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FIABILISATION DU FICHIER ELECTORAL AVEC L’AIDE DE L’UE ET L’USAID : « Elle peut sauver le Sénégal d’un chaos post-électoral », selon Mouhamadou Mbodj

L’audit du fichier électoral, avec l’appui de l'Union européenne (Ue) et l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), est salutaire, selon Mouhamadou Mbodj qui estime qu'il pourrait éviter au Sénégal de sombrer dans des affrontements. Le coordonnateur du Forum civil n'en estime pas moins que cela met à nu «la mal-gouvernance de l'État-civil du pays».


Rédigé par leral.net le Dimanche 9 Mai 2010 à 19:52 | | 0 commentaire(s)|

FIABILISATION DU FICHIER ELECTORAL AVEC L’AIDE DE L’UE ET L’USAID : « Elle peut sauver le Sénégal d’un chaos post-électoral », selon Mouhamadou Mbodj
La fiabilisation du fichier électoral pourrait sauver le Sénégal d'un chaos post-électoral. C'est l'avis de Mouhamadou Mbodj, coordonnateur du Forum civil, qui était, hier, l'invité de «Objection» sur Sud Fm. Pour M. Mbodj, «il y a du bon et du moins bon dans cette affaire d'audit du fichier électoral, avec l'appui de l'Union européenne (Ue) et l'Agence des Etats- Unis pour le développement international (Usaid)». Parce que, fait-il remarquer, «les institutions sont en fin de cycle, la classe politique est en fin de cycle et la plupart des leaders politiques sont très âgés». Pour lui, «la prochaine élection présidentielle sera probablement la dernière pour certains chefs de formations politiques. Donc, c'est un combat sans merci qui sera livré en 2012». Ce qui sous-tend sa crainte. Selon Mouhamadou Mbodj, si les règles du jeu politique ne sont pas clairement définies, de sorte qu’il n’y ait pas de contestation après les prochains scrutins, on peut s’attendre à des confrontations post-électorales.

Maintenant, le mauvais côté de l'intervention de l'Ue et de l'Usaid que Mouhamadou Mbodj met entre guillemets, «c'est que cette opération met à nu la «mal-gouvernance» du service d'État-civil au Sénégal». Et cette faute n'incombe pas aux seules autorités libérales au pouvoir. Pour M. Mbodj, «cette responsabilité de la mal-gouvernance de l'État-civil est générale et collective». «Parce que les socialistes, il ne faut pas les oublier, ont gouverné le pays pendant 40 ans avant l'arrivée du régime libéral. Il ne faut pas également oublier que la gauche a été dans les différents gouvernements, qu'ils soient socialistes ou libéraux. Et ils n'ont pas, pendant tout ce temps, relevé le défi de donner au Sénégal un bon État-civil», explique ce membre de la société civile sénégalaise.

Abdoul Aziz SECK
Source Le Populaire

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