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Couplage de la Présidentielle et des Législatives : Risques de dissolution de l’Assemblée...

Après l’examen en procédure d’urgence des affaires Karim Wade et Khalifa Sall, il est fort probable que le Président procède aussi à la dissolution de l’Assemblée et au couplage de la Présidentielle avec les Législatives.


Rédigé par leral.net le Mardi 11 Juillet 2023 à 17:37 | | 0 commentaire(s)|

Dans les prochains jours, l’Assemblée nationale sera saisie pour rétablir l’éligibilité de Khalifa Sall et de Karim Wade, en procédure d’urgence.

Participants lors du Dialogue national, les candidats de Taxaawu Sénégal et du Parti démocratique sénégalais (Pds) seront donc au rendez-vous de la Présidentielle du 25 février 2024. Ce sera peut-être l’un des derniers actes que pourrait poser cette législature.

Avant son départ, le Président Macky Sall, qui n’est pas candidat à sa succession, faut-il le rappeler, pourrait procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, qui aura déjà deux ans de vécu, ce mois de juillet. Légalement, le chef de l’Etat en à désormais le droit. Aujourd’hui, on risque cette éventualité.

Pour des raisons pratiques et de rationalisation des élections et du budget le couplage des élections présidentielles avec celles des Législatives, est en vue. Ce qui réduirait une partie du travail à son successeur, qui se devrait de toute façon, procéder à une dissolution de la législature actuelle, très polarisée.

D'après "Point Actu", élu en 2000, Me Abdoulaye Wade avait mis fin au mandat des députés, à qui ils restaient encore trois ans de mandat. Afin d’éviter de s’accommoder d’un Hémicycle composé en grande majorité de Socialistes défaits lors de son accession à la Présidence et pour ne pas courir un risque de blocage de ses actions par ces derniers, il avait pris une telle décision.

Pour éviter une élection quelques semaines après la tenue de la Présidentielle, cette décision permettrait de resserrer le calendrier électoral. Même s’il est en partance, Macky Sall s’est toujours plaint du cycle des scrutins, comme il l’a souligné dans son dernier discours à la Nation. Ces quatre dernières années, le Sénégal a organisé trois scrutins extrêmement coûteux : Présidentielle, Locales et Législatives.

Ousmane Wade