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FDR : “Quand la gouvernance PASTEF sombre dans le ridicule”

Décidément, le pouvoir de PASTEF s’est résolu à n’épargner aucune tentative d'humiliation à notre Nation, à nos Institutions ! Il ne se suffit pas d’avoir accompli l'exploit de rétrograder notre économie de trois décennies, la ramenant à l'ère des restructurations de dettes et d’ajustement structurel : une période funeste que nous avions cru définitivement close depuis les années 90.


Rédigé par leral.net le Dimanche 9 Novembre 2025 à 20:26 | | 0 commentaire(s)|

FDR : “Quand la gouvernance PASTEF sombre dans le ridicule”
" Voilà que par le biais du mensonge et de la calomnie, il s'efforce vainement d'attribuer au régime sortant la responsabilité de son échec retentissant de gouvernance. Or, tous constatent que cet échec est entièrement et indubitablement imputable à son incompétence, à son populisme et à son arrogance.

La fable de la "dette cachée", qui nourrit son discours d'autojustification et d’éternelle victimisation, dissimule mal la vérité de son incapacité à gouverner ce pays. Malheureusement, cette débâcle de la gouvernance économique n'a manifestement pas suffi à satisfaire son penchant pour le dérisoire et le loufoque. Ce qui s'est encore révélé le samedi 8 novembre 2025, à l'occasion d'un meeting qui n’a atteint ni ses objectifs de reconquête et d’orientation de l’opinion, ni la mobilisation espérée malgré les centaines de bus convoyés de tout le pays avec des passagers dont certains étaient rémunérés.

Du reste, le budget ahurissant d’un tel meeting aurait dû être affecté à des fins plus constructives dans le contexte actuel de marasme national. Toujours est-il qu’un Premier ministre « en congé de quelques jours » a foulé du pied et sans aucune retenue la Constitution du Sénégal et l'ensemble des Institutions du pays.

En effet, ni l'opposition, ni l'Institution présidentielle pas plus que l'Institution judiciaire, ni même le gouvernement qu'il dirige n'ont eu droit au moindre respect. Les accusations de complot ou de corruption du Président du PASTEF, ainsi que ses menaces de représailles, n'ont épargné personne.

Toutefois, l'attaque abjecte contre la Justice et les magistrats mérite une attention particulière. Les principes fondamentaux de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la Justice, qui constituent le socle même de notre République, ont été gravement compromis par des accusations vulgaires et infondées.

Pour le FDR, nul ne devrait se taire face à cette grave forfaiture et accepter alors de partager la responsabilité de l'outrage. Le Sénégal traverse ainsi un nouvel épisode de la folle dérive du pouvoir PASTEF qui semble avoir perdu toute lucidité devant la complexité des tâches de gouvernance auxquelles il n'était manifestement pas préparé. Ni sur le plan intellectuel ni sur le plan moral !

À l'heure où PASTEF se livrait librement à ce pitoyable spectacle, le pouvoir interdisait le rassemblement auquel avaient appelé les initiateurs du Ñaxtu National, soutenus par le FDR. De sorte qu’une violente répression policière s'est abattue sur des citoyens seulement désireux d'exercer leurs libertés constitutionnelles d'expression et de manifestation.

Le FDR, tout en réaffirmant sa solidarité avec les organisateurs de la manifestation, dénonce avec vigueur cette répression indigne du Sénégal. Notre Front exige le respect de la liberté de manifestation, inscrite dans notre Constitution. Ce régime liberticide doit comprendre que ces dérapages ne font que renforcer notre détermination à poursuivre et amplifier le combat du FDR pour la défense de la République et de la Constitution.

Ainsi, après le succès historique de la Marche du Peuple du 31 octobre, le FDR appelle tous les Sénégalais à répondre présents à la nécessaire bataille pour le salut national. Un combat qui est à poursuivre et à amplifier dans les jours à venir encore et toujours autour de cette plateforme minimale à laquelle s’ajoute la défense des Institutions et de la Constitution sénégalaises : • Annulation des ponctions fiscales qui agressent le pouvoir d’achat des couches pauvres et moyennes de la population ; • Maintien des subventions sur l’énergie et les denrées de consommation courante ; • Paiement immédiat des bourses de sécurité familiale ; • Indemnisation des victimes des inondations ; • Rétablissement des 30 000 licenciés dans leurs droits et respect des accords avec les organisations syndicales en plus de la définition d’une politique sérieuse d’emploi des jeunes ; • Respect des libertés démocratiques et fin de la persécution des journalistes, des opposants et des voix critiques ; • Libération immédiate des détenus et otages politiques ; • Annulation des poursuites politiques, notamment celles intentées concernant les événements de 2021 à 2024 alors que la loi 2024 09 portant amnistie est toujours en vigueur.”

Dakar, le 9 novembre 2025
La Conférence des leaders


Ousseynou Wade