« Il y a une sorte d’attirance de Washington pour le Sénégal, confirme Nicolas Gachon, spécialiste des États-Unis à l’université Paul-Valéry de Montpellier 3. C’est en partie lié à la force du symbole que représente ce pays. Il y a par exemple une très forte charge mémorielle attachée à l’île de Gorée, en raison de la traite esclavagiste, et c’est très important pour la communauté noire américaine. »
En 2013, Barack Obama, premier président noir des États-Unis, s’y était d’ailleurs rendu en compagnie de son épouse Michelle et de leurs deux filles. « i[C’est un moment très fort. Évidemment, pour un Africain-américain, [pour] un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits à travers le monde ]i», avait-il déclaré.
« C’est un îlot de stabilité dans une région très troublée, résume Gachon. Les relations interreligieuses y fonctionnent bien, surtout en ces temps où l’Islam est si souvent instrumentalisé et associé au terrorisme. »
La question sécuritaire pèse aussi. C’est, d’ailleurs, affirme Dame Babou, journaliste sénégalais installé depuis trente ans aux États-Unis et expert en relations publiques, « i[la raison la plus importante. Tout le reste vient après. Sa position géographique est stratégique pour les Américains : Dakar s’ouvre sur l’océan Atlantique et se trouve à quelques jours de bateau de Boston [dix, selon Searates, un outil de tracking de conteneurs]. Les Américains ont toujours voulu y avoir un pied-à-terre pour leurs forces de défense. ]i»
Depuis Bill Clinton en 1998, le Sénégal est l’un des rares pays francophones à avoir accueilli, à tour de rôle, presque tous les présidents américains ou leurs secrétaires d’État.
En 2013, Barack Obama, premier président noir des États-Unis, s’y était d’ailleurs rendu en compagnie de son épouse Michelle et de leurs deux filles. « i[C’est un moment très fort. Évidemment, pour un Africain-américain, [pour] un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits à travers le monde ]i», avait-il déclaré.
« C’est un îlot de stabilité dans une région très troublée, résume Gachon. Les relations interreligieuses y fonctionnent bien, surtout en ces temps où l’Islam est si souvent instrumentalisé et associé au terrorisme. »
La question sécuritaire pèse aussi. C’est, d’ailleurs, affirme Dame Babou, journaliste sénégalais installé depuis trente ans aux États-Unis et expert en relations publiques, « i[la raison la plus importante. Tout le reste vient après. Sa position géographique est stratégique pour les Américains : Dakar s’ouvre sur l’océan Atlantique et se trouve à quelques jours de bateau de Boston [dix, selon Searates, un outil de tracking de conteneurs]. Les Américains ont toujours voulu y avoir un pied-à-terre pour leurs forces de défense. ]i»
Depuis Bill Clinton en 1998, le Sénégal est l’un des rares pays francophones à avoir accueilli, à tour de rôle, presque tous les présidents américains ou leurs secrétaires d’État.