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Dernier Conseil supérieur de la magistrature: Une protestation de magistrats contre une « injustice » de la justice en perspective

Une gestion sobre et vertueuse et le principe de la transparence ne seraient peut-être pas l’affaire de tous. Le dernier Conseil supérieur de la magistrature semble être une illustration. Ainsi, des langues fourchues évoquent un partage de gâteaux entre amis et parrains. Une option au risque de compromettre la crédibilité d’un corps au cœur du système judiciaire.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Juin 2020 à 19:37 | | 0 commentaire(s)|

Dernier Conseil supérieur de la magistrature: Une protestation de magistrats contre une « injustice » de la justice en perspective
La magistrature, une centralité du système judiciaire s’expose à une polémique interne. Des frustrés, laissés en rade se plaignent de la bombe, injustement, posée par le dernier Conseil supérieur de la magistrature. Loin d’avoir un traitement équitable, le Conseil aurait procédé à du favoritisme sans équivoque.

Une source de Leral, bien imprégnée des réalités de l’environnement judiciaire révèle des risques de trouble, des grincements de dents de certains magistrats moins gradés que d’autres, nommés à des postes de responsabilités très stratégiques. Ces frustrés, laissés en rade, rouspètent et risquent de se signaler de manière ouverte pour protester contre une injustice de la justice.

Ainsi, il a été constaté qu’au niveau de la Cour Suprême, les magistrats n'apprécient pas la nomination du nouveau Procureur Général. Alors que des parquetiers plus anciens, dénonce-t-on, sont oubliés. Et cette colère des magistrats de la Cour Suprême est accentuée par la nomination à l'administration centrale de nouveaux directeurs, moins anciens en grade qu'eux.

A cet effet, les magistrats en service au ministère, fustigent-ils, se sont partagé les postes juteux avec leurs amis. Des mesures incompréhensibles à l'allure d’un règlement de comptes ont été prises. Et ces nominations ont accentué la frustration de certains juges. Alors, si l'on n'y prend garde ça risque de bouger grave...

Ousmane Wade