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Contribution : Questions focales autour d’un monument

Le monument de la renaissance africaine est pour bientôt. Il aura fait couler plus d’encre que de béton en raison des dits et non-dits du projet qui est spécial dans les annales du monde non pas seulement pour son record en hauteur mais, parce que mettant en affaire deux actionnaires qui se confondent actuellement dans la temporalité : L’Etat du Sénégal symbolisé par son chef et le même chef à titre privé qui fait valoir sa propriété intellectuelle valorisée parait-il à hauteur de 35%. Dans le flou de ce montage, pour savoir si un chef d’Etat peut être coactionnaire avec le même Etat qu’il dirige, nous avons utilisé le seul projecteur qui vaille c'est-à-dire la constitution de la république du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Lundi 7 Décembre 2009 à 18:19 | | 4 commentaire(s)|

Contribution : Questions focales autour d’un monument
L’article 38 de la constitution du Sénégal stipule « La charge de Président de la République est incompatible avec l’appartenance à toute assemblée élective, Assemblée nationale ou assemblées locales, et avec l’exercice de toute autre fonction, publique ou privée, rémunérée. Toutefois, il a la faculté d’exercer des fonctions dans un parti politique ou d’être membre d’académies dans un des domaines du savoir. ». Selon cet article de notre loi fondamentale, la fonction de chef de l’Etat serait donc incompatible avec toute activité publique ou privée rémunérée. La rémunération en règle générale se fait par le salaire, les avantages mais aussi avec des dividendes pour le cas de la rétribution de l’actionnariat. Nous savons tous que dans la réalité, la fonction de chef d’Etat n’est pas gratuite. Elle est rémunérée en termes de salaire et autres avantages pour l’exercice exclusif de la fonction. Elle ne se rémunère pas en termes de dividendes puisque le chef de l’Etat n’est pas actionnaire de la république mais premier fonctionnaire ou administrateur de l’Etat. Un chef d’Etat est payé en salaire pour réfléchir et agir pour la nation. Les fruits de sa réflexion et les projets qu’il met en œuvre pour la nation sont rémunérés par le salaire qu’il perçoit et les avantages liés à sa fonction. La constitution sénégalaise ici qui interdit « toute autre fonction publique ou privée rémunérée » ne parle pas de salaire mais de rémunération au sens large qui peut revêtir plusieurs formes y compris certainement la rémunération de l’actionnariat. La question morale et légale est de savoir si un chef d’Etat en exercice peut, à coté du même l’Etat qu’il dirige, être actionnaire à titre privé et individuel dans un projet par lui décidé ? En somme, faire les parts et choisir en premier comme dans un cadre léonin. Le cadre léonin n’est pas un standard démocratique.
Les juristes et autres spécialistes du droit et des affaires pourraient certainement répondre à cette question de la possibilité de partenariat entre un chef d’Etat et le même Etat qu’il dirige. Les termes du contrat dans le projet du monument de la renaissance africaine ne sont pas connus du public et devraient l’être pour voir avec quel subterfuge l’article 38 de la constitution a été interprété (pour ne dire contourné) pour en arriver à cet actionnariat spécial au monde. Mais le Sénégal est lui-même un pays spécial qui semble tenir en entier aux décisions de laboratoire d’un maitre qui trouvera toujours des esprits assez imaginatifs pour peindre à vide dans l’atmosphère et ensuite essayer de convaincre la masse que l’apparence n’est pas la réalité perçue.
On nous a expliqué et réexpliqué comme dans une démarche d’autojustification que la rémunération des 35% d’action (propriété intellectuelle) du chef ira au projet « case des tous petits ». Est-ce que cette destination vers la « case des tous petits » est bien verrouillée en terme contractuel ou est-ce un simple engagement verbal que demain les héritiers légitimes de l’actionnaire minoritaire pourraient remettre en cause en fonction de leur station future dans la galaxie publique ou privée ? Cette question importante doit être élucidée par l’actionnaire minoritaire mais aussi par l’autre actionnaire majoritaire qu’est l’Etat. Comment dissocier les deux le temps de faire la lumière sur cet actionnariat. C’est le casse-tête sénégalais pour ne dire chinois auquel certainement les juristes feront face. Le projet « case des tous petits » qui est une des rares idées géniales de l’alternance ne doit pas simplement servir d’eau pour faire avaler la pilule. Est-ce qu’il est écrit en termes clairs irréfutables et inchangeables qu’ad vitam aeternam, les dividendes issus des 35% de l’actionnariat « privé » iront exclusivement à la case des tous petits ?

La réponse à cette question, sans donner tout le crédit à cette forme d’actionnariat en mettra certainement un tout petit peu pour ne serait-ce qu’en atténuer la senteur léonine. La fin fut-elle noble ne doit pas justifier tous les moyens surtout quand on donne l’impression d’écorcher la loi fondamentale qui restreint la fonction de chef de l’Etat dans les limites de la république.

Demain, le premier gouvernement post alternance ne va certainement pas dynamiter ce monument qui est déjà là et avec lequel il faudra faire mais, sans doute, cette formule d’actionnariat bizarre sera remise en cause en toute légitimité. Il y aura conflit au niveau des actionnaires.

Ce conflit peut être évité si la sagesse fait que les 35% soit versé tout de suite dans le patrimoine de la république quitte à verrouiller par une législation claire sur les clefs de répartition des bénéfices du monument pour assurer la pérennité du projet « case des tous petits » qui, géré en totale transparence, doit faire partie des consensus dynamiques.

Cette sagesse là qui verserait les 35% de l’actionnaire privé dans l’escarcelle de la république est une nécessité morale et légale si tant est que les motivations sont et ne sont que pour la république.


Il n’est pas sensé de signer ou de faire signer un contrat avec soi-même. Mais en levant un peu plus le voile sur cette forme spéciale exclusivement sénégalaise d’actionnariat, il y aura certainement de la matière à débat pour les juristes et les politiques.

Je crois qu’au-delà de la question d’opportunité du monument, le problème de l’actionnariat est plus focal. Le bissap est tiré, il faut le boire maintenant. Mais comment ?

Si la question de l’actionnariat n’est pas réglée tout de suite, la brèche sera béate de voir demain un chef d’Etat valoriser le fruit de sa réflexion contrairement à l’esprit de l’article 38 de notre loi fondamentale.

Ce point mérite plus d’attention que bien d’autres. C’est un point qui interpelle le droit et la morale qui, ici, se confondent pour dresser les limites de l’infranchissable.

mamadou ndione

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1.Posté par poussy cate le 07/12/2009 18:40 | Alerter
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1.Posté par Jack le 07/12/2009 16:21
et sa villa à Versailles que wade a fait retapée et embellir La vérité sur le Patrimoine de Abdoulaye WADE et de sa Famille en 2008

1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la VDN à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
5° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
6° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
7° - 30 Hectares de terrain dans aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée 60 milliards
8° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
9° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
10° - Une cité de 20 villas sur la Corniche, à hauteur de la villa de l'ex président Senghor. Valeur estimée 10 milliards
11° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade LSS. Valeur estimée : 1.750.000.000 f
12° - Un terrain de 100 hectares à Touba
13° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
14° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
15° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
16° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay
17° - Des vergers et champs cultivés d'à peu près 5000 hectares répartis dans différentes régions du Sénégal

18° - Une propriété à Versailles, en copropriété avec mon épouse, réfectionnée et étendue. Valeur estimée : 4 milliards
19° - Un immeuble de 4 étages à Paris XVIème. Valeur estimée : 8 milliards

20° - Une propriété à Montpellier - Une propriété à Bordeaux - Une villa en Côte d'Azur - Une villa à Orléans - Une maison de maître à Lille -


Une propriété dans le Michigan - Une propriété à New-Orléans
- Une propriété dans le Wisconsin - Un immeuble de 3 étages à New Jersey
21° - Un hôtel de 90 chambres à Casablanca - Un hôtel 60 chambres à Marrakech - Un hôtel de 48 chambres à Paris XIVème - un hôtel 50 chambres en Suisse

22° - Des actions dans les structures suivantes, soit directement ou indirectement : AIBD (20 % des actions totales) - DAPORT Sénégal (30 % des actions) - BEN LADEN Sénégal (20 % des actions) - Dakar Dem Dikk (80 % des actions totales) - SATTAR ( 30 % des actions) - OIL Libya
(30 % des actions) - ZAM ZAM (20 % des actions) - Jafza Sénégal (10 % des actions) - Veolia Sénégal (10 % des actions) - GECOM Industries (20 % des actions) - IRIS Sénégal ( 20 % des actions) - Expresso
Sénégal (15 % des actions) - DELARUE Sénégal (5 % des actions) - MEDIATIQUE Afrique (10 % des actions) - AFRICA SALT (10 % des actions) - DP World Sénégal (10 % des actions) - HENAN Chine Sénégal (10 % des actions) - OFFNOR Shipping Sénégal (20 % des actions) - SERPM (Société
d'Etude et de Réalisations des Phosphates de Matam, 25 % des actions) - Cabinet CICE (30 % des actions) -

23° - Divers comptes en banque, soit à son nom ou au nom de Abdullah Wad, ou au nom de Aboula Tzipi Wade ou au nom de Abadalaye Fabien Wade :
*** 4 comptes bancaires à Dubaï contenant respectivement : Commercial
Bank Of Dubaï => 32,5 millions de dollars - CityBank => 26,3 millions
de dollars - Emirate Bank => 16,1 millions de dollars - Standard
Chartered Bank => 10,9 millions de dollars
*** 2 comptes bancaires à Chypre : Bank of Cyprus => 22 millions de
dollars - Hellenic Bank => 14 millions de dollars
*** 4 comptes bancaires en France contenant respectivement : Société
Générale => 17,6 millions d'euros - BNP Paribas => 14,3 millions
d'euros - Ex-Credit Lyonnais => 8,2 millions d'euros - HSBC Paris =>
3,2 millions d'euros
*** 2 comptes bancaires aux USA : Bank of America => 6,2 millions de
dollars - HSBC => 2,8 millions de dollars
*** 2 comptes bancaires en Suisse : Banque Migros => 43 millions CHF -
Banque Coop => 65,2 millions CHF

24° - Un parti politique dont il est le seul actionnaire à 100 %. Le patrimoine mobilier et immobilier du parti est en copropriété avec son fils Karim Ada : 500 voitures Pickup, 150 voitures 4x4, 35 voitures 8x8, 1 avion 20 places, 1 Péniche, 1 Yacht stationné à Nice, 1 permanence neuve construite sur un terrain de 5000 m2

2.Posté par Dawood le 08/12/2009 07:14 | Alerter
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STATUE – IMAGE - PHOTO
On trouve un certain nombre de traditions du Prophète, paix et bénédiction soient sur lui, qui condamnent ceux qui font le “Taswir” (qui désigne la peinture d'images ou la sculpture de STATUES). Il a été étroitement associé (le Taswir) avec le paganisme ou polythéisme. Les gens avaient l'habitude de peindre des images et de sculpter des statues dans un souci de culte. L'islam, par conséquent, déclara le Taswir interdit en raison de son étroite association avec le “Shirk” ou polythéisme (association de partenaires avec Allah).
L'un des principes déclarés du “usul-u-fiqh” (ou Principes de la Jurisprudence Islamique), c'est que si quelque chose mène directement au “Haram”, il est alors tout aussi Haram. En d'autres termes, le Taswir était interdit précisément pour la raison que c'était un moyen conduisant au polythéisme.
Les musulmans ne reproduisent pas d'”Images", parce qu'ils croient que le Jour du Jugement, ils seront invités à mettre une âme dans les “images” qu'ils ont fait en défiant la création Divine. En outre, ils ne reproduisent pas d'”images” parce-que croyant que les Anges ne rentrerons pas là où elles sont localisées. Ceci est basé sur plusieurs “Hadiths” authentiques du Prophète Muhammad (PSL). Toutefois, dans la langue arabe, ce que nous appelons “Soura” (ou plus communément traduit par “image”) peut signifier plusieurs choses, et dans le contexte de l'interdiction, cela signifie une STATUE ou une sculpture d'un être vivant et non pas une image photographique. Par conséquent, alors que les STATUES sont interdites, les photos dans les magazines, télévisions, journaux, livres, etc... sont autorisées. De telles images peuvent cependant être interdites si elles dépeignent la nudité ou autres représentations indécentes. Quant aux dessins de portrait, ils sont également autorisés, mais il est préférable de les éviter à moins qu'il n'y ait une raison ou une nécessité de les faire.

3.Posté par Docteur FAlilou SENGHOR le 08/12/2009 11:04 | Alerter
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Ce texte de boy Ndione aborde ici les questions essentielles concernant l'argent qui appartient à la République et qui doit lui être retourné.

Tout le monde sait lorsqu'on parle d'accord synallagmatique, les contrats que l'on signe avec soit même sont exclus.

Aucune indulgence à l'égard du narcissisme wadien, ne saurait exonérer ce genre de démarche.

4.Posté par Galay le 08/12/2009 11:41 | Alerter
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Parler Avec Wade De Règles, De Principes, D' Ethique... C 'Est Perdre Son Temps.

Le Seul Langage Que Reconnait Wade Et Qu' il Accepte, C 'est La Confrontation Ouverte, Qu' Elle Soit Physique Ou Verbale...

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