Sokhna Mously Dieng est élève en classe de Terminale L’ au lycée de Taïba Moutoupha, une commune du département de Diourbel. Studieuse, cette candidate au baccalauréat session juillet 2023 ne pourra malheureusement pas passer cet examen. La faute : un extrait de naissance défectueux. Ce qui n’est pas de sa faute, encore moins de celle de ses parents. Mais plutôt celle du service de l’état-civil de Diourbel.
Son extrait était un doublon avec l’extrait d’une autre personne qui réside à Dakar. Elles ont le même numéro enregistré au service de l’état-civil de Diourbel. Son proviseur, soucieux de voir son établissement obtenir de bons résultats, s’est battu bec et ongles, jusqu’à ce que la situation de cette élève soit réglée.
Après cette péripétie qui a duré plusieurs jours, le chef de l’établissement s’est vu refuser au niveau de l’Office du baccalauréat, la candidature de son élève, sous le prétexte que les jurys ont été déjà constitués. Avec l’informatisation du baccalauréat, les agents de l’office peuvent bel et bien, renseigne un enseignant, «l’insérer dans un jury».
Le président de la République, l’espoir ultime
Mously Dieng risque, non pas par sa faute de perdre une année d’études. Alors que depuis plusieurs années, le Sénégal a fait de l’éducation des filles, une priorité. Certains acteurs de l’Education se demandent si les services de l’Office du Bac, qui refusent à cette fille de passer les épreuves du baccalauréat, ont mesuré «le choc émotionnel que cela peut installer chez elle».
Cette élève, sauf autorisation du chef de l’Etat, n’aura pas la chance de faire cet examen, qui va couronner 12 ans de scolarité. Courageuse, elle continue de venir suivre les cours et a même eu une moyenne qui dépasse 11/20. Les parents et professeurs de Mously Dieng n’ont qu’un seul recours, c’est le président de la République, qui pourrait demander une dérogation spéciale pour que cette fille puisse passer le baccalauréat lors de la session de juillet. Ou tout au moins, lui permettre de se rattraper à la session de remplacement prévue au mois d’octobre.
Le silence de l’Office du Bac
Du côté de l’Office du baccalauréat, il est impossible d’entrer en contact avec le directeur et cela, malgré les appels et les messages restés sans suite. A noter que la commune de Taïba Moutoupha fait partie de l’arrondissement de Ndindy, une localité du département de Diourbel.
Son maire est Ibrahima Ndour, ancien directeur de l’enseignement moyen secondaire général du ministère de l’Education nationale. C’est lui qui s’est battu pour que cette collectivité territoriale obtienne un lycée. La mise en place de cet établissement, a permis de réduire drastiquement le taux d’abandon et de déperdition scolaire.
Bes Bi
Son extrait était un doublon avec l’extrait d’une autre personne qui réside à Dakar. Elles ont le même numéro enregistré au service de l’état-civil de Diourbel. Son proviseur, soucieux de voir son établissement obtenir de bons résultats, s’est battu bec et ongles, jusqu’à ce que la situation de cette élève soit réglée.
Après cette péripétie qui a duré plusieurs jours, le chef de l’établissement s’est vu refuser au niveau de l’Office du baccalauréat, la candidature de son élève, sous le prétexte que les jurys ont été déjà constitués. Avec l’informatisation du baccalauréat, les agents de l’office peuvent bel et bien, renseigne un enseignant, «l’insérer dans un jury».
Le président de la République, l’espoir ultime
Mously Dieng risque, non pas par sa faute de perdre une année d’études. Alors que depuis plusieurs années, le Sénégal a fait de l’éducation des filles, une priorité. Certains acteurs de l’Education se demandent si les services de l’Office du Bac, qui refusent à cette fille de passer les épreuves du baccalauréat, ont mesuré «le choc émotionnel que cela peut installer chez elle».
Cette élève, sauf autorisation du chef de l’Etat, n’aura pas la chance de faire cet examen, qui va couronner 12 ans de scolarité. Courageuse, elle continue de venir suivre les cours et a même eu une moyenne qui dépasse 11/20. Les parents et professeurs de Mously Dieng n’ont qu’un seul recours, c’est le président de la République, qui pourrait demander une dérogation spéciale pour que cette fille puisse passer le baccalauréat lors de la session de juillet. Ou tout au moins, lui permettre de se rattraper à la session de remplacement prévue au mois d’octobre.
Le silence de l’Office du Bac
Du côté de l’Office du baccalauréat, il est impossible d’entrer en contact avec le directeur et cela, malgré les appels et les messages restés sans suite. A noter que la commune de Taïba Moutoupha fait partie de l’arrondissement de Ndindy, une localité du département de Diourbel.
Son maire est Ibrahima Ndour, ancien directeur de l’enseignement moyen secondaire général du ministère de l’Education nationale. C’est lui qui s’est battu pour que cette collectivité territoriale obtienne un lycée. La mise en place de cet établissement, a permis de réduire drastiquement le taux d’abandon et de déperdition scolaire.
Bes Bi