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El Hadji Hamidou Kassé, Ministre-Conseiller: Toutes les périodes préélectorales ont été marquées par un bouillonnement

Toutes les périodes pré-électorales, ou en tout cas les grandes étapes du processus électoral, ont toujours été marquées par un bouillonnement, par la polémique, la controverse, quelques fois, la violence, a déclaré El Hadji Hamidou Kassé, Ministre-Conseiller. Il était l'invité de Tlv sur Sen Tv.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Novembre 2021 à 10:56 | | 0 commentaire(s)|

El Hadji Hamidou Kassé, Ministre-Conseiller: Toutes les périodes préélectorales ont été marquées par un bouillonnement
Selon El Hadji Kassé «toutes les périodes pré-électorales ou en tout cas les grandes étapes du processus électoral, ont toujours été marquées par un bouillonnement, par la polémique, la controverse, quelques fois, la violence». Heureusement, ajoute le ministre-conseiller, «nous avons toujours pu contrôler ces phénomènes, circonscrire ces phénomènes de violence ; et c'est tant mieux pour notre pays».

Parce que, poursuit-il, pour sa part, «la politique, c'est l'invention de l'art d'atténuer la violence, de la circonscrire. C'est dans l'ordre normal des choses, ça a toujours été comme ça. Aujourd'hui, je pense que nous avons globalement réussi la transition vers la publication des listes, malgré les polémiques etc. Globalement, nous avons eu des résultats satisfaisants. Il n’y a pas eu de la violence, il y a eu quelques échauffourées par-ci, par-là, ce qui est tout à fait normal ; mais globalement, je pense que nous sortons tous satisfaits de ce processus, qui va du dépôt des listes à leur validation et publication».

Abordant la question de la validation par la Cour d'appel des listes rejetées par le commandement territorial, El Hadj Kassé pense savoir que tout cela entre dans un contexte démocratique, et n'est pas «un désaveu des préfets et des sous-préfets ».

« il y a eu quelques échauffourées par-ci, par-là, ce qui est tout a fait normal »

Selon lui, «c'est des niveaux de lecture différents parce que la mission des préfets et des sous-préfets est de recevoir des listes, de les examiner pour voir si elles sont conformes à ce que prévoit le code électoral. Mais si une virgule manque, cela peut être cause de rejet. Mais heureusement qu'il y a des instances d'appel qui permettent de valider ou de ne pas valider. Donc, c'est des niveaux de lecture différents et il ne faudrait pas y percevoir un désaveu de l'administration territoriale», soutient El Hadj Kassé. Qui précise que l'administration territoriale regorge «d'intellectuels, de très hauts fonctionnaires, qui ont les compétences et qui gèrent des missions précises».

Selon M. Kassé, «ils ont un niveau de lecture et disposent d'un code. Quand on amène les listes, ils regardent pour voir si elles sont conformes au code. Maintenant, si elles ne sont pas conformes, elles rejettent. Heureusement que dans l'architecture de la chose, il y a des instances d'appel. Vous pouvez parfaitement porter l'affaire devant une Cour d'appel qui rectifie. Mais rectifier n'est pas désavouer, c'est juste un autre niveau de lecture qui permet de voir que le sous-préfet a raison ; mais l'esprit de la loi peut permettre de valider cette liste, sous réserve que les dépositaires apportent tel ou tel correctif.

Donc, c'est de cette manière dialectique qu'il faut voir la chose, ce n'est pas un désaveu, c'est juste l'architecture de la chose
», argue-t-il.

Se prononçant sur les listes parallèles, El Hadji Kassé de dire qu'elles existent là où il n’y a pas tellement d'enjeux, et c'est d'ailleurs l'exception, a-t-il laissé entendre, en guise de gain de cause pour leur coalition de la majorité présidentielle.






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