Cheikh Oumar Diagne s’insurge : “Voir Tony Blair et GAVI reçus par nos autorités me fait profondément mal”

“Voir les Tony Blair ou les responsables de GAVI être reçus par nos autorités me fait profondément mal !!” a-t-il déclaré dans une publication largement relayée sur les réseaux sociaux.

Selon Cheikh Oumar Diagne, ces personnalités incarnent les instruments du nouvel ordre mondial, un système qu’il dénonce depuis plusieurs années pour ses effets pervers sur la souveraineté des peuples africains.

“L’axe du nouvel ordre mondial, c’est eux ! Ils visent la santé et l’agriculture, nos secteurs vitaux.”

Une critique assumée du “système globaliste”
Cheikh Oumar Diagne accuse des organisations comme GAVI (Alliance pour les vaccins), soutenues par des fondations occidentales, de jouer un rôle dans une politique de domination subtile mais profonde. Selon lui, l’objectif ne serait pas seulement humanitaire ou sanitaire, mais relèverait d’une stratégie de contrôle :

“Ce n’est pas une simple aide. C’est une prise en main de nos décisions stratégiques. Quand on influence la santé, l’alimentation, on tient le peuple. Et quand on tient le peuple, on manipule les politiques.”

Il estime que des hommes comme Tony Blair, aujourd’hui à la tête de la Tony Blair Institute for Global Change, viennent avec des agendas politiques déguisés en conseils techniques.

Une mise en garde adressée au pouvoir
Ce coup de gueule sonne comme une mise en garde adressée au nouveau pouvoir, à qui Cheikh Oumar Diagne avait pourtant apporté un soutien critique lors de la transition politique.

“Nous avons combattu un système pour tourner la page. Ce n’est pas pour que d’autres représentants de ce même système, plus soft, viennent reprendre les rênes.”

Il appelle les autorités sénégalaises à plus de vigilance, de souveraineté et de cohérence dans les partenariats qu’elles nouent, surtout dans des secteurs aussi sensibles que la santé publique et l’agriculture.

Réactions partagées
Sur les réseaux sociaux, les propos de Cheikh Oumar Diagne divisent. Certains y voient un rappel salutaire à la vigilance souverainiste, d’autres estiment que la diplomatie moderne impose des échanges ouverts, même avec des figures controversées.

Le gouvernement, pour sa part, n’a pas encore réagi officiellement à cette sortie. Mais dans l’entourage du Président Diomaye Faye, on justifie souvent les rencontres avec des partenaires internationaux par la nécessité de maintenir des coopérations techniques et financières, sans pour autant compromettre la souveraineté du Sénégal.