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El Hadj Diouf: Le Ballon d’Or africain, «un titre d’ambassadeur»

Le titre de meilleur footballeur africain décerné par la Confédération africaine de football (CAF), donne au lauréat une reconnaissance et un certain prestige en Afrique et dans le monde en général, a déclaré à l’APS, El Hadj Diouf, double Ballon d’or africain en 2001 et 2002.


Rédigé par leral.net le Mardi 7 Janvier 2020 à 21:38 | | 0 commentaire(s)|

« C’est une grande fierté mais aussi un certain poids parce qu’on se dit qu’on devient ambassadeur de tout un continent », a expliqué
l’ancien capitaine des "Lions" dans un entretien avec l’APS. Le Ballon d’or africain est « aussi une grande fierté, on se dit quand même, on
vient de me nommer à la place de numéro 1 africain, sur tout un continent qui déborde de qualités et de talents
», a retenu l’ancien international, actuellement en Egypte pour la cérémonie des CAF Awards prévue ce mardi à Hurghada, à 500 km du Caire, la capitale égyptienne.

« En obtenant le sacre continental, on entre dans la cour des légendes et on doit se préparer à défendre le football de son pays et de son continent », a-t-il relevé, se disant heureux que son exemple ait fait tache d’huile parmi la jeune génération de footballeurs.

« Je suis fier d’avoir donné le goût du travail à mes successeurs, comme Sadio Mané, qui se sont dit : on peut partir de nulle part et à force de travail, atteindre les sommets », a insisté l’ancien joueur de Liverpool. Prié de dire son pronostic concernant le lauréat 2019 du Ballon d’or africain, El Hadj Diouf se dit « convaincu à 100 pour cent » du sacre de son compatriote et cadet Sadio Mané, qui forme actuellement avec l’Egyptien Mohamed Salah et le Brésilien Firmino l’un des trios les plus enviés de la planète foot.

« J’avais appris mon sacre en même temps que tout le monde » Le double Ballon d’or africain 2001 et 2002, El hadj Diouf, a confié à l’APS avoir appris en même temps que tout le monde, son titre de meilleur joueur. « Avec la saison que j’ai faite, j’ai eu des doutes mais c’est sur l’estrade, quand on avait prononcé mon nom, que j’ai su », a rappelé Diouf, qui avait reçu son titre en Afrique du Sud.

Selon lui, « personne ne vous informe, vous êtes dans le flou total ». « Je n’ai nullement été briefé. Mais oui, je me disais qu’avec la saison que j’avais faite en club et en sélection », a-t-il dit, rappelant que c’est un titre très important. « Vous êtes reconnu à travers votre pays et l’ensemble du continent », a-t-il relevé, indiquant qu’en 2001, il était opposé
au Ghanéen Samuel Kuffour et Samuel Eto’o (Cameroun).

Toutefois, Le Témoin, hebdomadaire à l’époque, avait annoncé dans une de ses éditions, le sacre d’El Hadj Diouf, des mois avant la remise de la distinction. En obtenant le sacre continental, on entre dans la cour des Légendes et on doit se préparer à défendre le football de son pays et de son continent, a-t-il affirmé, se disant que son exemple fait tache d’huile.





Avec APS

Ousmane Wade