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Distribution de faux billets: L’italien Nicolas Diamantidis écope d’un an ferme

Bineta Sall, Ibrahima Faye et Nicolas Diamantidis de nationalité italienne, ont été attraits hier devant la barre du Tribunal de Grande instance de Dakar, pour association de malfaiteurs et tentative de distribution de faux billets de banque. Plus chanceux, les deux premiers n’ont pris que deux ans dont un mois ferme, au moment où le ressortissant italien devra rester en prison pendant un an.


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Mai 2021 à 09:39 | | 0 commentaire(s)|

Distribution de faux billets: L’italien Nicolas Diamantidis écope d’un an ferme
Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar n’a pas été tendre avec Nicolas Diamantidis. Il l’a condamné à 2 ans de prison dont un an ferme, alors que ses complices Bineta Sall et Ibrahima Faye n’ont écopé que de deux ans dont un mois ferme. Ils ont été jugé pour association de malfaiteurs et tentative de distribution de faux billets de banque.

D’après les débats d’audience, tout est parti de l’appel anonyme qu’aurait reçu la police. L’interlocuteur faisait état d’un réseau de falsification de billets de banque qui est en train de s’installer à Dakar, avant de filer le nom et l’adresse de la coiffeuse Bineta Sall. C’est ainsi que les agents enquêteurs se sont transportés sur les lieux.

Arrêtée, elle a vendu la mèche en soutenant que c’est son ami Nicolas Diamantidis qui lui a demandé de lui chercher une machine pour multiplier de faux billets. Des aveux confirmés par Nicolas Diamantidis et Ibrahima Faye après leur interpellation. Mais devant le prétoire, les prévenus ont complètement retourné leur veste.

Bineta Sall dit avoir connu Nicolas Diamantidis depuis 2019. Et d’après elle, ce dernier qui se trouve être son petit ami, lui a demandé de chercher une machine pour compter de l’argent. C’est ainsi qu’elle s’est adressée à une de ses connaissances, en l’occurrence Ibrahima Faye.

Mais ce dernier s’est inscrit en faux contre de telles accusations. Il prétend n’avoir connu le vrai nom de la dame qu’à la police.

«Elle m’a appelé pour me parler de machine sans me dire qu’elle habitait avec Nicolas Diamantidis qui est son amant», a-t-il soutenu, en précisant que l’Italien n’a jamais voulu qu’il mette les pieds chez lui. «Mieux, il ne m’a jamais communiqué son adresse. Je travaille avec Nicolas dans le cadre du bâtiment. Je ne verse pas dans les affaires de faux billets. Je suis innocent», a-t-il clamé.

Décrit comme le cerveau de la bande, Nicolas Diamantidis, près de la soixantaine, dit avoir émis le besoin de disposer d’une imprimante pour ses partenaires, dans le cadre de leur travail. Mais le ministère public n’est pas convaincu. D’après lui, Il ne voulait pas que les agents enquêteurs sachent où il loge pour éviter la saisie du matériel de confection des faux billets de banque.

«Il y a association de malfaiteurs et tentative de fabrication de billets contrefaits. Car ils ont tous avoué à l’enquête, même s’ils ont changé de version à la barre», dit-il, avant de requérir 2 ans ferme contre tous. La défense assurée par Me Djigo indique que rien ne prouve la tentative dans ce dossier, car on n’a rien trouvé par devers son client, ni de faux papiers ni de machine, ni d’échantillons.

Il a plaidé la relaxe pure et simple de son client qui, finalement, a écopé de 2 ans dont un an ferme, contrairement à ses co-prévenus, Ibrahima Faye et Bineta Sall qui ont été condamnés à 2 ans dont un mois ferme.




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