Unis comme un seul bloc, ils comptent passer à la vitesse supérieure pour exiger du gouvernement le respect de ces accords. Face à la presse hier, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss) a annoncé un débrayage ce matin à partir de 9 heures et une grève totale demain sur l’ensemble du territoire nationale.
Une décision qui, de l’avis de Saourou Sène, est la conséquence de l’absence de résultats probants depuis la reprise des monitorings le 4 avril 2021. «Malgré des années d’accalmie décrétées par les syndicats, l’Etat du Sénégal a opté d’obliger les organisations syndicales à aller vers la confrontation pour exiger la matérialisation de ces accords», fulmine l’enseignant.
A l’en croire, le bilan est peu reluisant notamment en ce qui concerne l’application des accords fondamentaux, sur lesquels l’écrasante majorité des enseignants du Sénégal, victimes d’inégalités et d’injustices notoires, fondent un immense espoir pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Invitant les enseignants à se joindre à la lutte, il se félicite de la mutualisation entre le Cadre Unitaire du Syndicat des Enseignants du Moyen Secondaire (Cusems) et le Syndicat de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (Setp), pour faire respecter le mot d’ordre sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, il exige de l’Etat la dématérialisation des actes et des procédures qui, selon lui, ne doit plus être une revendication, dans un monde où l’expansion de l’informatique et des télécommunications et l’interdépendance mondiale des activités, ont le potentiel d’améliorer le progrès de l’humanité dans tous les domaines et de réduire la fracture numérique.
«Au moment où la communauté internationale a reconnu le rôle prépondérant que joue l’outil informatique dans l’atteinte des objectifs de développement pour l’horizon 2030, le gouvernement du Sénégal est dans l’incapacité de mettre en place une plateforme efficace de suivi de la carrière des agents de la fonction publique à travers la dématérialisation des actes», se désole-t-il, avant de dénoncer le caractère inéquitable du système de rémunération de la Fonction publique, en raison des nombreuses iniquités fondées sur les indemnités «faramineuses octroyées aux autres corps à l’exception des enseignants».
Cependant, se désole Saourou Sène, trois ans après la signature du protocole, aucune réponse structurelle n’a été apportée à cette vieille doléance. Selon le secrétaire général du Saemss, le lourd passif de ce bilan du monitoring est également ressenti à travers le statu quo noté par rapport à la matérialisation d’autres accords essentiels à la bonne marche de notre système éducatif, tels que la création du corps des administrateurs scolaires, la création du corps des PECEMG en EPS et le reversement des MEPS, la suppression des abris provisoires, la résorption du déficit d’enseignement.
L’As
Une décision qui, de l’avis de Saourou Sène, est la conséquence de l’absence de résultats probants depuis la reprise des monitorings le 4 avril 2021. «Malgré des années d’accalmie décrétées par les syndicats, l’Etat du Sénégal a opté d’obliger les organisations syndicales à aller vers la confrontation pour exiger la matérialisation de ces accords», fulmine l’enseignant.
A l’en croire, le bilan est peu reluisant notamment en ce qui concerne l’application des accords fondamentaux, sur lesquels l’écrasante majorité des enseignants du Sénégal, victimes d’inégalités et d’injustices notoires, fondent un immense espoir pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Invitant les enseignants à se joindre à la lutte, il se félicite de la mutualisation entre le Cadre Unitaire du Syndicat des Enseignants du Moyen Secondaire (Cusems) et le Syndicat de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (Setp), pour faire respecter le mot d’ordre sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, il exige de l’Etat la dématérialisation des actes et des procédures qui, selon lui, ne doit plus être une revendication, dans un monde où l’expansion de l’informatique et des télécommunications et l’interdépendance mondiale des activités, ont le potentiel d’améliorer le progrès de l’humanité dans tous les domaines et de réduire la fracture numérique.
«Au moment où la communauté internationale a reconnu le rôle prépondérant que joue l’outil informatique dans l’atteinte des objectifs de développement pour l’horizon 2030, le gouvernement du Sénégal est dans l’incapacité de mettre en place une plateforme efficace de suivi de la carrière des agents de la fonction publique à travers la dématérialisation des actes», se désole-t-il, avant de dénoncer le caractère inéquitable du système de rémunération de la Fonction publique, en raison des nombreuses iniquités fondées sur les indemnités «faramineuses octroyées aux autres corps à l’exception des enseignants».
Cependant, se désole Saourou Sène, trois ans après la signature du protocole, aucune réponse structurelle n’a été apportée à cette vieille doléance. Selon le secrétaire général du Saemss, le lourd passif de ce bilan du monitoring est également ressenti à travers le statu quo noté par rapport à la matérialisation d’autres accords essentiels à la bonne marche de notre système éducatif, tels que la création du corps des administrateurs scolaires, la création du corps des PECEMG en EPS et le reversement des MEPS, la suppression des abris provisoires, la résorption du déficit d’enseignement.
L’As