leral.net | S'informer en temps réel

Clôture du dépôt des listes électorales : les étapes qui vont suivre avant le scrutin

Les dépôts des listes électorales ont été clôturés avant-hier (mercredi 03 novembre 2021) partout dans le pays. Une étape du processus tournée en attendant que d’autres s’ouvrent en perspective de la fatidique journée du 23 janvier 2022, date du scrutin.


Rédigé par leral.net le Samedi 6 Novembre 2021 à 09:00 | | 0 commentaire(s)|

Clôture du dépôt des listes électorales : les étapes qui vont suivre avant le scrutin
Les listes de candidats pour les élections locales en vue ont été «enfantées» dans la douleur.C’est d’ailleurs l’une des plus grandes étapes du processus électoral. Il s’est ensuivi les dépôts des listes auprès des entités déconcentrées de l’Etat installées un peu partout dans le pays.

Une page importante se tourne laissant ainsi la voie à d’autres plus ou moins importantes avant le scrutin prévu le 23 janvier 2022. En effet, les étapes qui restent sont essentiellement liées à des questions de préparation des scrutins. Et d’après l’expert électoral Déthié Faye, il y aura d’abord la publication des listes qui sera faite après la vérification et la validation suivie de la confection des bulletins de vote.

«Chaque liste a déjà donné son spécimen sous format électronique à la Direction générale des élections (Dge) pour l’édition des bulletins auprès des imprimeries qui seront choisies.

C’est après cela que la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) va éditer et distribuer les cartes biométriques Cedeao qui servent en même temps de cartes d’électeur», renseigne Monsieur Faye. Il espère dans la foulée que l’administration s’en acquittera convenablement pour qu’on puisse avoir des élections libres et transparentes.

Par ailleurs, sur le plan purement politique, souligne-t-il toujours, les listes vont se mettre au travail en continuant leur programme d’informations dans le cadre de leur précampagne. Une fois que les listes sont déposées, chaque mandataire de liste à la possibilité de procéder à la vérification de la liste déposée par les parties adverses pour éventuellement vérifier la conformité de ces listes avec les dispositions du code électoral.

Cependant, Déthié Faye relève que la seule phase contentieuse pourrait aller dans le sens de l’invalidation d’une liste ou exiger que des changements soient opérés. Par exemple pour ce dernier point, note-t-il, on pourrait relever qu’une personne insérée dans des listes n’a pas les documents en bonne et due forme pour des erreurs matérielles ou autres. Dans ce cas, souligne-t-il, il sera demandé au mandataire de procéder à la régularisation.

«Le seul contentieux véritablement qui est devant nous, ce sera après les élections. Et nous pensons que les dispositions sont suffisamment claires pour qu’on puisse les dérouler sans grandes difficultés », a conclu le coordonnateur du pôle des non-alignés lors du dialogue politique.

Eclaircissements sur les contentieux et les recours
Joint au téléphone, l’expert électoral Mouhamadou Mansour Ciss a soutenu que dans les 48 heures suivant le dépôt des dossiers de candidatures, l’autorité déconcentrée peut demander au mandataire de régulariser certains dossiers après avoir constaté des manquements ou des irrégularités. Cela peut être par exemple, dit-il, des erreurs liées à l’identité des personnes inscrites sur les listes de candidatures, entre autres.

A l’en croire toujours, le préfet ou le sous-préfet peut refuser également de prendre un dossier pour forclusion lorsque le mandataire n’a pas respecté les délais de dépôt. Toutefois, il estime que celui-ci peut faire un recours en apportant les éléments de preuve qui démontrent qu’il a respecté les délais établis.

Monsieur Ciss indique dans la foulée qu’après les dépôts, les dossiers sont transférés au niveau du service chargé des opérations électorales au niveau du ministère de l’Intérieur. «Ces services vont regarder le fond du dossier pour voir s’il y a des cas qui nécessitent une invalidation. Il y a des cas d’irrégularités manifestes comme le non-respect de la parité, les doublons, ou le défaut de parrainages pour les indépendants,…

Après tout, les entités déchues peuvent faire un recours au niveau de la direction chargée des opérations électorales et au-delà au niveau de la Cour Suprême si elles n’obtiennent pas gain de cause en premier lieu. Et ces recours seront traités dans les délais raisonnables », affirme Monsieur Ciss.
L’As