200 contractuels du Groupe La Poste broient du noir depuis le début de l’année. Le Directeur général Mohamed Diaité n’a pas voulu renouveler leurs contrats arrivés à expiration, en janvier et février dernier,. Gorgui Yacine Boye, secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs du Groupe la Poste (Slgtp), déplore cette décision du Directeur général, surtout que, note-t-il, parmi ces travailleurs licenciés, certains avaient cumulé deux contrats. Donc leur limogeage serait une violation du Code du travail, puisqu’ils devaient être intégrés à la Poste, relate "Le Témoin".
Gorgui Yacine Boye pense que cette situation est tributaire de la descente continue aux enfers de La Poste. Le plan annoncé de départs volontaires de 2 000 agents sur les 4 000 de la boîten a été finalement gelé par la Direction générale ,de concert avec les autorités de l’ancien régime. « Nous, les syndicats de la Poste, nous attendions le signal fort de l’Etat sur ce projet de départs volontaires. Mais rien n’a été mis en place. Nous pensons que désormais, ce sont les nouvelles autorités qui héritent de la patate chaude. Elles doivent s’atteler sur le dossier de la Poste, le plus rapidement possible, parce que rien ne va plus au sein de cette grande entreprise nationale », souligne Gorgui Yacine Boye.
Selon le journal, La Poste, un tableau peu reluisant
Le tableau est très peu reluisant. Si le secteur postal continue à se tenir debout plus ou moins malgré la forte concurrence, ce n’est pas le cas du secteur financier postal, notamment la banque et les chèques postaux. C’est la croix et la bannière pour les agents de l’Etat qui ont la malchance de recevoir leurs salaires via les Chèques postaux.
Même pour se faire payer un chèque de 100.000 FCfa, le requérant doit faire toutes les agences de Dakar. Ne parlons pas des travailleurs de la Poste qui ne doivent leur survie qu’au soutien du Trésor qui, depuis plus de deux ans, paie les salaires. Même s’ils arrivent en retard, l’Etat se débrouille jusqu’ici pour payer les salaires des travailleurs de la Poste. Mohamed Diaité, un inspecteur des Impôts nommé à la tête de la Poste en octobre 2022, multiplie les initiatives de réorganisation de l’entreprise, qui peinent à convaincre les salariés de la Poste.
Président du Conseil départemental de Boukiling, Mohamed Diaité était plus préoccupé par l’élection du candidat de BBY, Amadou Bâ, que par la survie de la Poste. Ce qui est vivement déploré à l’interne de l’entreprise, qui a des cadres et syndicats qui ont déjà élaboré une feuille de route de sortie de crise, précise "Le Témoin".
Gorgui Yacine Boye pense que cette situation est tributaire de la descente continue aux enfers de La Poste. Le plan annoncé de départs volontaires de 2 000 agents sur les 4 000 de la boîten a été finalement gelé par la Direction générale ,de concert avec les autorités de l’ancien régime. « Nous, les syndicats de la Poste, nous attendions le signal fort de l’Etat sur ce projet de départs volontaires. Mais rien n’a été mis en place. Nous pensons que désormais, ce sont les nouvelles autorités qui héritent de la patate chaude. Elles doivent s’atteler sur le dossier de la Poste, le plus rapidement possible, parce que rien ne va plus au sein de cette grande entreprise nationale », souligne Gorgui Yacine Boye.
Selon le journal, La Poste, un tableau peu reluisant
Le tableau est très peu reluisant. Si le secteur postal continue à se tenir debout plus ou moins malgré la forte concurrence, ce n’est pas le cas du secteur financier postal, notamment la banque et les chèques postaux. C’est la croix et la bannière pour les agents de l’Etat qui ont la malchance de recevoir leurs salaires via les Chèques postaux.
Même pour se faire payer un chèque de 100.000 FCfa, le requérant doit faire toutes les agences de Dakar. Ne parlons pas des travailleurs de la Poste qui ne doivent leur survie qu’au soutien du Trésor qui, depuis plus de deux ans, paie les salaires. Même s’ils arrivent en retard, l’Etat se débrouille jusqu’ici pour payer les salaires des travailleurs de la Poste. Mohamed Diaité, un inspecteur des Impôts nommé à la tête de la Poste en octobre 2022, multiplie les initiatives de réorganisation de l’entreprise, qui peinent à convaincre les salariés de la Poste.
Président du Conseil départemental de Boukiling, Mohamed Diaité était plus préoccupé par l’élection du candidat de BBY, Amadou Bâ, que par la survie de la Poste. Ce qui est vivement déploré à l’interne de l’entreprise, qui a des cadres et syndicats qui ont déjà élaboré une feuille de route de sortie de crise, précise "Le Témoin".