Selon les populations trouvées sur les lieux, c’est plus la spéculation foncière et la dilapidation des terres de la commune qui sont à l’origine de la colère des jeunes. Et moins une quelconque hostilité à l’endroit de la communauté chrétienne partie intégrante de la commune de Diamagueune Sicap-Mbao. Sur l’origine de cette manifestation, il faut relever que tout a dégénéré après qu’un terrain réservé pour accueillir un ouvrage collectif et sur lequel les jeunes faisaient leurs activités sportives a été octroyé à la communauté chrétienne. C’était alors suffisant pour déclencher l’ire des jeunes appuyés par les populations. Relevons que l’affectation de cet espace avait pour but de réparer un tort. Car dans le passé, des politiciens avaient fait main basse sur un autre terrain appartenant à la communauté chrétienne. Cette derniére a d’ailleurs dénoncé hier des pratiques orchestrées par le Pds, accusé d’avoir, pour des considérations politiques, bradé le terrain sur lequel il avait été prévu la construction d’une Eglise.
Du côté des autorités administratives de Pikine, le préfet Alioune Aïdara, joint au téléphone, est resté ferme. «Ce terrain appartient à la communauté catholique et force restera à la loi», a dit l’autorité.
L'Obs
Du côté des autorités administratives de Pikine, le préfet Alioune Aïdara, joint au téléphone, est resté ferme. «Ce terrain appartient à la communauté catholique et force restera à la loi», a dit l’autorité.
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