leral.net | S'informer en temps réel

Etude sur l’état de la liberté d’expression et de la presse : L’une va bien, l’autre va mal

« Globalement, on note une stagnation ». Telle est la phrase qui attire le plus l’attention dans le rapport du « Baromètre des médias africains, Sénégal 2013 » publié, samedi dernier. Dans cette étude faite par des journalistes et d’éminents membres de la Société civile, il ressort que le Sénégal est incontestablement un pays de liberté d’expression, mais ses organes de presse, éléments qui concourent de manière déterminante à asseoir ce fondement de la démocratie, vont mal.


Rédigé par leral.net le Lundi 17 Février 2014 à 10:56 | | 0 commentaire(s)|

Etude sur l’état de la liberté d’expression et de la presse : L’une va bien, l’autre va mal
Après une première édition en 2010, le « Baromètre des médias africains, Sénégal 2013 », une analyse permettant d’évaluer l’environnement de la presse, a été rendu public samedi dernier. Présenté par la Fondation Friedrich Ebert, le document contient les avis de journalistes connus et reconnus : Souleymane Niang, Directeur de la West Africa Radio Democracy, Mamadou Biaye, ancien Directeur de publication du Quotidien, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, journaliste au quotidien gouvernemental Le Soleil par ailleur Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, et Cheikh Thiam, Directeur du Soleil. Il y avait également des figures de la Société civile tels que le Professeur Fatou Sow Sarr, Me de conférence à l’Institut fondamental d’Afrique noir (Ifan), fondatrice et Directrice du Laboratoire genre et recherche scientifique, Voré Gana Seck, Directrice de Green Sénégal, Matar Sall, enseignant à l’Ucad, entre autres…

Il ressort de l’étude globale que le Sénégal a un cadre législatif et réglementaire qui garantit la liberté d’expression aux professionnels des médias et aux autres citoyens. Seulement, appréciant la marche des organes de presse, les auteurs dudit rapport relèvent que globalement, on note une stagnation ».

moussa Fall