L’opposition la plus significative, réunie autour de Benno Siggil Sénégal, est en train de faire fausse route car, malgré ses «Assises nationales», organisées en grandes pompes, le syndrome divisionniste l’envahit. Pour tout dire, la guerre des ego y règne en maître ! Voilà que les détracteurs du régime s’abîment dans l’anti-Wadisme béat : «La candidature de Me Wade est irrecevable». Un lutteur, sûr de sa victoire prochaine, a-t-il besoin de trouver quelque chose à redire sur la licence supposée entachée de fausseté de son adversaire ? Il attend le jour du combat et le terrasse de la plus belle des manières.
Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds), lui, ne doit pas minimiser l’adversaire. Qui disait qu’«un ennemi n’est jamais petit» ? Il est alors temps pour que les partisans du pouvoir taisent les querelles de clocher et travaillent à recoller les morceaux pour forcir le parti. Qu’ils évitent surtout l’autoglorification, à la manière d’un Ousmane Tanor Dieng qui disait, un matin de janvier 2000 : «le président Abdou Diouf gagnera l’élection du 27 février 2000 dans la transparence, la démocratie. Et cela, quelles que soient les coalitions d’intérêts que nous avons devant nous».
IBRAHIMA NGOM DAMEL lesenegalais.net
Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds), lui, ne doit pas minimiser l’adversaire. Qui disait qu’«un ennemi n’est jamais petit» ? Il est alors temps pour que les partisans du pouvoir taisent les querelles de clocher et travaillent à recoller les morceaux pour forcir le parti. Qu’ils évitent surtout l’autoglorification, à la manière d’un Ousmane Tanor Dieng qui disait, un matin de janvier 2000 : «le président Abdou Diouf gagnera l’élection du 27 février 2000 dans la transparence, la démocratie. Et cela, quelles que soient les coalitions d’intérêts que nous avons devant nous».
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