Février 2025 : Le Sénégal enregistre 1019,3 milliards FCfa hors dons

Au premier trimestre de l’année 2025, la gestion des finances publiques du Sénégal s’est caractérisée par une hausse des recettes et une baisse des dépenses, selon le Point mensuel de conjoncture publié par la Direction de la Prévision et des Études Économiques (DPEE), cité par "Le Soleil". […]

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Atlanticactu/ Finances publiques/ Gestion Budgétaire/ Serigne Ndong

Au premier trimestre de l’année 2025, la gestion des finances publiques du Sénégal s’est caractérisée par une hausse des recettes et une baisse des dépenses, selon le Point mensuel de conjoncture publié par la Direction de la Prévision et des Études Économiques (DPEE), cité par Le Soleil. Les ressources totales, hors dons, se sont élevées à 1 019,3 milliards de FCFA, enregistrant une progression annuelle de 12,1 %. Elles comprennent 962,3 milliards de recettes fiscales et 57 milliards de recettes non fiscales.

Cette performance est principalement liée à une augmentation de 10,5 % des recettes fiscales, soit un gain de 91,6 milliards par rapport à mars 2024. Cette progression est tirée par les impôts directs (+73,7 milliards, atteignant 387,9 milliards), les taxes sur la consommation intérieure de biens et services (+12 milliards, à 250,9 milliards), ainsi que les recettes du Fonds de Sécurisation des Importations de Produits pétroliers (+5,8 milliards, à 22,3 milliards). Toutefois, certains postes accusent un recul, notamment les droits d’enregistrement et de timbre (-4,8 milliards) ainsi que les droits de porte sur le pétrole (-4,5 milliards).

Du côté des dépenses, hors investissements financés par des ressources extérieures, les dépenses publiques se sont établies à 1 181,8 milliards de FCFA, en baisse de 4 % par rapport aux 1 230,9 milliards enregistrés en mars 2024, soit un repli de 49,1 milliards. Cette diminution s’explique principalement par une forte baisse des investissements sur ressources internes (-69,1 %, à 97,5 milliards), la réduction des dépenses de fonctionnement telles que les fournitures et l’entretien (-11 %, à 78,5 milliards) et une légère baisse des intérêts sur la dette publique intérieure (-2,2 %, à 51,8 milliards). En revanche, les intérêts sur la dette extérieure ont augmenté de 15,4 milliards, tandis que la masse salariale a légèrement progressé de 0,4 %.

Source : https://atlanticactu.com/fevrier-2025-le-senegal-e... Sénégal Atlanticactu/ Serigne Ndong