Alors il y a deux ans, Ibrahima Sarr s’est confié à Sidy Sy, une de ses nombreuses connaissances. Celui-ci lui a recommandé un bon marabout qui, selon lui, pouvait lui fructifier son avoir et ainsi, l’aider à redémarrer ses activités. C’est ainsi que par téléphone, Sidy a présenté à Ibrahima Sarr, le nommé Fadel Kâ qui était à Tambacounda.
Une fois le pacte noué, Fadel Kâ reçoit du commerçant un premier virement de 150 mille francs Cfa. D’après le marabout, cette somme devait servir de sacrifices pour les djinns. Mais trois jours après, Fadel revient à la charge pour exiger d’Ibrahima Sarr de prendre des bains mystiques, soi-disant pour le délivrer des mauvais esprits. Sauf qu’après avoir pris ses bains mystiques, Ibrahima Sarr avait littéralement perdu le nord.
En réalité, il obéissait au marabout au doigt et à l’œil. C’est ainsi qu’il lui envoya d’importantes sommes d’argent qu’il lui demandait, via le réseau de transfert «Wave». Et lorsqu’il a fini par être complètement ruiné, Ibrahima est allé jusqu’à vendre tous ses biens et même une villa que son propre frère lui avait confiée, pour tout envoyer au marabout. N’eût été l’intervention de son fils, qui lui a trouvé un autre marabout qui l’a désenvoûté, Ibrahima Sarr allait sûrement tout perdre.
Il a porté plainte devant le procureur contre Fadel Kâ et Sidy Sy. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Louga ont pu rapidement procéder à l’interpellation de Fadel Kâ et de Sidy Sy.
Face aux enquêteurs, ils ont catégoriquement nié avoir usé de fausses manœuvres pour dépouiller Ibrahima Sarr. Des dénégations qui n’ont pas empêché leur placement sous mandat de dépôt et leur jugement, hier, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Louga.
Face à leur accusateur, les mis en cause qui étaient poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de charlatanisme, ont catégoriquement nié les faits. Selon Sidy Sy, il n’a fait que mettre en rapport Ibrahima Sarr et Fadel Kâ. Des déclarations contredites par son co-accusé, Fadel Kâ qui a indiqué l’avoir rémunéré pour sa collaboration qui lui a valu d’avoir empoché l’argent de la partie civile.
Pour la répression, le représentant du ministère public a demandé une peine d’emprisonnement ferme de deux ans. Dans sa décision, la Cour a condamné Fadel Kâ et Sidy Sy à six mois de prison ferme en plus des 12 millions de dommages et intérêts.
L’As
Une fois le pacte noué, Fadel Kâ reçoit du commerçant un premier virement de 150 mille francs Cfa. D’après le marabout, cette somme devait servir de sacrifices pour les djinns. Mais trois jours après, Fadel revient à la charge pour exiger d’Ibrahima Sarr de prendre des bains mystiques, soi-disant pour le délivrer des mauvais esprits. Sauf qu’après avoir pris ses bains mystiques, Ibrahima Sarr avait littéralement perdu le nord.
En réalité, il obéissait au marabout au doigt et à l’œil. C’est ainsi qu’il lui envoya d’importantes sommes d’argent qu’il lui demandait, via le réseau de transfert «Wave». Et lorsqu’il a fini par être complètement ruiné, Ibrahima est allé jusqu’à vendre tous ses biens et même une villa que son propre frère lui avait confiée, pour tout envoyer au marabout. N’eût été l’intervention de son fils, qui lui a trouvé un autre marabout qui l’a désenvoûté, Ibrahima Sarr allait sûrement tout perdre.
Il a porté plainte devant le procureur contre Fadel Kâ et Sidy Sy. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Louga ont pu rapidement procéder à l’interpellation de Fadel Kâ et de Sidy Sy.
Face aux enquêteurs, ils ont catégoriquement nié avoir usé de fausses manœuvres pour dépouiller Ibrahima Sarr. Des dénégations qui n’ont pas empêché leur placement sous mandat de dépôt et leur jugement, hier, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Louga.
Face à leur accusateur, les mis en cause qui étaient poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de charlatanisme, ont catégoriquement nié les faits. Selon Sidy Sy, il n’a fait que mettre en rapport Ibrahima Sarr et Fadel Kâ. Des déclarations contredites par son co-accusé, Fadel Kâ qui a indiqué l’avoir rémunéré pour sa collaboration qui lui a valu d’avoir empoché l’argent de la partie civile.
Pour la répression, le représentant du ministère public a demandé une peine d’emprisonnement ferme de deux ans. Dans sa décision, la Cour a condamné Fadel Kâ et Sidy Sy à six mois de prison ferme en plus des 12 millions de dommages et intérêts.
L’As