Fidèles ou proches parents du président déchu : Ces orphelins de Wade

S’il y a des personnes qui doivent regretter la perte du pouvoir, ce sont incontestablement Karim Wade, Doudou Wade, Sindiely Wade, Farba Senghor, Lamine Faye, entre autres. Ces proches de Wade ont été sorti de l’anonymat par la magie du pouvoir que détenait leur « généreux père qui leur octroyait des responsabilités sans commune mesure avec leurs compétences. Pour ne pas dire qu’ils n’auraient jamais imaginées en temps normal.

Karim Wade a été présenté par son père comme un financier hors pair, d’une intelligence sans commune mesure. Ce qui fait qu’il lui a été attribué des pouvoir tellement exorbitants que d’aucuns soutenaient que c’est lui qui tirait les ficelles. Craint et adulé du temps de la splendeur de son père, l’homme faisait et défaisait des carrières. Aujourd’hui que son papa de président a perdu le pouvoir, tous ses détracteurs sortent du bois pour tirer à boulets rouges sur lui. Même si elle était appréciée au début par sa discrétion et son éloignement pour tout ce qui concerne les affaires de l’Etat, Sindiely Wade a fini par prendre place dans ce banquet avec le Fesman III que son président de père lui a confié.

Doudou Wade pour sa part a fait la pluie et le beau temps de l’assemblée nationale de sorte que certains de ses collègues ont fini de lui coller le surnom de Pinochet. Mettant le parlement au service exclusif de son maître, il n’hésitait pas à croiser le fer avec tous ceux qui ramaient à contre-courant des désire de son oncle de président

Lamine Faye aussi ne doit pas trop aimer cette perte du pouvoir. Anciens calot bleu bombardé commandant de police par la grâce de Wade, l’homme était craint durant la période de splendeur de son oncle. Malgré les affaires où son nom étaient souvent cité, jamais il n’a été inquiété. Sa proximité d’avec Wade en faisait un intouchable qu’il valait mieux avoir avec soi que contre soi.

Farba Senghor pour sa part a été grisé par les effluves du pouvoir à tel point qu’il ne se sentait plus. Multipliant les frasques, ce fidèle parmi les fidèles ne cessait de s’illustrer par un comportement hors du commun. Tous ceux qui ne trouvaient pas grâce aux yeux de son maître étaient voués aux gémonies qu’ils n’étaient pas agressés physiquement.
Aujourd’hui que leur parent et bienfaiteur a perdu les rênes du pouvoir, ils font face à la rébellion et aux jets de son quolibets de ceux-là même qui leur passaient la pommade et la brosse à reluire.

Nafi Ndiaye