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Ebola « peut régler en trois mois » les problèmes d'immigration, selon Jean-Marie Le Pen

Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Mai 2014 à 12:49 | | 0 commentaire(s)|

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national (FN) et candidat aux éléctions européennes dans la circonscription Sud-Est, a des idées radicales pour contrer « l'explosion démographique ». Radicales voire infectieuses. « Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois », a-t-il lancé lors d'une discussion mardi 20 mai, avant un discours prévu au Palais de l'Europe du parc Chanot de Marseille.


M. Le Pen, qui discutait avec le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, répétait alors en petit comité les grands axes de sa politique migratoire. Face au « risque de submersion » de la France par l'immigration et au « remplacement de la population qui est en cours » à cause notamment de la « faible natalité du continent européen », l'ancien patron du FN a accusé ceux qui « ont des yeux et ne voient pas ». « Ils ont des oreilles et n'entendent pas », a-t-il mis en garde, citant un livre de la démographe Michèle Tribalat, Les yeux grands fermés : l'immigration en France.

« Il n'est jamais trop tard », lui a répondu Marc-Etienne Lansade. « Il n'est jamais trop tard, mais il est bien trop tard quand même », a déploré l'eurodéputé frontiste, avant d'en appeler au virus mortel réapparu ces derniers mois en Afrique.

« MARSEILLE EST LE SYMBOLE QUE SCHENGEN EST UNE ERREUR »

Pour l'ancien candidat à la présidentielle, « l'Europe n'est plus qu'un radeau de la Méduse dans lequel nous avons de l'eau jusqu'à la poitrine ». Ce « phénomène d'immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir jusque dans nos propres rangs – pas au FN mais en France – de nombreux et nouveaux fidèles », a-t-il martelé à la tribune du Palais de l'Europe.

Marine Le Pen, qui s'exprimait ensuite, a loué « Marseille, toujours à l'avant-garde du pays », qui a fait élire en mars dans le 7e secteur un maire frontiste, Stéphane Ravier, sous les applaudissements du public qui scandait : « On est chez nous. »

« Marseille est le symbole que Schengen est une erreur, une faute, une monstruosité », a déclaré la députée européenne sortante, candidate à sa réélection dans la circonscription Nord-Est.