Cheikh Seck, député à l’Assemblée nationale: "Mon fils a été kidnappé le lendemain du Magal"

"Au début, il a refusé de répondre, mais ils ont sorti des armes de toutes sortes. Ils l’ont menacé de mort, il a eu peur et leur a donné des informations sur mes horaires de travail et mes fréquentations, mes activités et la localisation de ma maison. Ils l’on trainé jusqu’au petit matin à l’aube et l’ont laissé à Ngabou, vers Touba, sur la rocade. Et avant de s’enfuir, ils lui ont dit : "ce n’est pas toi qui nous intéresse jeune homme, mais ton père. Dis-lui de faire gaffe, surtout à l’Assemblée. Ils lui ont pris tous ses objets : portable, chaussures… ", a-t-il raconté dans L’Observateur. Cheikh Seck soupçonne des individus proches de l’ancien régime d’être derrière cet enlèvement et indique avoir fait des dépositions contre X au commissariat central de Touba et à la Brigade de gendarmerie de Diourbel. "Je suis un ingénieur financier. Je suis le Président de la communauté rurale de Ndindi. Cela ne peut être que l’œuvre de mes ennemis qui sont à l’Assemblée nationale. Je fais partie des victimes du 31 janvier 2012. Mamadou Diop a été tué, le véhicule nous a heurtés en même temps et j’ai eu trois factures au pied. Je faisais partie de leurs cibles, même quand il n’y a pas eu changement de régime… J’ai porté plainte contre X. mon fils est depuis lors traumatisé. Il faut que l’Etat protège les gens."