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Des Policiers soupçonnés d’avoir frappé un supporter Niçois: Une enquête préliminaire ouverte

Venu assister samedi au match de Nice à Montpellier, un supporter du Gym assure avoir été violemment frappé par des policiers héraultais. Victime d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance, il a été jugé en comparution immédiate, avant d'être relaxé.


Rédigé par leral.net le Vendredi 28 Septembre 2018 à 09:48 | | 0 commentaire(s)|

Une enquête préliminaire a été ouverte après l'agression présumée, commise par des policiers montpelliérains, soupçonnés d'avoir passé à tabac un supporter de Nice, en marge du match entre Montpellier et le club azuréen (1-0), samedi, à l'occasion de la 6e journée de Ligue 1. "Nous avons ouvert une enquête préliminaire pour ces faits de violence avec la circonstance aggravante qu'il s'agit de dépositaires de l'autorité publique", a indiqué à l'AFP le procureur de Montpellier Christophe Barret.

Le supporter niçois, accusé de violences aggravées par la police, avait été placé en garde à vue, puis présenté en comparution immédiate lundi. "Lors de l'audience, le président a fait visionner la vidéo et, il apparaît de manière à peu près certaine qu'il reçoit des coups qu'il n'avait pas à recevoir", a précisé Christophe Barret. L'IGPN (Inspection générale de la Police nationale) a été saisie "notamment pour déterminer qui a porté les coups". Le supporter, lui, a été relaxé.

Traumatisme crânien avec perte de connaissance
Il a raconté dans les colonnes de Nice-Matin qu'un policier l'avait insulté au moment de la fouille à l'entrée du stade: "C'est à ce moment-là que je lui réponds et je lui demande de mieux me parler. Le policier m'attrape à la gorge et me fait reculer de plusieurs mètres, avant de me plaquer contre le grillage. Je me retrouve encerclé par dix agents de la SIR (section d'intervention rapide)". D'après son témoignage, il aurait ensuite perdu connaissance, avant de se faire frapper par une dizaine de policiers.

"Je ne pouvais plus bouger, j'ai essayé de me débattre, ça a duré entre 30 et 40 secondes avant que je perde connaissance", a-t-il ajouté, estimant que "ça ressemblait à un guet-apens". "Ils se sont dit, on va s'en faire un pour l'exemple", a-t-il confié.

Ses examens médicaux passés lors de sa détention ont montré qu'il souffre, entre autres, d'un traumatisme crânien avec perte de connaissance, d'une fracture au nez et à l’œil. Soutenu par l'OGC Nice, il a porté plainte contre les agents de la force publique.

Rmc