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DISGRACE DES MINISTRES : Wade en veut-il à Thiès ?

Les observateurs de la scène politique sont unanimes à reconnaître que l’élite politique thiéssoise est en disgrâce. Maintenue sous l’éteignoir, par la main du président de la République dont on a du mal à comprendre les raisons de ce que d’aucuns appellent la sanction infligée aux perdants. Ceci suite au revers des dernières locales, ou l’intelligentsia locale avait été laminée par Idrissa Seck. Une débâcle intervenue, au moment où Cheikh Hadjibou Soumaré occupait le poste de Premier ministre. S’agit-il de cela ? Apparemment non !parce que, bien avant cette dernière échéance, les limogeages avaient débutés.


Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Décembre 2009 à 23:14 | | 1 commentaire(s)|

DISGRACE DES MINISTRES  : Wade en veut-il à Thiès ?
Il s’agit surtout, de savoir quels sont les critères à faire valoir pour être éligibles, à certaines stations ? Le contexte est déterminant dans les choix de Wade, également l’engagement politique et la proximité avec la famille présidentielle. De huit (8) ministres entre 2007 et 2009, le landerneau libéral au niveau local n’en compte plus que deux (2) maintenant : Un dévalué, en l’occurrence Moustapha Sourang qui a laissé à l’avocat Me Amadou Lamine Sall le Ministère de la Justice pour un moins symbolique poste de ministre d’Etat, conseiller personnel du président de la République et l’indéboulonnable Abdoulaye Diop, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances.

LES LIMOGES : IDRISSA SECK

Idrissa Seck ancien Premier ministre, a ouvert la marche. C’était en 2004, suite à une crise que l’on avait vite fait d’imputer, à une dualité au sommet de l’Etat. Puis l’on a parlé de détournement d’objectif, concernant les chantiers de Thiès. Plus tard, le maire de Thiès fut inculpé et placé en détention, pendant près de six (6) mois pour détournement de fonds. Viré du gouvernement, traqué, il ne s’est jamais pourtant éloigné de son père spirituel qui lui reproche d’avoir tenté de voler à l’histoire, une page qui ne lui appartient pas. Le mot jamais étant banni du vocabulaire politique, les deux hommes conformément aux attentes de l’opinion, ont scellé leurs retrouvailles.
ABDOU FALL

Fort d’un extraordinaire bagou, serti d’un bon niveau intellectuel, cet inconditionnel de Wade, nommé ministre de la Santé, avait pour mission de détrôner Idrissa Seck à Thiès et ainsi conduire un nouveau processus de conquête des suffrages perdus. Mal lui en prit. Non seulement il ne releva le défi, mais par des sorties inexplicables, il s’aliéna l’antipathie des Thièssois qui le lui manifestèrent par un immense rejet. Wade en pâtit, ainsi que tous les plénipotentiaires de l’Etat de passage à Thiès, même les symboles n’ont pas été épargnés. Il fallait venger le sort réservé à Idy. Et maintenant ?

SERIGNE DIOP ET MOUSTAPHA SOURANG

Deux professeurs agrégés que le président de la République a cité pour être de probables successeurs sont eux aussi passés à la trappe. Serigne Diop, l’on se le rappelle était secrétaire Général du PDS/R (Parti démocratique sénégalais/Rénovation) sortie des flancs du Pds suite à la tentative avortée d’exclure Wade. C’était lors de la grave crise ayant opposé les deux hommes en 1978 et qui avait secoué leur famille politique. Au final, c’est lui qui fut exclu, puis réhabilité. Devenu ministre, il a été politiquement improductif. Sa voix est restée inaudible dans le concert de clameur qui a rythmé le microcosme libéral, en proie des fois à de graves convulsions. Concernant le professeur Sourang, Wade avait cru réussir le bon casting. Il a les dispositions intellectuelles et le soutien de puissants réseaux socio-politiques. En outre, il est un membre de la puissante confrérie mouride, une caution pour Wade. Hélas tous ses atouts sont relativisés par une timidité presque maladive, exploitée par une adversité qui l’a assimilé pour le perdre, à une mauvaise volonté, parfois à une posture de réticence. Malgré ses atouts, son influence n’est grande, hormis certains enseignants qu’il a su resauter. Dévalué pour la deuxième fois, jusqu’au simple rang de ministre d’Etat, conseiller personnel du président de la République, il n’a dû son salut, observe-t-on, qu’à son appartenance à la famille de Serigne Touba et la proximité des élections pour lesquelles, Wade veut s’approprier tous les suffrages possibles.
YAYE KENE GASSAMA ET SAPHIETOU THIAM

Toutes les deux ont fait long feu à la tête de leur ministère, victimes de leur non préparation à gérer d’aussi grands départements. Professeur d’université, Yaye Kene Gassama, n’en est pas moins novice en politique. Dès son avènement, elle a tenté de timides percées dans son fief de Diakhao, mais le talent n’y était pas et même la conquête d’un quartier lui était difficile. Attendu sur le plan des résultats, son ministère chargé de la Recherche scientifique, n’était doté d’un véritable budget pour la clientèle politique, des moyens qui auraient pu lui assurer un bel épanouissement. L’éphémère ministre de la Santé, estampillée «concrétiste» dans une ville où le rejet de ce mouvement s’amplifie, n’avait pas la tâche facile. Sa mission, d’abord politique puisque consistant à reconquérir les bastions aux mains des adversaires, s’en trouva dès l’abord fort compromise. Son message a eu du mal à passer. Finalement n’ayant pas recueilli la sympathie massive des libéraux, elle fut emportée, dit-on, par la guerre entre «concrétistes».

ABDOULAYE DIOP

Le rescapé. Le seul thièssois à durer aussi longtemps à son poste. Depuis l’avènement de l’alternance, il a été d’abord ministre délégué du Budget avant d’être à la tête du Ministère de l’Economie et des Finances. Politiquement inutile, la spéculation le concernant enfle, en se demandant pourquoi les autres, et pas lui, d’autant qu’il a les limites des autres. Hormis l’épisode de l’affaire dite des «chantiers de Thiès», pour lequel son fauteuil a tremblé, le ministre d’Etat, ministre des Finances, s’autorise une indépendance de ton et d’action qui n’est pas trop appréciée. On rapporte qu’il engage parfois des bras de fer avec la tutelle pour la sauvegarde de l’orthodoxie financière du pays. Cela n’explique pas les postures suicidaires qu’il lui arrive de prendre. Sa force ? Les terribles secrets qu’il détient !

LE CONTEXTE

Il y a comme, une volonté de Wade d’en découdre avec les Thièssois par ministres interposés. Apparemment, il en veut à ces derniers coupables de lui préférer Idrissa Seck. A la décharge des ministres limogés, force est de reconnaître qu’aucun leader politique n’est arrivé à gérer le puissant électorat de Wade au mieux de ses intérêts. A Thiès, midi de l’alternance, Idi a volé l’électorat et les autres n’ont pas su, le lui arracher. Après avoir déconstruit l’élite de son parti dans la capitale du rail, Wade est obligé de reconstruire dans la perspective de la prochaine présidentielle qui se prépare, dans une atmosphère de dépréciation politique avec un gouvernement acculé par les critiques, de tous les ordres. Critiques trouvant prétexte dans le marasme économique, et l’injustice érigée, en moyen de gouvernance. Pour corriger le tir, de nouvelles élites doivent être choisies, celles-ci doivent être capables de trouver les moyens de rompre avec le modèle en cours qui n’offre ni sécurité, ni solidarité, charriant de multiples frustrations : pour un ultime modèle érigé en priorité absolue, où tout doit être sacrifié pour l’obtention de la victoire en 2012.

Ousmane N’GOM
Conséquences de la spéculation sur les prix des produits alimentaires

Les ménages obligés d’augmenter leurs dépenses de 28%

L’impact de la spéculation sur les prix des denrées alimentaires à fait l’objet d’une étude réalisée par la direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Cette étude portée sur la spéculation par rapport à la dynamique des prix des produits alimentaires au Sénégal, a démontré que les marges des commerçants sont en grande partie responsables, des changements constatés dans l’évolution du prix à la consommation.

L’étude réalisée par des économistes, a permis de constater que les prix des denrées alimentaires connaissent des hausses anormales dues à leur augmentation irrégulière par les commerçants. Selon Alsim Fall, co-auteur de l’étude, ils ont utilisé ‘’un modèle théorique relativement récent, adapté à l’analyse de ce type de phénomène pour apprécier l’existence ou non de spéculation sur les prix des denrées alimentaires’’. A l’issue de cette application, les résultats ont confirmé la présence de spéculations sur les riz entier et brisé, le lait en poudre, ainsi que le maïs, qui sont des denrées dites ‘’impérissables’’. Entre 2006 et 2007, le prix du riz en gros à l’importation a diminué de 0,4%, alors que le prix à la consommation affiche une hausse de 7,1%, correspondant à une hausse substantielle des marges de 33%, nous apprend le document de synthèse. Nonobstant cette forte baisse, la marge par kg est restée largement, au-delà de sa valeur maximale de 22 francs par kg, telle que fixée par l’Etat en Avril 2008. Ainsi, l’évolution des marges qui n’est cohérent ni avec les prix de gros, ni avec sa valeur maximale légalement autorisée, peut se justifier par des comportements de rétention des produits, à des fin de spéculation. Le document nous informe aussi, que la consommation du riz brisé nécessite 40% de ressources supplémentaires qu’il n’en faudrait, en l’absence de spéculation et 28% au total sur les dépenses des consommateurs, consacrées aux produits alimentaires. Sur les mesures à prendre pour éradiquer ce phénomène, la direction de la DPEE s’avoue incompétente sur ce domaine et confie que les résultats de l’étude ont été envoyés Ministère du Commerce qui semble trouver la solution avec les boutiques de référence.
Soukeyna DIOP (stagiaire) la voix plus

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1.Posté par jean le 01/01/2010 18:38 | Alerter
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Je m appelle pascal catholique ,de pere et de mere et d arriere grand pere et mere,je m indigne du comportement du cardinal...Les dires du chef de l etat ne peuvent offencer que ceux qui veulent politiser...Monsieur souvenez vous il y a de cela plusieurs annees ,un pretre du diocese de thies avait ecrit une lettre a adbou diouf suite a l arrestation de l abbe augustin senghor ,ce dernier a ete sactionne par vous meme et alors wade c est un chef d etat...Dans l eglise meme il y a des discriminations,les sereres sont servis au detriment des autres tout le monde le sait...La presence des pierres dans l anceinte de l eglise c est une honte pour les vrais catho...Jesus n a jamais prone la violence,vous ne pouvez manipuler personne...Au vatican il y a des chomeurs,combien de fermes fonctionnelles vous aviez realiser ?


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