Monsieur le Ministre en charge du Suivi du PSE,
Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,
Mesdames, Messieurs les Représentants de la société civile,
Mesdames, Messieurs les Représentants du secteur privé,
Mesdames, Messieurs, les Représentants des Elus locaux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs et Chefs de Services,
Chers collaborateurs,
J’éprouve un immense plaisir à présider cette importante rencontre, consacrée à la validation technique des résultats de la Revue annuelle conjointe de notre politique économique et sociale. Cette réunion arrive après la cérémonie de lancement officiel du processus de préparation de la revue annuelle conjointe (RAC 2017) tenue le 23 février 2017.
Je tiens à saluer la forte mobilisation des acteurs à cette revue, inscrite sur l’Agenda du gouvernement et des partenaires au développement. Elle constitue un cadre d’échange sur les performances de notre politique économique et sociale. Tout à l’heure, des présentations seront faites sur quelques résultats globaux et seront suivies de discussions sur les performances sectorielles et les perspectives. Bien évidemment, les recommandations qui seront tirées, devraient aller dans le sens de lever les contraintes identifiées dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Je voudrais auparavant, rappeler la logique de cet exercice et les principes qui le sous-tendent. Instituée par le Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques, la Revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale (RAC) répond à la volonté du gouvernement de rendre effectifs les principes de la gestion axée sur les résultats, de responsabilité mutuelle, de redevabilité et de gestion transparente dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Ainsi, à travers les revues sectorielles, thématiques et régionales, les interventions du Gouvernement sont évaluées ; ce qui nous permet d’apprécier les impacts et effets des activités entreprises dans les différents domaines de la vie économique et sociale.
Mesdames, Messieurs, chers invités,
Pour l’édition de cette année qui porte sur les réalisations de l’année 2016, un processus participatif a été mis en place sous la supervision du secrétariat technique du Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques (CASE).
C’est l’occasion de féliciter tous les acteurs sans oublier les services étatiques qui ont travaillé en parfaite collaboration avec le secrétariat technique du CASE, pour arriver à ce produit. Je remercie également mes homologues ministres qui ont participé activement au déroulement du processus de la RAC en organisant leurs revues sectorielles. Certains ont même présidé les travaux de validation des résultats de leurs secteurs suivis de discussions avec les acteurs.
La première leçon à tirer de ce processus est que la culture du suivi et de l’évaluation est devenue une réalité sectorielle. C’est avec beaucoup de fierté que je note que la quasi-totalité des départements ministériels ont tenu leurs revues sectorielles. Vingt (20) rapports sectoriels ont été validés pour une cible de trente (30) et cinq (05) autres sont en cours de consolidation.
Parallèlement, les régions ont également organisé des revues régionales et les 14 rapports sont déjà disponibles. Les conclusions issues de ces discussions sectorielles et régionales ont permis de préparer le projet de rapport provisoire de synthèse sur lequel nous nous penchons aujourd’hui pour en apprécier les résultats et échanger sur les contraintes à prendre en charge. Je vous rassure d’ores et déjà, que les recommandations issues de la RAC et ayant une incidence budgétaire feront l’objet d’un examen minutieux au moment du débat d’orientation budgétaire. Ainsi, en établissant le lien entre la RAC et la programmation du budget, nous gagnerons sans doute en efficacité dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Mesdames et Messieurs, chers partenaires-acteurs,
Sans entrer dans les détails, je voudrais avec votre permission, revenir sur quelques aspects globaux en laissant le soin au Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques de revenir plus amplement sur les résultats enregistrés en 2016.
Au plan macroéconomique, le taux de croissance de l’économie sénégalaise a connu une phase d’accélération depuis 2012, en empruntant une pente positive pour atteindre un niveau supérieur à 6% pendant deux années consécutives de pleine mise en œuvre du PSE, en 2015 et 2016, et ceci, pour la première fois depuis 1980. Cette croissance du PIB est désormais fondée sur des améliorations importantes dans la production agricole, mais elle est liée aussi à la mise en œuvre des projets phares du PSE, notamment dans son volet « Infrastructures », qui soutiennent la consommation domestique.
L’accélération récente de cette croissance rend un peu plus crédible la stratégie d’émergence à l’horizon 2035. Elle repose sur une redynamisation de l’agriculture et l’augmentation des investissements publics à portée durable, comme l’augmentation des terres irriguées qui permettent le développement de la production de riz. Tout comme les investissements dans les infrastructures de transport ou la production énergétique qui permettent de lever des contraintes majeures de l’activité économique. Aujourd’hui, la structure de notre économie et ses évolutions récentes indiquent clairement qu’une accélération économique peut être maintenue et consolidée, dans la durée.
En outre, des progrès significatifs ont été réalisés en ce qui concerne le développement agricole, ou la diversification des exportations. D’ailleurs, le Gouvernement a l’ambition de renforcer la compétitivité de nos entreprises, avec notamment la volonté marquée de réformer significativement l’environnement des affaires et d’améliorer l’accès aux infrastructures.
Globalement, l’économie sénégalaise s’installe progressivement sur une trajectoire de croissance forte qui constitue en elle-même un atout indispensable pour l’atteinte des objectifs du PSE. De facto, le cadre macroéconomique se consolide d’année en année et la qualité de son évolution est reconnue par les investisseurs et les entrepreneurs, comme un gage crédible d’attractivité croissante de la destination Sénégal.
En vue de transformer la structure de l’économie sénégalaise, de nombreux progrès restent à faire pour qu’elle se classe parmi les économies les plus compétitives. Dans ce sens, il nous faut renforcer le secteur financier pour doper davantage les investissements du secteur privé.
Aujourd’hui, plus que par le passé, le bien-être des populations est au centre des objectifs de nos politiques publiques. Au plan social, les performances du Sénégal en 2016 ont été appréciables dans le domaine de la santé, des inégalités économiques, ou encore des disparités de genre, même si des efforts substantiels restent encore à faire, notamment en matière d’inclusion sanitaire.
Bien que les taux bruts de scolarisation aient progressé et que le taux d’analphabétisme au sein de la population adulte a diminué, les progrès du Sénégal en matière d’éducation sont relativement insuffisants, pour être en situation de pays à revenu intermédiaire dans un délai très proche. De ce point de vue, le Gouvernement s’évertue à élargir l’offre de main-d’œuvre compétente et permettre ainsi à l’administration de renforcer ses capacités d’impulsion et aux entreprises de progresser.
Au plan de la gouvernance, l’objectif est d’améliorer durablement la qualité de la dépense publique. En effet, le Sénégal s’est inscrit dans une démarche d’évaluation des projets et programmes avant leur programmation budgétaire. Ainsi, treize (13) projets et programmes ont été évalués en 2016, et leurs rapports annexés à la Loi de Finances initiale 2017.
A la date d’aujourd’hui, les ministères techniques ont présenté 86 nouveaux projets et programmes dont 59 feront l’objet d’études de faisabilité.
Au chapitre des réformes de l’Etat, le premier forum national de l’Administration publique tenu en avril 2016, a permis, d’une part, de poser les bases d’un dialogue, prospectif et constructif avec les agents de l’Administration publique, et d’autre part, d’enclencher une mobilisation générale afin de mettre en œuvre les réformes majeures. Par ailleurs, l’Acte 3 de la Décentralisation, en entrant dans sa deuxième phase, devrait permettre d’améliorer la fourniture de services publics de qualité et le Gouvernement entend combler progressivement le déficit en ressources humaines et financières, au niveau des organes déconcentrés.
Mesdames, Messieurs,
L’atelier technique de ce matin devra mettre en exergue les insuffisances et les faiblesses avec des directives à fort impact sur le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Mesdames, Messieurs,
Le Sénégal s’est engagé à réaliser les objectifs de développement durable (ODD) adoptés par la Communauté internationale, en 2015 à New York.
Le Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques (CASE) prend en charge leur déclinaison nationale et l’évaluation des progrès. Assurément, les revues sectorielles devront dorénavant intégrer les besoins en matière de collecte d’information sur les indicateurs, ce qui facilitera l’élaboration d’un rapport périodique sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).
Au demeurant, le suivi des ODD donne un rôle déterminant à la statistique et nécessite la mobilisation de ressources adéquates pour rendre plus opérationnel notre système statistique national qui a ses forces, mais également des faiblesses. Nous devons prendre toutes les dispositions en renforçant nos capacités en matière de collecte des données et en faisant en sorte que les progrès dans la mise en œuvre de nos politiques soient mesurables. Il nous faut donc, relever les défis que posent le suivi et l’évaluation de nos politiques publiques, et plus particulièrement les ODD dont l’adoption nous contraint à évoluer vers d’autres types nouveaux d’informations plus fines et plus coûteuses.
A cet effet, il va falloir renforcer les capacités de nos structures en charge de la planification et du suivi évaluation des politiques sectorielles en vue d’assurer la disponibilité des informations et faciliter la tenue régulière des revues sectorielles. A ce titre, il est crucial que nos forces soient conjuguées afin que l’ANSD puisse mettre en œuvre son programme spécial d’enquêtes pour le suivi multidimensionnel du PSE et des ODD. Ceci est d’une importance capitale dans un contexte de préparation de la phase 2 du Plan Sénégal émergent.
Je voudrais avant de clore mon propos, vous remercier très sincèrement et magnifier le partenariat constructif et fécond que nous avons réussi à établir au fil des années avec l’ensemble des acteurs, en vue de relever ensemble, les défis de l’émergence.
Je voudrais enfin, au nom du Gouvernement, exprimer à l’ensemble des partenaires ici présents, toute ma gratitude pour leur appui diversifié et constant à la mise en œuvre de notre politique économique et sociale. C’est sur ces mots que je déclare ouvert l’atelier de validation technique de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale.
Je vous remercie pour votre aimable attention !
Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,
Mesdames, Messieurs les Représentants de la société civile,
Mesdames, Messieurs les Représentants du secteur privé,
Mesdames, Messieurs, les Représentants des Elus locaux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs et Chefs de Services,
Chers collaborateurs,
J’éprouve un immense plaisir à présider cette importante rencontre, consacrée à la validation technique des résultats de la Revue annuelle conjointe de notre politique économique et sociale. Cette réunion arrive après la cérémonie de lancement officiel du processus de préparation de la revue annuelle conjointe (RAC 2017) tenue le 23 février 2017.
Je tiens à saluer la forte mobilisation des acteurs à cette revue, inscrite sur l’Agenda du gouvernement et des partenaires au développement. Elle constitue un cadre d’échange sur les performances de notre politique économique et sociale. Tout à l’heure, des présentations seront faites sur quelques résultats globaux et seront suivies de discussions sur les performances sectorielles et les perspectives. Bien évidemment, les recommandations qui seront tirées, devraient aller dans le sens de lever les contraintes identifiées dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Je voudrais auparavant, rappeler la logique de cet exercice et les principes qui le sous-tendent. Instituée par le Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques, la Revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale (RAC) répond à la volonté du gouvernement de rendre effectifs les principes de la gestion axée sur les résultats, de responsabilité mutuelle, de redevabilité et de gestion transparente dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Ainsi, à travers les revues sectorielles, thématiques et régionales, les interventions du Gouvernement sont évaluées ; ce qui nous permet d’apprécier les impacts et effets des activités entreprises dans les différents domaines de la vie économique et sociale.
Mesdames, Messieurs, chers invités,
Pour l’édition de cette année qui porte sur les réalisations de l’année 2016, un processus participatif a été mis en place sous la supervision du secrétariat technique du Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques (CASE).
C’est l’occasion de féliciter tous les acteurs sans oublier les services étatiques qui ont travaillé en parfaite collaboration avec le secrétariat technique du CASE, pour arriver à ce produit. Je remercie également mes homologues ministres qui ont participé activement au déroulement du processus de la RAC en organisant leurs revues sectorielles. Certains ont même présidé les travaux de validation des résultats de leurs secteurs suivis de discussions avec les acteurs.
La première leçon à tirer de ce processus est que la culture du suivi et de l’évaluation est devenue une réalité sectorielle. C’est avec beaucoup de fierté que je note que la quasi-totalité des départements ministériels ont tenu leurs revues sectorielles. Vingt (20) rapports sectoriels ont été validés pour une cible de trente (30) et cinq (05) autres sont en cours de consolidation.
Parallèlement, les régions ont également organisé des revues régionales et les 14 rapports sont déjà disponibles. Les conclusions issues de ces discussions sectorielles et régionales ont permis de préparer le projet de rapport provisoire de synthèse sur lequel nous nous penchons aujourd’hui pour en apprécier les résultats et échanger sur les contraintes à prendre en charge. Je vous rassure d’ores et déjà, que les recommandations issues de la RAC et ayant une incidence budgétaire feront l’objet d’un examen minutieux au moment du débat d’orientation budgétaire. Ainsi, en établissant le lien entre la RAC et la programmation du budget, nous gagnerons sans doute en efficacité dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.
Mesdames et Messieurs, chers partenaires-acteurs,
Sans entrer dans les détails, je voudrais avec votre permission, revenir sur quelques aspects globaux en laissant le soin au Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques de revenir plus amplement sur les résultats enregistrés en 2016.
Au plan macroéconomique, le taux de croissance de l’économie sénégalaise a connu une phase d’accélération depuis 2012, en empruntant une pente positive pour atteindre un niveau supérieur à 6% pendant deux années consécutives de pleine mise en œuvre du PSE, en 2015 et 2016, et ceci, pour la première fois depuis 1980. Cette croissance du PIB est désormais fondée sur des améliorations importantes dans la production agricole, mais elle est liée aussi à la mise en œuvre des projets phares du PSE, notamment dans son volet « Infrastructures », qui soutiennent la consommation domestique.
L’accélération récente de cette croissance rend un peu plus crédible la stratégie d’émergence à l’horizon 2035. Elle repose sur une redynamisation de l’agriculture et l’augmentation des investissements publics à portée durable, comme l’augmentation des terres irriguées qui permettent le développement de la production de riz. Tout comme les investissements dans les infrastructures de transport ou la production énergétique qui permettent de lever des contraintes majeures de l’activité économique. Aujourd’hui, la structure de notre économie et ses évolutions récentes indiquent clairement qu’une accélération économique peut être maintenue et consolidée, dans la durée.
En outre, des progrès significatifs ont été réalisés en ce qui concerne le développement agricole, ou la diversification des exportations. D’ailleurs, le Gouvernement a l’ambition de renforcer la compétitivité de nos entreprises, avec notamment la volonté marquée de réformer significativement l’environnement des affaires et d’améliorer l’accès aux infrastructures.
Globalement, l’économie sénégalaise s’installe progressivement sur une trajectoire de croissance forte qui constitue en elle-même un atout indispensable pour l’atteinte des objectifs du PSE. De facto, le cadre macroéconomique se consolide d’année en année et la qualité de son évolution est reconnue par les investisseurs et les entrepreneurs, comme un gage crédible d’attractivité croissante de la destination Sénégal.
En vue de transformer la structure de l’économie sénégalaise, de nombreux progrès restent à faire pour qu’elle se classe parmi les économies les plus compétitives. Dans ce sens, il nous faut renforcer le secteur financier pour doper davantage les investissements du secteur privé.
Aujourd’hui, plus que par le passé, le bien-être des populations est au centre des objectifs de nos politiques publiques. Au plan social, les performances du Sénégal en 2016 ont été appréciables dans le domaine de la santé, des inégalités économiques, ou encore des disparités de genre, même si des efforts substantiels restent encore à faire, notamment en matière d’inclusion sanitaire.
Bien que les taux bruts de scolarisation aient progressé et que le taux d’analphabétisme au sein de la population adulte a diminué, les progrès du Sénégal en matière d’éducation sont relativement insuffisants, pour être en situation de pays à revenu intermédiaire dans un délai très proche. De ce point de vue, le Gouvernement s’évertue à élargir l’offre de main-d’œuvre compétente et permettre ainsi à l’administration de renforcer ses capacités d’impulsion et aux entreprises de progresser.
Au plan de la gouvernance, l’objectif est d’améliorer durablement la qualité de la dépense publique. En effet, le Sénégal s’est inscrit dans une démarche d’évaluation des projets et programmes avant leur programmation budgétaire. Ainsi, treize (13) projets et programmes ont été évalués en 2016, et leurs rapports annexés à la Loi de Finances initiale 2017.
A la date d’aujourd’hui, les ministères techniques ont présenté 86 nouveaux projets et programmes dont 59 feront l’objet d’études de faisabilité.
Au chapitre des réformes de l’Etat, le premier forum national de l’Administration publique tenu en avril 2016, a permis, d’une part, de poser les bases d’un dialogue, prospectif et constructif avec les agents de l’Administration publique, et d’autre part, d’enclencher une mobilisation générale afin de mettre en œuvre les réformes majeures. Par ailleurs, l’Acte 3 de la Décentralisation, en entrant dans sa deuxième phase, devrait permettre d’améliorer la fourniture de services publics de qualité et le Gouvernement entend combler progressivement le déficit en ressources humaines et financières, au niveau des organes déconcentrés.
Mesdames, Messieurs,
L’atelier technique de ce matin devra mettre en exergue les insuffisances et les faiblesses avec des directives à fort impact sur le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Mesdames, Messieurs,
Le Sénégal s’est engagé à réaliser les objectifs de développement durable (ODD) adoptés par la Communauté internationale, en 2015 à New York.
Le Cadre harmonisé de suivi évaluation des politiques publiques (CASE) prend en charge leur déclinaison nationale et l’évaluation des progrès. Assurément, les revues sectorielles devront dorénavant intégrer les besoins en matière de collecte d’information sur les indicateurs, ce qui facilitera l’élaboration d’un rapport périodique sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).
Au demeurant, le suivi des ODD donne un rôle déterminant à la statistique et nécessite la mobilisation de ressources adéquates pour rendre plus opérationnel notre système statistique national qui a ses forces, mais également des faiblesses. Nous devons prendre toutes les dispositions en renforçant nos capacités en matière de collecte des données et en faisant en sorte que les progrès dans la mise en œuvre de nos politiques soient mesurables. Il nous faut donc, relever les défis que posent le suivi et l’évaluation de nos politiques publiques, et plus particulièrement les ODD dont l’adoption nous contraint à évoluer vers d’autres types nouveaux d’informations plus fines et plus coûteuses.
A cet effet, il va falloir renforcer les capacités de nos structures en charge de la planification et du suivi évaluation des politiques sectorielles en vue d’assurer la disponibilité des informations et faciliter la tenue régulière des revues sectorielles. A ce titre, il est crucial que nos forces soient conjuguées afin que l’ANSD puisse mettre en œuvre son programme spécial d’enquêtes pour le suivi multidimensionnel du PSE et des ODD. Ceci est d’une importance capitale dans un contexte de préparation de la phase 2 du Plan Sénégal émergent.
Je voudrais avant de clore mon propos, vous remercier très sincèrement et magnifier le partenariat constructif et fécond que nous avons réussi à établir au fil des années avec l’ensemble des acteurs, en vue de relever ensemble, les défis de l’émergence.
Je voudrais enfin, au nom du Gouvernement, exprimer à l’ensemble des partenaires ici présents, toute ma gratitude pour leur appui diversifié et constant à la mise en œuvre de notre politique économique et sociale. C’est sur ces mots que je déclare ouvert l’atelier de validation technique de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale.
Je vous remercie pour votre aimable attention !