Pour ce qui concerne la décharge de Mbeubeuss, le ministre qui reconnait que la Banque mondiale a financé sa fermeture à hauteur de 5 milliards, indique que ceci n‘est pas à l’ordre du jour. « Encore une fois, Mbeubeuss ne peut pas être fermée sans que le cadre d’enfouissement technique ne soit fonctionnel », fait-t-il savoir avant de soutenir qu’ « à terme, Mbeubeuss doit fermer » mais au préalable, il faudra sensibiliser les populations pour qu’elles acceptent la mise en place d’un centre d’enfouissement qui va permettre d’assurer une bonne collecte des ordures, un bon système de transport, avec plus de sécurité et une élimination définitive ou une revalorisation de ces déchets. Le ministre en a profité pour rappeler qu’il y a eu, par le passé, un centre d’enfouissement qui a été brûlé parce que les populations environnantes n’avaient pas accepté le projet.
S’agissant de l’interdiction des sachets plastiques, le ministre précisera que la loi a deux volets, celui qui interdit leur production, leur importation et leur détention et un autre qui concerne leur gestion rationnelle. « Ce que nous avons visé, c’est d’organiser toute la chaîne, le tri, la collecte, le transport et l’élimination définitive ou la revalorisation», explique M. Baldé. A l’en croire, cette loi met aussi fin à la gratuité de ces sachets plastiques, « ce qui veut dire que nous avons expressément visé le fait qu’il y ait une initiative pour le secteur privé. Quand on dit prix, on crée de l’incitation, donc, c’est au secteur privé de saisir cette opportunité pour proposer des solutions alternatives d’autant que la loi le permet et la favorise ».
Et pour ce qui est des feux de brousse, M. Baldé renseigne que les 557 séances d’information, d’éducation et de communication et les 89 émissions mais aussi les Crd et Cdd initiés pour sensibiliser les populations sur les dangers liés à ce phénomène n’ont pas servi à grand-chose. « Nous allons continuer à sensibiliser mais cela ne sera pas suffisant. Nous sommes conscients de cela. Nous allons corser la punition sans état d’âme », menace-t-il avant de d’assurer que toutes les dispositions seront prises pour mettre fin à cette situation qui est, à 95%, d’origine humaine.
Mariama Kobar Saleh
S’agissant de l’interdiction des sachets plastiques, le ministre précisera que la loi a deux volets, celui qui interdit leur production, leur importation et leur détention et un autre qui concerne leur gestion rationnelle. « Ce que nous avons visé, c’est d’organiser toute la chaîne, le tri, la collecte, le transport et l’élimination définitive ou la revalorisation», explique M. Baldé. A l’en croire, cette loi met aussi fin à la gratuité de ces sachets plastiques, « ce qui veut dire que nous avons expressément visé le fait qu’il y ait une initiative pour le secteur privé. Quand on dit prix, on crée de l’incitation, donc, c’est au secteur privé de saisir cette opportunité pour proposer des solutions alternatives d’autant que la loi le permet et la favorise ».
Et pour ce qui est des feux de brousse, M. Baldé renseigne que les 557 séances d’information, d’éducation et de communication et les 89 émissions mais aussi les Crd et Cdd initiés pour sensibiliser les populations sur les dangers liés à ce phénomène n’ont pas servi à grand-chose. « Nous allons continuer à sensibiliser mais cela ne sera pas suffisant. Nous sommes conscients de cela. Nous allons corser la punition sans état d’âme », menace-t-il avant de d’assurer que toutes les dispositions seront prises pour mettre fin à cette situation qui est, à 95%, d’origine humaine.
Mariama Kobar Saleh