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Convocation de Badara Gadiaga… : Le PDS exprime sa vive préoccupation face à la multiplication des arrestations

Le Parti Démocratique Sénégalais exprime sa vive préoccupation face à la multiplication des arrestations et convocations de citoyens sénégalais dans le cadre de simples prises de position ou débats politiques. Ces pratiques, qui rappellent les dérives d’un pouvoir autoritaire, traduisent une volonté manifeste d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins de répression des voix dissidentes.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Juillet 2025 à 23:02 | | 0 commentaire(s)|

Convocation de Badara Gadiaga… : Le PDS exprime sa vive préoccupation face à la multiplication des arrestations
Le PDS rappelle avec force que la liberté d’opinion et d’expression constitue l’un des piliers fondamentaux de toute démocratie véritable. Ce droit inaliénable ne peut être sacrifié au profit d’ une volonté de contrôle ou de silence imposé. En tant que parti profondément attaché à la consolidation démocratique du Sénégal, le PDS réaffirme sa détermination à défendre ces libertés fondamentales, conquises de haute lutte par les générations précédentes.

C’ est pourquoi nous appelons le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre ses responsabilités pour mettre un terme immédiat à ces convocations et arrestations injustifiées. Garantir un climat d’expression libre et apaisée est une condition essentielle à la cohésion nationale.

Le Parti Démocratique Sénégalais invite par ailleurs le gouvernement à se recentrer sur les véritables priorités du pays : la flambée du coût de la vie, la précarité sociale, le chômage des jeunes, la crise du système éducatif et sanitaire, ainsi que la nécessité d’une relance économique audacieuse.

Fidèle à son héritage et à son combat pour les libertés, le PDS apporte son plein soutien au chroniqueur Badara Gadiaga, convoqué ce jour à la police, et exige la libération immédiate de tous les prisonniers d ’ opinion. Le respect des droits fondamentaux n’est pas une option, c’est une exigence de l’État de droit.

Ousseynou Wade