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Découverte morte dans les filaos de Tivaouane Peulh: Dieynaba Traoré était une femme pleine de vie

Elle était portée disparue depuis 2 jours. Les photos et vidéos de Dieynaba Traoré ont fait le tour du monde sur les réseaux sociaux, dans l’espoir de la revoir saine et sauve. Malheureusement, elle a été retrouvée morte, son corps jeté dans le bassin qui se trouve en face des filaos de Tivaouane Peulh, dans des circonstances douteuses. En effet, la chaîne en or qu’elle portait au cou, était toujours sur elle. Sa perruque en cheveux naturels également. Des tessons de bouteille ont été retrouvés auprès de son corps. Ce qui signifie qu’elle n’a pas été victime d’une agression, mais plutôt d’un meurtre prémédité. D’ailleurs, d’après les premiers éléments de l’enquête, tout indique que la défunte a été tuée avec un objet tranchant. Plusieurs coups ont été administrés à la victime au niveau de la nuque, de la gorge et de l’oreille gauche. Actuellement, l’enquête suit son cours pour élucider cette affaire de meurtre odieux. Ses proches témoignent…



Rédigé par leral.net le Vendredi 4 Juin 2021 à 12:33 | | 0 commentaire(s)|

Découverte morte dans les filaos de Tivaouane Peulh: Dieynaba Traoré était une femme pleine de vie
C’est la tristesse, l’émoi et la consternation aux Parcelles assainies, avec l’annonce du décès de la charmante Dieynaba Traoré, plus connue sous le pseudo de Tenneng comme aimait l’appeler ses proches. Partie à la fleur de l’âge, Dieynaba Traoré laisse un vide. Son goût pour la vie, sa beauté, sa bonté et sa jeunesse, marqueront à jamais ses proches.

Amina Sanokho, grande soeur de Dieynaba Traoré, affirme que la défunte a été vue pour la dernière fois, dimanche dernier. « Nous habitons à l’unité 21, villa N° 323. En quittant le domicile dimanche soir, elle nous avait dit qu’elle partait à Soumbédioune pour manger des ‘’poissons braisés’’. Et depuis lors, on ne l’a pas revue jusqu’à l’annonce de son décès. Au début, on n’avait pas cru que c’était elle. On a simplement entendu des rumeurs sur une toubab qui a été tuée à Tivaoune Peulh, mais on n’a jamais songé que c’était elle.

Depuis qu’elle a disparu, je l’ai appelée à multiples reprises. Mais elle était injoignable. C’est seulement hier, tard dans la nuit, qu’un de mes frères est venu à la maison, pour nous annoncer que le corps retrouvé à Tivaoune Peulh était celui de Dieynaba. C’est un coup très dur pour toute la famille. Ma sœur était d’une gentillesse incommensurable. Elle était l’amie de tout le monde. Je me demande qui doit avoir une si grande haine envers elle, pour l’assassiner de cette matière si atroce.

Au nom de toute la famille, nous demandons que cette affaire soit rapidement élucidée et que le coupable soit puni. Je ne maîtrise pas très bien ses fréquentations, mais je ne sais pas si le coupable a agi par jalousie ou par méchanceté. Lorsque son corps a été découvert, sa chaîne en or était sur elle, sa perruque en cheveux naturels également. Seul, son téléphone portable n’a pas été retrouvé. C’est la raison pour laquelle, je pense que ma sœur n’a pas été victime d’une agression, mais d’un coup monté et d’un assassinat.
»

Son enfant ne révéra plus le sourire de sa mère…

« C’était une bonne personne qui avait toute la vie devant elle. Jusqu’à présent, je n’arrive pas à surmonter cette épreuve. J’ai été parmi les premières personnes à publier sa photo sur Facebook et Whatshapp. Mais je n’ai jamais imaginé qu’on la retrouverait en de telles circonstances », témoigne sa meilleure amie, Bintou Rassoul. La défunte était une femme pleine de vie. Agée de 22 ans, elle se faisait distinguer par sa beauté et son élégance. Divorcée, elle était mère d’un garçon de 5 ans.

Une femme battante, qui ne savait que travailler…

Selon toujours son entourage, la défunte était une battante, qui travaillait dur pour gagner sa vie à la sueur de son front. Après son divorce, elle avait rejoint le domicile de sa tante à l’unité 21 des P.A, avant de déménager dans un appartement à Nord Foire, en face du terrain de basket où elle logeait seule.

Elle gérait également une boutique d’onglerie au marché Dior, où elle faisait de la pédicure, manucure et des poses cils etc….. Elle vendait également des produits ‘’Khéssal’’ et des linges de corps.

Elle s’est mariée très jeune…

« J’ai été sa patronne dans mon salon de coiffure qui se trouvait à l’unité 21 des Parcelles Assainies. A l’époque, elle vivait une idylle avec celui qui deviendra son époux, avant qu’ils ne divorcent. Franchement, je peux témoigner que c’était une bonne fille et de bonnes mœurs. Elle avait toute la vie devant elle. A chaque fois que tu la voyais, c’est son sourire qui se distinguait en premier. Sa mort m’a surprise et m’a fait très mal », affirme Coumba Diop, gérante d’un salon de coiffure.





Le Témoin

Mame Fatou Kébé