Même si elle semble pour le moment peu comprise ou incomprise par plus d’un, cette initiative en matière d’aménagement et de décentralisation, bref d’organisation spatiale viable et porteuse, reste une bonne orientation de la politique de Développement. C’est en tout cas, la forte conviction du président du parti IPD (Initiative pour une Politique de Développement).
En effet, selon Ibrahima Abou Nguette, c'est une autre forme de déclinaison de la gouvernance décentralisée proposée par sa formation politique, à travers sa Nouvelle Offre Politique de Développement dans le PROGRES (Programme Gouvernemental pour la Résilience Économique et Sociale). Cette proposition –phare prévoit la suppression des gouvernances de régions, la responsabilisation des préfectures (trouver une autre appellation serait de bonne augure pour marquer les esprits) au niveau départemental, représentant l'Etat et l'administration.
« Dans cet ordre d’idées, le travail de terrain et de gestion administrative leur revient et la DAGAT constituant dans ce cadre, un bon relais auprès du Ministre de l’Intérieur. Pour ce qui concerne les sous-préfectures, elles vont être supplées par des préfets d’arrondissement qui, en relation hiérarchique avec les préfets, seront des espaces de sécurité assurant la gestion des populations dans les établissements humains, avec leurs corollaires d'incidents, d'accidents ou de manifestations naturelles ou autres, ainsi que l’expression de leurs besoins », explique t-il , arguments à l’appui.
Et M. Nguette de poursuivre : « à cette architecture revue, il sera adjoint une dimension politique de coordination, de mise en cohérence et d’animation des activités de développement qui ressortent des programmes sectoriels. Cet échelon localisé de la Gouvernance, viendra en complément, de suivi notamment, au Ministère de plein pouvoir. La gestion des pôles territoriaux de développement va s’adosser sur cette structure politique ».
Somme toute, ces nouvelles institutions peuvent être considérées comme des secrétariats d’Etat dotés de responsabilité technique et politique, leur permettant de participer, de façon périodique, au Conseil des ministres. Et pour cause, secrétariats d’Etat seront porteurs de la bonne information au niveau de la mise en œuvre des programmes à la base. Quid de la suppression de la HCCT et du CESE ? Notre interlocuteur estime que les missions essentielles de ces structures doivent être rééquilibrées, regroupées et prises en charge par un autre cadre plus soft. Pourquoi pas, une nouvelle réforme du CESE qui prendrait en charge les missions actuelles et revues de la HCCT, fait-il noter.
Sur la même lancée, il souligne que pour la maîtrise des dépenses budgétaires relatives au fonctionnement de ces entités, la rationalisation tirerait sa quintessence des réformes administratives et politiques à mener, relativement à la mise en place des territoires de développement.
Au demeurant, il rappelle que le coût de fonctionnement de toutes ces institutions réunies, est marginal et de l’ordre, présentement, de 3% du budget général. Seulement, quelles qu’elles soient, ces institutions pêchent généralement par l’incompétence des personnes qui les incarnent, déplore-t-il.
Abou Kane
En effet, selon Ibrahima Abou Nguette, c'est une autre forme de déclinaison de la gouvernance décentralisée proposée par sa formation politique, à travers sa Nouvelle Offre Politique de Développement dans le PROGRES (Programme Gouvernemental pour la Résilience Économique et Sociale). Cette proposition –phare prévoit la suppression des gouvernances de régions, la responsabilisation des préfectures (trouver une autre appellation serait de bonne augure pour marquer les esprits) au niveau départemental, représentant l'Etat et l'administration.
« Dans cet ordre d’idées, le travail de terrain et de gestion administrative leur revient et la DAGAT constituant dans ce cadre, un bon relais auprès du Ministre de l’Intérieur. Pour ce qui concerne les sous-préfectures, elles vont être supplées par des préfets d’arrondissement qui, en relation hiérarchique avec les préfets, seront des espaces de sécurité assurant la gestion des populations dans les établissements humains, avec leurs corollaires d'incidents, d'accidents ou de manifestations naturelles ou autres, ainsi que l’expression de leurs besoins », explique t-il , arguments à l’appui.
Et M. Nguette de poursuivre : « à cette architecture revue, il sera adjoint une dimension politique de coordination, de mise en cohérence et d’animation des activités de développement qui ressortent des programmes sectoriels. Cet échelon localisé de la Gouvernance, viendra en complément, de suivi notamment, au Ministère de plein pouvoir. La gestion des pôles territoriaux de développement va s’adosser sur cette structure politique ».
Somme toute, ces nouvelles institutions peuvent être considérées comme des secrétariats d’Etat dotés de responsabilité technique et politique, leur permettant de participer, de façon périodique, au Conseil des ministres. Et pour cause, secrétariats d’Etat seront porteurs de la bonne information au niveau de la mise en œuvre des programmes à la base. Quid de la suppression de la HCCT et du CESE ? Notre interlocuteur estime que les missions essentielles de ces structures doivent être rééquilibrées, regroupées et prises en charge par un autre cadre plus soft. Pourquoi pas, une nouvelle réforme du CESE qui prendrait en charge les missions actuelles et revues de la HCCT, fait-il noter.
Sur la même lancée, il souligne que pour la maîtrise des dépenses budgétaires relatives au fonctionnement de ces entités, la rationalisation tirerait sa quintessence des réformes administratives et politiques à mener, relativement à la mise en place des territoires de développement.
Au demeurant, il rappelle que le coût de fonctionnement de toutes ces institutions réunies, est marginal et de l’ordre, présentement, de 3% du budget général. Seulement, quelles qu’elles soient, ces institutions pêchent généralement par l’incompétence des personnes qui les incarnent, déplore-t-il.
Abou Kane