Sans surprise, Blaise Compaoré ne compte pas se présenter, le jeudi 4 mai, devant la Haute Cour de justice du Burkina Faso. En exil dans la Côte d’Ivoire voisine, l’ex-chef d’État, jugé au titre de ministre de la Défense au moment des faits, sera représenté par son avocat français Pierre Olivier Sur à l’ouverture du procès du gouvernement Tiao sur la répression sanglante de l’insurrection populaire d’octobre 2014 à Ougadougou.
Mais un ancien président africain absent du box des accusés alors qu’il est poursuivi, c’est loin d’être la règle. Sur les 20 cas répertoriés par Jeune Afrique (voir l’infographie ci-dessous), 13 ex-chefs d’État, y compris l’empereur centrafricain Jean Bedel Bokassa, ont dû comparaître devant la justice nationale, africaine ou internationale. Hissène Habré a par exemple, été condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité, jeudi 27 avril, en appel par les Chambres africaines extraordinaires à Dakar.
À l’instar d’autres anciens chefs d’État du continent, Blaise Compaoré est quant à lui poursuivi, avec ses co-accusés, pour des faits de « complicité de coups et blessures volontaires et complicités d’homicide volontaire » pour avoir incité « les forces de défense et de sécurité à tirer à balles réelles sur des manifestants les 30, 31 octobre et 2 novembre 2014 occasionnant sept morts et 88 blessés ».
En dehors des crimes de sang − qui regroupent généralement tortures, meurtres et assassinats −, d’anciens dirigeants du continent ont souvent été poursuivis pour des crimes économiques (détournement de fonds publics, corruption…), politiques (tentative d’assassinat ou de coup d’État, atteinte à la sûreté de l’État…), et sexuels, voire pour espionnage ou refus de témoigner (devant la Commission sud-africaine Vérité et Réconciliation).
Certains ont été condamnés à mort, d’autres à vie, aux travaux forcés ou à des peines de prison… Mais quelques-uns ont également été blanchis ou acquittés, grâciés ou amnistiés.
source: jeuneafrique.com
Mais un ancien président africain absent du box des accusés alors qu’il est poursuivi, c’est loin d’être la règle. Sur les 20 cas répertoriés par Jeune Afrique (voir l’infographie ci-dessous), 13 ex-chefs d’État, y compris l’empereur centrafricain Jean Bedel Bokassa, ont dû comparaître devant la justice nationale, africaine ou internationale. Hissène Habré a par exemple, été condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité, jeudi 27 avril, en appel par les Chambres africaines extraordinaires à Dakar.
À l’instar d’autres anciens chefs d’État du continent, Blaise Compaoré est quant à lui poursuivi, avec ses co-accusés, pour des faits de « complicité de coups et blessures volontaires et complicités d’homicide volontaire » pour avoir incité « les forces de défense et de sécurité à tirer à balles réelles sur des manifestants les 30, 31 octobre et 2 novembre 2014 occasionnant sept morts et 88 blessés ».
En dehors des crimes de sang − qui regroupent généralement tortures, meurtres et assassinats −, d’anciens dirigeants du continent ont souvent été poursuivis pour des crimes économiques (détournement de fonds publics, corruption…), politiques (tentative d’assassinat ou de coup d’État, atteinte à la sûreté de l’État…), et sexuels, voire pour espionnage ou refus de témoigner (devant la Commission sud-africaine Vérité et Réconciliation).
Certains ont été condamnés à mort, d’autres à vie, aux travaux forcés ou à des peines de prison… Mais quelques-uns ont également été blanchis ou acquittés, grâciés ou amnistiés.
source: jeuneafrique.com