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Collectif Assainir la Presse (Cap) : « La sortie de Bacary Domingo Mané est maladroite »

Le collectif Assainir la presse (Cap) à travers un communiqué transmis à la Rédaction de Leral, se dit avoir suivi avec beaucoup de regret et de stupéfaction sur les ondes de radio Rfm, la sortie malheureuse et inopportune du président du Conseil pour l’Observatoire des règles d’éthique et de déontologie (CORED), Bacary Domingo Mané. Face à l’incapacité et à l’absence de solutions en dépit de la multiplicité d'associations de défense des intérêts de la presse, il aurait dû applaudir des deux mains, tout en souhaitant la bienvenue au collectif.
Ledit collectif estime que sa sortie prématurée, est très maladroite…


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Mai 2018 à 18:17 | | 0 commentaire(s)|

Le Collectif Assainir la presse, luttant pour une presse crédible et responsable a tenu simplement, à préciser qu’il n'a pas besoin de l’autorisation d’une quelconque association ou organisation de presse, pour se constituer en organisation dans le seul but de défendre vaillamment, la profession de journaliste.

Si réellement, évoque-t-on, les structures existantes, dont il parle avaient réussi à régler le problème, nous n’en serions pas là aujourd’hui, avec cette situation qui n’honore pas la presse sénégalaise.

Ces structures existantes, évoquées par Bacary n’ont pas encore réglé les problèmes de la presse. Le constat que nous faisons, en tant qu’entité majoritairement constituée de reporters en activité, c’est que les soi-disant défenseurs des intérêts de notre corporation, passent beaucoup plus de temps dans des rencontres, ateliers et séminaires.

Au même moment, les reporters, envahis et bloqués dans leur quête d’informations, ne voient pas encore les effets du combat de ces associations qui, dit-on, luttent pour un mieux-être de la presse et de ses composantes.

L’autre remarque, est que Bacary Domingo Mané, par ailleurs coordonnateur de la Coordination des associations de presse, ainsi que les autres « déserteurs » des salles de Rédaction, qui sont actifs depuis plusieurs années dans ce domaine, n’ont pas réussi, à freiner l’agression dont notre corporation fait l’objet au quotidien. Lui-même, lit-on, devenant activiste-syndicaliste, n’est plus reporter de terrain depuis des années. Donc, le Collectif suppose qu’il ignore tout aujourd'hui, de ce que les journalistes-reporters vivent sur le terrain pour le compte de leurs organes respectifs.

Cette décadence de la pratique du métier de journaliste, occasionnée par un envahissement insupportable, oblige le Cap à refuser le diktat d’ « opportunistes ». « Nous refusons de faire prospérer davantage la chute libre de notre métier de journaliste. Notre engagement est loin d’être opportuniste, il est volontaire. Et, notre objectif est bien formel dans la lutte contre les dérives et autres contraintes d’exercer notre métier. Que Domingo Mané qui s’est permis de s’interroger sur la nécessité d’engager autrement le combat, en doutant de notre crédibilité ou de notre raison d’être, sache raison garder », prévient le Collectif.

D’après la source, le Collectif invite à retenir que Bacary Domingo Mané, loin d’avoir les attributs  d’un policier ou d’un gendarme, mandaté  pour autoriser ou interdire, est libre de donner son avis. Mais, sa perception sur le collectif, destiné à l’assainissement de la presse, restera sans effet. « Nous estimons qu’il aurait dû applaudir des deux mains, au lieu de s’attaquer aux hommes de terrain », recommande-t-il.

Ainsi, le Cap a relevé que de vaillants journalistes, des aînés dans la corporation, trouvant opportun l’engagement, ont pris la  peine de les encourager, en leur donnant des conseils. Les jeunes reporters dans différentes rédactions, soucieux du devenir de leur profession et souffrant dans la recherche d’informations, n’ont cessé depuis l’annonce de la création du Collectif, de manifester une adhésion sans faille à ce noble combat.

Donc, le Collectif trouve désormais, que c’est fini la récréation et autres discours insipides, sans saveur ni goût. Que Bacary et ses supposés confrères qui pensent comme lui, trouvent d’autres sujets de débat pour améliorer le vécu des journalistes-reporters. « Sinon, nous ne nous laisserons pas divertir par des soi-disant défenseurs de la presse, qui se « nourrissent » de la misère des journalistes à travers des perdiem, distribués dans les séminaires et autres ateliers de la théorie », révèle la source. Ces derniers, constate-t-on, n’ont jamais réalisé une action d'envergure, globalement profitable à la presse.

Et, le Collectif dit n’avoir non plus besoin d’une organisation de presse pour se faire entendre. « Personne ne nous détournera de nos objectifs, consistant à débarrasser la presse de ses tares et de ses faux journalistes, qui ternissent son image depuis 12 ans. Nous refusons d’être une organisation de salon. Le Cap sera un collectif d’actions qui compte poursuivre ses ambitions de faire de la presse sénégalaise, une presse crédible et respectée », insiste le Collectif.




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