Le prix des produits de première nécessité a nettement augmenté ces derniers temps. Devant ce coût de la vie chère à laquelle fait face le Sénégal, l’Union des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) est sortie de son mutisme pour afficher son ressenti et hausser le ton. «Le gouvernement doit arrêter la flambée des prix», a écrit l’Unsas dans un communiqué, parcouru par "Le Quotidien".
En effet, le bureau exécutif de cette centrale syndicale a jugé «inconcevable», «voire inacceptable», l’inflation galopante des prix, quelle que soit la denrée. Pour l’Unsas, la responsabilité du ministère du Commerce est pleine et entière, puisqu’il est chargé de réguler le marché et détient le pouvoir de sanctionner les acteurs qui enfreignent les règles posées par l’Etat.
Dans le même sillage, les camarades de Mademba Sock lancent un appel pressant au chef de l’Etat et lui demandent de prendre toutes les mesures qui s’imposent, en vue de sortir les consommateurs de la galère. «Le président de la République doit veiller notamment à créer les conditions pour la lutte contre les pratiques malsaines, la régulation des prix en vue de soulager les ménages, la préservation de l’équité fiscale entre les acteurs économiques, le raffermissement du dialogue et de la concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques, l’élargissement des compétences du Conseil national de la consommation et de sa composition, la mise en place des centrales d’achat des travailleurs pour lutter contre les pénuries artificielles, l’augmentation des prix et l’indexation des salaires sur l’augmentation du coût de la vie», a listé le bureau exécutif de l’Unsas.
Connaissant les mécanismes d’échanges commerciaux sur le marché international et malgré le contexte du Covid-19 qui prévaut actuellement, l’Unsas estime qu’«il n’y a aucune raison que le gouvernement ne puisse pas prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les consommateurs contre la flambée surprenante et démesurée des prix des produits alimentaires». Par conséquent, l’Unsas exhorte le gouvernement à intervenir avec diligence et efficacité, pour préserver le pouvoir d’achat des populations et n’exclut pas de lancer une grève générale si rien ne change.
Par ailleurs, face à la flambée brutale et vertigineuse des prix, commerçants et gouvernement se lancent la balle à propos de la responsabilité, et c’est tout le «paradoxe», dit-il. «C’est le cas pour le sucre dont la Css déclare pourtant que la production et l’écoulement ne connaissent aucun arrêt», ajoute le communiqué de l’Unsas.
En effet, le bureau exécutif de cette centrale syndicale a jugé «inconcevable», «voire inacceptable», l’inflation galopante des prix, quelle que soit la denrée. Pour l’Unsas, la responsabilité du ministère du Commerce est pleine et entière, puisqu’il est chargé de réguler le marché et détient le pouvoir de sanctionner les acteurs qui enfreignent les règles posées par l’Etat.
Dans le même sillage, les camarades de Mademba Sock lancent un appel pressant au chef de l’Etat et lui demandent de prendre toutes les mesures qui s’imposent, en vue de sortir les consommateurs de la galère. «Le président de la République doit veiller notamment à créer les conditions pour la lutte contre les pratiques malsaines, la régulation des prix en vue de soulager les ménages, la préservation de l’équité fiscale entre les acteurs économiques, le raffermissement du dialogue et de la concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques, l’élargissement des compétences du Conseil national de la consommation et de sa composition, la mise en place des centrales d’achat des travailleurs pour lutter contre les pénuries artificielles, l’augmentation des prix et l’indexation des salaires sur l’augmentation du coût de la vie», a listé le bureau exécutif de l’Unsas.
Connaissant les mécanismes d’échanges commerciaux sur le marché international et malgré le contexte du Covid-19 qui prévaut actuellement, l’Unsas estime qu’«il n’y a aucune raison que le gouvernement ne puisse pas prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les consommateurs contre la flambée surprenante et démesurée des prix des produits alimentaires». Par conséquent, l’Unsas exhorte le gouvernement à intervenir avec diligence et efficacité, pour préserver le pouvoir d’achat des populations et n’exclut pas de lancer une grève générale si rien ne change.
Par ailleurs, face à la flambée brutale et vertigineuse des prix, commerçants et gouvernement se lancent la balle à propos de la responsabilité, et c’est tout le «paradoxe», dit-il. «C’est le cas pour le sucre dont la Css déclare pourtant que la production et l’écoulement ne connaissent aucun arrêt», ajoute le communiqué de l’Unsas.
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