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Deux Camerounais arrêtés pour escroquerie sur des œuvres d’art estimées à 750 millions de Fcfa

L’artisan camerounais, Adamou Mouchikpou et son compatriote, moniteur de sport, Mouhamed Moustapha Nsangou Noumbagna, ont pris leurs marques à la prison centrale de Rebeuss. Voulant gruger plusieurs Sénégalais et un Egyptien, ils leur avaient proposé des œuvres d’art estimées à 750 millions de Fcfa. Deux de leurs acolytes qu’ils faisaient passer pour des Américains pour faire monter les enchères, sont activement recherchés.


Rédigé par leral.net le Mardi 30 Octobre 2018 à 11:29 | | 0 commentaire(s)|

Adamou Mouchikpou est de ces Camerounais qui ont choisi de monnayer leurs talents au Sénégal. Né le 9 avril 1982, il s’activait dans l’artisanat. Comme lui, son compatriote, moniteur de sport, Mouhamed Moustapha Nsnagou Noumbagna, né en 1989, à Douala, vivait au Sénégal.

De l’économie des faits délictuels qui leur ont ouvert les portes de la prison centrale de Rebeuss, il ressort qu’Adamou avait été hébergé par Mouhalmed M. N. à la Cité Avion (Ouakam). Seulement, l’artisanat ne nourrissant plus son homme, Adamou Mouchikpou a fait parler son imagination fertile et peaufiné un plan pouvant lui rapporter un pactole considérable.

Son deal s’articule comme suit : proposer à des passionnés d’œuvres d’art nantis, le bradage d’un patrimoine culturel (statuettes) d’une province camerounaise à la valeur historique incommensurable. Pour donner corps à ce deal, Adamou décide d’opérer en intelligence avec M. Noumbagna. Ainsi, ils ont convenu d’impliquer à leur cause, deux autres complices qu’ils présenteront comme étant des citoyens américains : Walter Williams Jenkins et Steven Bradon.

A ce jeu, Adamou prend en compte les moindres détails. Deux faux documents d’indentification américaine sont fournis à Jenkins et Bradon. Mieux, pour transférer les montants escroqués avec la vente desdites œuvres d’art, Adamou a mis en avant son acolyte M. Noumbagna, détenteur d’une fausse carte d’identité nationale sénégalaise au nom de Moustapha Diao, né le 1er février 1987, à Bogal.






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