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En tournée de suivi de la campagne agricole à Tambacounda, Moussa Balde prédit une autosuffisance en céréales


Rédigé par leral.net le Vendredi 19 Août 2022 à 11:55 | | 0 commentaire(s)|

D'aprés L'As, le ministre de l’Agriculture et de l'Equipement rural a entamé hier sa traditionnelle tournée de suivi de la campagne agricole dans les régions du Sénégal. A Tambacounda, première étape de la tournée, l’état d’avancement des cultures de maïs, de mil et d’arachide des champs visités dans les communes de Missirah, et Sinthiou Malème, laisse présager de très bonnes récoltes pour la filière céréalière.
« De visu, les cultures se portent très bien et nous espérons qu’avec le bon hivernage que nous avons cette année, nous nous acheminons comme en 2020 vers des productions très importantes », se réjouit le Pr Baldé.

En effet, il révèle que cette première étape de la tournée a concerné 3 sites. Accompagné de son staff et de tous les acteurs du secteur de l'agriculture ainsi que l'administration territoriale et locale, le ministre s’est d’abord rendu à Missirah dirigée par le Dg de L’As Amadou Ba où il a visité les champs des producteurs de maïs sous la houlette du maire de Tamba Banda Dièye, président de la filière maïs dans la région de Tamba et de Kédougou. « Ici les images parlent d’elles-mêmes et nous avons vu des champs de maïs et de mil qui sont juste impressionnants et nous espérons que d’ici 2 mois, nous aurons d’excellentes récoltes en termes de céréales », a-t-il rassuré.

Des résultats qui étaient prévisibles, selon lui, dans la mesure où l’Etat du Sénégal, prenant en compte la conjoncture mondiale dominée par la guerre en Europe et la covid-19, a mis l’accent sur les céréales en augmentant les semences de maïs. Et le constat demeure que dans cette région du Sénégal oriental, nous avons des champs qui se comportent très bien. Cap sur Gouloumbou, village situé dans la commune de Missirah où le ministre s’est félicité du modèle intégré de production développé par les jeunes. Citant en exemple Cheikh Sarré, il renseigne que c’est un jeune qui est venu de Dakar avec ses amis et qui a investi la filière. « A travers leurs activités, ils participent à la lutte contre l’émigration irrégulière. Ces jeunes sont un modèle de développement qu’on doit partout citer en exemple. Ils ont 350 ha et ils arrivent déjà à valoriser 120 ha », souligne-t-il avant d’ajouter que leurs champs comportent de l’arborée culture avec beaucoup de citronniers, du mil et du maïs. « Je trouve que c’est un bon modèle. Car ils participent déjà à la construction d’une souveraineté alimentaire au Sénégal, à la diversification de notre agriculture, et à l’emploi des jeunes au niveau de la région ».

Ainsi, il s’engage à renforcer leurs équipements pour qu’ils puissent exploiter très rapidement les 350 ha, même s’ils sont déjà équipés avec une contribution de l’Etat. Après Gouloumbou, l’équipe du ministère de l’Agriculture s’est rendue dans la commune de Sinthiou Malème pour visiter un champ d’arachides de 12 ha. « De ce que nous voyons, ce sont des cultures qui se portent très bien et nous espérons avoir des productions très importantes. Parce que nous devons avoir une souveraineté alimentaire. C’est dans ce cadre que nous travaillons et je pense que tous les producteurs sont à pied d’œuvre et nous les félicitons pour leur enthousiasme et le travail déjà accompli », renseigne Moussa Baldé accompagné de Oumar Mamadou Baldé gouverneur de la région de Tamba, du sous préfet de Missirah Moussa Mbodji, de l’adjoint au préfet de Tamba Moussa Samb et de la première adjoint au maire de Missirah Henriette Faye. Revenant en outre sur la production de coton dont la campagne a été plombée cette année avec l’augmentation fulgurante des prix des fertilisants, il révèle que le coton est l’une des rares cultures qui ne bénéficie d’aucune subvention. Toutefois, il s’engage à travailler de concert avec les autorités de la Sodefitex pour continuer à encourager les producteurs de la région, afin que Tamba et Kolda restent des régions cotonnières, pour permettre à notre coton de progresser

Ndèye Fatou Kébé