Fin d’un calvaire des nouveaux bacheliers non orientés et le début d’un cauchemar pour les futurs bacheliers sénégalais !

Quant au financement de cette question urgente deux vecteurs de financement sont à mettre en œuvre, en partie le relèvement des inscriptions et réinscription pourrait passer de 20000fcfa à 28000fcfa et l’apport des 5 milliards de francs cfa de l’état rapporteraient en somme plus de 8milliards de francs cfa .
Dans l’urgence le Président de la République Macky sall a pris la mesure de recaser les nouveaux bacheliers sénégalais non orientés dans des établissements privés, suite aux multiples manifestations pour dénoncer leurs conditions de laisser pour compte.
Il est évident que le chef de l’état a apporté une solution généreuse mais pas très réfléchie pour le futur et pour l’mage et le manque de perspectives à moyen et long terme de nos universités.
Il est urgent et important de souligner que la problématique ne se situe pas sur les capacités d’accueil qu’on estime largement dépassées pour certaines, par exemple la capacité de l’UCAD semble être illustratif de cette question, vu sous cet angle le problème restera hyper statique.
Tant qu’on va raisonner en année académique des milliers de nos futurs bacheliers seront sans issue, il faudra envisager une autre solution pour contenir cette détresse.
Par exemple la capitalisation en unités de valeurs avec un parcours diplômant en partenariat si nécessaire pour certaines filières dans nos universités comme en France (le CNAM).
Le ministre de l’enseignement supérieur a tenu à préciser que les bacheliers non orientés seront dans des écoles dont les diplômes seront reconnus par le conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur, compte tenu de certaines conditionnalités, donc ils ne seront pas dans des universités. Alors nos étudiants seront orientés par défaut et non par rapport à leurs projets de vie, ce qui sera déontologiquement injuste.
Cette nouvelle vie risquerait de créer des étudiants de seconde zone, une formation au rabais et la création de voie de garage pseudo-universitaire programmer pour notre jeunesse, quel avenir pour notre pays.
L’école de la République doit rester cette image forte du 4 Avril 2012 après l’élection du président Macky Sall enfant des quartiers pauvres descendant de la voiture présidentielle derrière lui le premier ministre Abdoul Mbaye issu de des quartiers riches de Dakar et fils des plus grandes pointures de notre justice.
Cette école a intégré tous les enfants de notre pays, cette école libre, juste et démocratique doit perdurer pour notre Nation.
Monsieur le président, je ne suis pas contre le secteur privé, mais seulement, vous conviendrez avec moi que la formation universitaire est un droit pour tous les jeunes sénégalais qui ont obtenu leurs sésames pour entrer à l’université.
De grâce, la seule solution envisageable objectivement est l’inscription définitive de tous nos bacheliers dans les universités publiques en fonction du choix de leurs cursus.
Vive La Nation ! Vive La République et Vive le SENEGAL

Signé Serigne THIAM (Président mouvement des Technocrates sénégalais et de la Diaspora)