Abdoulaye Bathily (2,41 %), Madior Diouf (0,97 %), feu Babacar Niang (0,81%), Iba Der Thiam (1,61 %). Seul Abdoulaye Wade (32,03 %) avait émergé. En tout, ce sont 18 millions de F Cfa qui sont partis dans les caisses de l’Etat. Faute de représentativité des challengers de Diouf.
L’histoire s’est encore répétée en 2000. Même s’il est retenu que les Partis de la gauche sénégalaise n’ont jamais dépassé un pourcentage assez honorifique, il en découle qu’ils restent des faiseurs de roi. La Présidentielle de 2000 n’a pas manqué d’enregistrer des candidatures indépendantes qui ont une fois de plus enregistré des scores très peu glorieux. A l’époque, la caution était fixée à 6 millions de F Cfa. Un candidat indépendant comme Serigne Ousseynou Fall, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères n’avait obtenu
que 1,1 % alors que Mademba Sock, syndicaliste, avait glané 0,6 % des suffrages. Pendant ce temps, Abdoulaye Bathily, Landing Savané, Amath Dansokho et Cie avaient fini de démontrer qu’ils étaient des faiseurs de roi, en arrivant à faire participer Me Wade à cette élection. Au total, quatre candidats n’avaient pu avoir 5 %, laissant dans les caisses de l’Etat 24 millions F Cfa.
En 2007, avec une caution de 25 millions de francs, ce ne fut qu’une répétition. Tous les candidats indépendants ont perdu leurs cautions, pour n’avoir pas pu avoir plus de 5 % des suffrages. Ce sont Louis Jacques Senghor (0,24 %), Mame Adama Guèye (0,40 %), Modou Dia (0,13 %), Alioune «petit» Mbaye (0,26 %), Mamadou Lamine Diallo (0,48 %). En tout, onze candidats n’ont pas pu obtenir 5 %. De ce fait, 275 millions F Cfa sont retombés dans les caisses de l’Etat.
Sur le même registre, 2012 risque de ne pas être une exception. Avec une caution arrêtée à 65 millions de F Cfa, des candidats comme Fatou Tambédou, Amsatou Sow Sidibé, Bruno d’Erneville, Abdoulaye Taye, Mansour Ndiaye, Moussa Touré, entre autres, risquent de payer fort leur caution….pour rien. Et attention aux endettements et autres lendemains cauchemardesques. N’est-ce pas «Petit» Mbaye ?
Source: Xamle
2007, les sommes ainsi englouties sont estimés à quelques 317 millions de francs Cfa. Qu’en sera-t-il de la Présidentielle de 2012 ?
A l’élection présidentielle de 1993, huit candidats avaient réclamé le suffrage des Sénégalais. La caution était fixée à 2 millions F Cfa. Au-delà des grandes figures du landerneau politique, la surprise était sans nul doute venue de Mamadou Lô. Quasiment inconnu du grand public, il n’a pas pu dépasser la barre des 1 %. Et n’a obtenu, à l’époque, que 0,85 % face à Abdou Diouf et ses autres adversaires. A l’élection de 1993, avaient participé Landing Savané (2,91 %), Abdoulaye Bathily (2,41 %), Madior Diouf (0,97 %), feu Babacar Niang (0,81%), Iba Der Thiam (1,61 %). Seul Abdoulaye Wade (32,03 %) avait émergé. En tout, ce sont 18 millions de F Cfa qui sont partis dans les caisses de l’Etat. Faute de représentativité des challengers de Diouf.
L’histoire s’est encore répétée en 2000. Même s’il est retenu que les Partis de la gauche sénégalaise n’ont jamais dépassé un pourcentage assez honorifique, il en découle qu’ils restent des faiseurs de roi. La Présidentielle de 2000 n’a pas manqué d’enregistrer des candidatures indépendantes qui ont une fois de plus enregistré des scores très peu glorieux. A l’époque, la caution était fixée à 6 millions de F Cfa. Un candidat indépendant comme Serigne Ousseynou Fall, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères n’avait obtenu
que 1,1 % alors que Mademba Sock, syndicaliste, avait glané 0,6 % des suffrages. Pendant ce temps, Abdoulaye Bathily, Landing Savané, Amath Dansokho et Cie avaient fini de démontrer qu’ils étaient des faiseurs de roi, en arrivant à faire participer Me Wade à cette élection. Au total, quatre candidats n’avaient pu avoir 5 %, laissant dans les caisses de l’Etat 24 millions F Cfa.
En 2007, avec une caution de 25 millions de francs, ce ne fut qu’une répétition. Tous les candidats indépendants ont perdu leurs cautions, pour n’avoir pas pu avoir plus de 5 % des suffrages. Ce sont Louis Jacques Senghor (0,24 %), Mame Adama Guèye (0,40 %), Modou Dia (0,13 %), Alioune «petit» Mbaye (0,26 %), Mamadou Lamine Diallo (0,48 %). En tout, onze candidats n’ont pas pu obtenir 5 %. De ce fait, 275 millions F Cfa sont retombés dans les caisses de l’Etat.
Sur le même registre, 2012 risque de ne pas être une exception. Avec une caution arrêtée à 65 millions de F Cfa, des candidats comme Fatou Tambédou, Amsatou Sow Sidibé, Bruno d’Erneville, Abdoulaye Taye, Mansour Ndiaye, Moussa Touré, entre autres, risquent de payer fort leur caution….pour rien. Et attention aux endettements et autres lendemains cauchemardesques. N’est-ce pas «Petit» Mbaye ?
Source: Xamle
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