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Déclaration de patrimoine : 400 personnalités de l’État, y compris Macky Sall, invitées à déclarer leurs fortunes

Dans son rapport intitulé «Sénégal : un modèle démocratique africain en déclin», le Think Tank Afrikajom Center d’Alioune Tine a demandé à 400 personnalités de l’État, responsables d’un budget de plus d’un milliard de francs Cfa, de déclarer leur patrimoine à l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).


Rédigé par leral.net le Samedi 13 Mai 2023 à 11:30 | | 0 commentaire(s)|

Selon un document, le Centre régional de formation et de recherche a soulevé des problèmes sur le fonctionnement de l’Ofnac. Il fait savoir que 400 personnes doivent déclarer leur patrimoine à l’Ofnac, y compris le président de la République, Macky Sall. «Le problème de la déclaration de patrimoine se pose toujours, puisque quatre cent (400) personnalités de l’État, responsables d’un budget de plus d’un milliard FCfa, doivent déclarer leur patrimoine à l’Ofnac», a-t-on lu dans le document.

D’après Afrikajom center, «le président de la République doit faire une déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel». L’Ong d'Alioune Tine d’expliquer : «En effet, selon l’article 37 al.3 de la Constitution, «le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique».

Mieux, ajoute l’organisation : «Outre la Constitution qui, elle, ne s’intéresse que de manière lapidaire au président de la République, il y a la loi 2014-17 et son décret d’application, qui régissent de manière beaucoup plus complète toutes les autres autorités publiques qui, contrairement au président de la République, doivent faire leur déclaration devant l’Ofnac».

Pour Afrikajom, malgré que l’Ofnac est «un géant aux pieds d’argile, doté de prérogatives de saisine directe du Parquet», ses rapports transmis au Parquet «n’ont quasiment connu aucune suite judiciaire palpable». Après la remise de ses rapports, l’entité dirigée par l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, «n’est même pas informé des classements sans suite des rapports déposés auprès du Procureur de la République».





Tribune