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Chronique : A mes chers confrères !

Ils sont nombreux les professionnels de l’information qui acceptent aujourd’hui de reconnaître que notre profession au Sénégal est tout simplement « un grand n’importe quoi ». Il ne s’agit pas de parler ici des difficiles conditions de travail ou des difficultés de trésorerie des entreprises de presse ni des débats parfois houleux sur la concurrence entre télévisions mais de la pagaille qui caractérise ce métier depuis maintenant des années au niveau du Sénégal. Tous les professionnels sont conscients de cette situation, en parlent en privé mais laissent faire. Ce qui n’est pas normal. C’est la personnalité du journaliste qui est ici remise en cause.


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Janvier 2011 à 04:20 | | 3 commentaire(s)|

Chronique : A mes chers confrères !
Tous les points de presse, toutes les conférences de presse, sont devenus aujourd’hui de la pagaille. La cause, ceux qui ne sont pas invités, sont les plus nombreux, comme « les journalistes » dont les organes sont fermés et qui sont peut-être à la recherche de l’emploi, des gens qui peut-être pour le moment ne méritent pas le titre de journaliste mais qui profitent des failles du système en attendant que le prochain code de la presse vient mettre de l’ordre dans le secteur.

Tous ceux qui demandent aujourd’hui les services des professionnels des médias doivent faire comme les responsables de la communication au ministère du travail et des organisations professionnelles. Ici on appelle directement les responsables des rédactions des supports médiatiques connus et reconnus. Certainement de ce point de vue, ils sont rares, les organisateurs d’événements qui vont penser ainsi, pour eux l’essentiel, c’est la grande couverture de leur manifestation. Pourtant, ils sont nombreux les chargés de communication d’organisations et autres structures qui soutiennent que cette situation ne leur facilite pas le travail.

Le travail ne peut se faire qu’à l’intérieur de la profession mais surtout avec le soutien les autorités de ce pays. Croyez à ma franchise, comme à celle des autres confrères qui pensent comme moi, nous ne parlons pas de personne mais de profession, d’organisation et de méthode. C’est surtout plus écœurant quand le désordre est l’œuvre des journalistes eux-mêmes. Comment peut-on inviter des responsables de rédaction pour discuter de partenariat et se retrouver en face de reporters et de surcroît stagiaires. D’ailleurs la façon dont les stagiaires sont employés dans les rédactions est synonyme de démission des « aînés ». Ils n’encadrent plus, ils ne vous rapportent plus rien. Entre parenthèse, je remercie les doyens qui au-delà de mes encadreurs pour la formation, ont joué un rôle important dans la pratique et au niveau d’une seule radio, la 7FM. Je parle du doyen Doudou Diène, du regretté Gora Gueye (Paix à son âme) ou encore de Racine Talla. Tout le monde a le droit de chercher et de trouver du travail dans son pays, mais les journalistes méritent de voir leur profession organisée, cela n’a rien à voir avec les difficiles conditions de travail. Nous ne devons pas regretter de choisir ce métier ni le laisser entre des mains inexpertes au profit d’autorités politiques, qui apparemment tirent profit de cette situation de désordre généralisé.

NDIAGA DIOUF, Journaliste
Rédacteur en chef du site PressAfrik.com

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par senegaloriental le 12/01/2011 10:34 | Alerter
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c'est vrai, Ndiaga. Il ya urgence de faire quelque chose contre ces mange-MIL qui ont envahi les CHAMPS

2.Posté par le st louisien le 12/01/2011 13:10 | Alerter
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merci Ndiaga mais sache que à dakar il n ya pas de bléme mais dans les régions c est pire car rien ne les interésse que les séminaires ,journées d'études ,et autres rencontres et ce n est pas aussi simple car pour que ton élément passe au niveau de la presse il faut leur prévoir sur les perdiems et autres soit disant transport sinon ils ne relayeront pas l information et la preuve si vous regardez walf la majeur partie de leur élément à st louis se passe dans les villages car là bas les gens mettent rapidement la main dans la poche rien que pour passer à la télé contrairement en ville ou les gens pensent que le journaliste est là pour informer et non pas pour faire du chantage pour la diffusion d'un article.
ICI ON LES APPELLE LES JOURNALISTES ALIMENTAIRES

3.Posté par Kiné le 12/01/2011 15:10 | Alerter
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je suis parfaitement d'accord, il faut nettoyer, tout nettoyer.....


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