Plus que la victoire (2-1) des Super Eagles, c’est la maîtrise dont a fait montre l’équipe nigériane, composée pourtant de jeunes footballeurs, qui a été saluée par l’ensemble des observateurs jusqu’aux adversaires ivoiriens.
Ancien défenseur central du Nigeria et ancien sélectionneur du Togo et du Mali, Stephen Keshi a admirablement administré une preuve que la science du coaching se trouve aussi en Afrique.
A la veille de la CAN 2013, Keshi, qui a permis au Nigeria de se qualifier après une précédente édition (2012) suivie à la maison, avait jeté un pavé dans la mare, en dénonçant l’appel fait aux techniciens expatriés en lieu et place des entraîneurs africains.
Qualifiant ces expatriés de chasseurs de primes, l’ancien défenseur central nigérian avait fait savoir que les Sorciers blancs n’étaient mus en général que par l’appât du gain, et que le football africain ne pourrait être développé que par les techniciens africains eux-mêmes.
Rejetant toute forme de racisme anti-blanc dans ses propos, le sélectionneur
du Nigeria avait fait valoir que diriger une sélection africaine suppose maîtriser la culture, les us et les coutumes du pays.
Dimanche, face à l’armada ivoirienne, conduite par un jeune technicien tendre dont c’est la première expérience en Coupe d’Afrique des nations, il a enlevé haut la main son duel, ‘’vengeant’’ ainsi l’ancien sélectionneur ivoirien,
François Zahoui.
Finaliste de la CAN 2012 avec les Eléphants, après un parcours maîtrisé de main de maître, Zahoui avait été limogé par l’actuelle direction de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
Meilleure attaque et meilleure défense lors de la CAN jouée en Guinée Equatoriale et au Gabon, la Côte d’Ivoire s’était inclinée en finale aux tirs au but, après que Didier Drogba a raté un penalty en cours de rencontre.
Au lieu de conforter Zahoui dans sa position, la FIF a préféré aller embaucher
un ancien grand joueur, qui faisait toutefois son apprentissage du métier d’entraîneur sur le banc des Eléphants.
Avec un salaire de 131 millions de francs sur deux ans, selon des médias ivoiriens, Sabri Lamouchi a fait moins que François Zahoui (CAN 2012) et moins que Vahid Halilodzic (CAN 2010), tous les deux limogés.
Halilodzic, qui avait qualifié les Eléphants à la Coupe du monde 2010, a eu le malheur de perdre en quarts de finale de la CAN 2010 contre les Fennecs d’Algérie dans les prolongations.
Suffisant pour qu’il soit démis de ses fonctions, et on se demande si l’instance dirigeante du football ivoirien va faire sienne la maxime de Keshi qui croit dur comme fer que ce sont les entraîneurs africains qui développeront le football continental.
Aps
Ancien défenseur central du Nigeria et ancien sélectionneur du Togo et du Mali, Stephen Keshi a admirablement administré une preuve que la science du coaching se trouve aussi en Afrique.
A la veille de la CAN 2013, Keshi, qui a permis au Nigeria de se qualifier après une précédente édition (2012) suivie à la maison, avait jeté un pavé dans la mare, en dénonçant l’appel fait aux techniciens expatriés en lieu et place des entraîneurs africains.
Qualifiant ces expatriés de chasseurs de primes, l’ancien défenseur central nigérian avait fait savoir que les Sorciers blancs n’étaient mus en général que par l’appât du gain, et que le football africain ne pourrait être développé que par les techniciens africains eux-mêmes.
Rejetant toute forme de racisme anti-blanc dans ses propos, le sélectionneur
du Nigeria avait fait valoir que diriger une sélection africaine suppose maîtriser la culture, les us et les coutumes du pays.
Dimanche, face à l’armada ivoirienne, conduite par un jeune technicien tendre dont c’est la première expérience en Coupe d’Afrique des nations, il a enlevé haut la main son duel, ‘’vengeant’’ ainsi l’ancien sélectionneur ivoirien,
François Zahoui.
Finaliste de la CAN 2012 avec les Eléphants, après un parcours maîtrisé de main de maître, Zahoui avait été limogé par l’actuelle direction de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
Meilleure attaque et meilleure défense lors de la CAN jouée en Guinée Equatoriale et au Gabon, la Côte d’Ivoire s’était inclinée en finale aux tirs au but, après que Didier Drogba a raté un penalty en cours de rencontre.
Au lieu de conforter Zahoui dans sa position, la FIF a préféré aller embaucher
un ancien grand joueur, qui faisait toutefois son apprentissage du métier d’entraîneur sur le banc des Eléphants.
Avec un salaire de 131 millions de francs sur deux ans, selon des médias ivoiriens, Sabri Lamouchi a fait moins que François Zahoui (CAN 2012) et moins que Vahid Halilodzic (CAN 2010), tous les deux limogés.
Halilodzic, qui avait qualifié les Eléphants à la Coupe du monde 2010, a eu le malheur de perdre en quarts de finale de la CAN 2010 contre les Fennecs d’Algérie dans les prolongations.
Suffisant pour qu’il soit démis de ses fonctions, et on se demande si l’instance dirigeante du football ivoirien va faire sienne la maxime de Keshi qui croit dur comme fer que ce sont les entraîneurs africains qui développeront le football continental.
Aps