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Christophe Maé : Découvrez ses années de galères

Rédigé par leral.net le Samedi 2 Août 2014 à 12:00 | | 0 commentaire(s)|

Christophe Maé est actuellement en pleine tournée. Il rencontre ses fans et chante avec eux ses plus grands tubes. Mais avant d’être un des artistes préférés des Français, le chanteur de « On s’attache » a connu dix années de galère. Il revient sur ses débuts avec beaucoup d’émotion.


Christophe Maé : Découvrez ses années de galères
Christophe Maé fait partie des artistes préférés des français. S’il connait le succès grâce à la comédie musicale Le Roi Soleil, il avait commencé à chanter bien avant ça. Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, Christophe Maé revient sur ses années de chanteur saisonnier. « A 18 ans, j'ai eu mon CAP de pâtissier. Et j'ai alors dit à mes parents que je n'avais pas envie de travailler comme eux. J'étais convaincu que j'étais fait pour la musique. J'ai fait ce qu'on appelle les saisons, se souvient-il. Je jouais l'hiver à Courchevel et l'été à Saint-Tropez. » Une seule passion anime Christophe Maé, c’est chanté. Au fur et à mesure des années, il fait des rencontres qui l’aideront ou non. Il se rappelle en particulier d’un milliardaire italien. « On avait ainsi trois plans par jour. Et on s'est retrouvés dans des super-soirées où l'on jouait du Ben Harper, du Bob Marley. Je me rappelle notamment d'un milliardaire italien qui me demandait de chanter Talking 'bout a Revolution de Tracy Chapman, qu'il adorait. Et à chaque fois, il mettait un billet de 500 F (environ 76 €) dans un seau à champagne. »
« Patrick Bruel m’avait laissé sa carte »

Dans les soirées que Christophe Maé fait, il rencontre des personnes travaillant dans la musique. Notamment, un certain Jean-Claude Camus. « Pour la petite histoire, j'ai bercé pendant des soirées entières au Tremplin -- un célèbre resto de Courchevel -- un certain Jean-Claude Camus, qui est devenu par la suite mon producteur de concerts. Mais à l'époque, on ne s'est pas parlé et je n'ai jamais osé l'aborder. C'était le producteur de Johnny Hallyday, quand même ! En revanche, j'avais eu un contact avec Patrick Bruel. Il m'avait laissé sa carte et m'avait dit : J'aimerais t'entendre chanter en français. Mais il n'y a pas eu de suite. » Au bout de dix ans, il arrête les saisons et essaye de vraiment se construire. Il avait notamment écrit ses deux premiers gros tubes en solo « On S’attache » et « Ça fait mal ». « J'ai arrêté les saisons et je me suis installé dans un 11 m2 à Paris, porte Dauphine, au 5e étage sans ascenseur et avec les toilettes sur le palier. C'était la galère. Mais j'étais convaincu que j'y arriverais. »
2002, l’année de la chance

« Un soir, je jouais au restaurant la Caravelle à Bonifacio. Il y avait un musicien, Olivier Schulteis, que j'avais déjà rencontré à Saint-Tropez. Il était avec Dove. Il me l'a présenté, et Dove a commencé à me parler d'un nouveau spectacle qu'il était en train de préparer sur le Roi-Soleil. Il m'a proposé de faire un essai. » Christophe Maé réussi avec succès et intègre la troupe. Il incarne le frère du roi interprété par Emmanuel Moire. « Ce n'était pas du tout mon genre de musique. J'ai pris un an et demi de cours de théâtre. Je ne me mélangeais pas beaucoup à la troupe au début. Je doutais. » Heureusement, il retrouve rapidement la scène et comprend qu’il a eu raison de participer à l’aventure « Pour moi, c'est vraiment là que tout a basculé, pendant les quinze premiers jours de spectacle. Chaque soir à l'applaudimètre, c'est moi qui l'emportais, alors qu'au départ j'avais plutôt un second rôle. » Après 400 représentations, il se lance en solo. La maison de disques lui propose un contrat, il peut chanter ses chansons. Aujourd’hui, il n’oublie pas ses années de galère. « Aujourd'hui, j'adore les grandes salles de concerts, les grosses tournées. Mais je sais que j'ai appris à capter les gens pendant deux heures, à conserver la même énergie du début à la fin, pendant ces années où je jouais dans les bars. » Une success-story dont beaucoup de monde rêve !

Par hinde