Des affrontements meurtriers ont eu lieu pendant les manifestations à Kinshasa. Le directeur du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme pour la République démocratique du Congo a déclaré à Reuters qu'il y avait des preuves "solides" selon lesquelles 20 civils avaient été tués dans des affrontements avec les forces de sécurité dans la capitale Kinshasa.
"Sur la question des décès, cela ne présage rien de bon," a affirmé José Maria Aranaz.
Selon le site Politico, trois manifestants avaient été tués plus tôt par des soldats dans la capitale.
Des sources onusiennes indiquent de fait que « plusieurs victimes confirmées » ont été recensées à Lubumbashi, dans le sud-est du pays, à Boma et à Matadi, dans l’Ouest.
Le mandat du président Joseph Kabila a officiellement pris fin lundi, mais les élections ont été reportées pour avril 2018 - motif de mécontentement des manifestants.
Nous suivons la situation de près pour plus d’information.
Leral.net