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ELEVE EN CLASSE DE SECONDE, ABDOUL SALAM DIA REUSSIT A SOUSTRAIRE 4 MILLIONS DE FRANCS A LA CBAO

Elève en classe de seconde et âgé de 19 ans, Abdoul Salam Dia a comparu, lundi, à l’audience des flagrants délits du tribunal de Grande instance de Dakar. Le prévenu avait soustrait frauduleusement 4 millions de francs Cfa à la banque Cbao. L’affaire est mise en délibéré.


Rédigé par leral.net le Mercredi 24 Juillet 2019 à 12:17 | | 0 commentaire(s)|

Attrait hier à la barre, l’indélicat jeune homme a nié les faits qui lui sont reprochés. Pris en possession d’un sachet contenant 30 millions de francs Cfa au siège de la Cbao, le prévenu a déclaré à la barre des flagrants délits qu’il voulait voyager. « J’avais décidé de faire une formation professionnelle et j’avais besoin de 4 millions », a-t-il dit.

Avant de commettre son forfait, le prévenu a fait l’étude des lieux. « Je regrette mon acte. Parfois, je suis nerveux, agressif et pose des actes que je n’arrive pas à m’expliquer », s’est défendu le jeune prévenu. Il a demandé l’application de la loi pénale. Quant à l’avocat de la défense, qui déclare être ébahie, elle s’est demandé comment une personne lucide peut s’introduire en plein jour au siège de la banque Cbao et y dérober 4 millions de francs. Elle a ainsi plaidé la jurisprudence de l’article 50 du code pénal pour son client, qui est un déficient mental comme l’atteste son dossier médical.

Pour la défense, condamner un dément est injuste, car celui-ci n’est pas responsable de ses faits. « La fonction de la peine est la réformation pour revenir dans la société. Il n’est pas utile de condamner un malade mental », a fait savoir la robe noire avant de s’en prendre à la légèreté sécuritaire de la banque, qui a laissé 30 millions sur une table. « Mon client n’ayant pas toutes ses capacités mentales ,a escaladé le box pour prendre les 30 millions. Où était la sécurité ? », a demandé l’avocat.

Au terme de sa plaidoirie, elle a demandé une application bienveillante de la loi pénale au bénéfice de son client si les faits lui sont imputables, surtout que même à la barre, on a constaté l’imprudence des gendarmes, le prévenu ayant quitté le box des accusés pour venir s’asseoir à la place du public. L’affaire est mise en délibéré.
 

La rédaction de leral...