L’Observatoire de la qualité des systèmes financiers (Oqsf) a organisé ce 27 mai, une journée de sensibilisation sur la formalisation des acteurs du secteur informel, un préalable à l’accès au financement. Habib Ndao secrétaire exécutif de l’Oqsf d’expliquer que la tenue de cette journée de sensibilisation répond à un double impératif : celui de faciliter les premiers pas dans le processus de formalisation ; et expliquer aux acteurs de l’informel les principaux avantages qu’ils pourraient tirer de la formalisation de leurs activités pour enfin saisir les opportunités de leur inclusion économique et financière.
Source : https://www.lejecos.com/Formalisation-des-acteurs-...
Selon lui, l’économie informelle dans son ensemble et les entreprises du secteur informel en particulier sont ainsi considérées comme un levier essentiel de lutte contre la précarité, le chômage et le sous‐emploi. Citant les statistiques de l’Ansd, M. Ndao souligne que sur 10 millions de Sénégalais actifs, 9.600.000 occupent une activité informelle et 97% des entreprises sont dans le secteur informel contre 3,6% par le secteur formel. Le secteur informel contribue en termes de valeur ajoutée, à plus de 3 000 milliards dans l’économie nationale.
Il a ajouté que depuis 2014, le Sénégal a adopté un nouveau modèle de développement pour accélérer sa marche vers l’émergence. Dans cette dynamique, le Pse a pris en compte l’économie informelle comme un des leviers majeurs dans la transformation structurelle de l’économie.
Selon Habib Ndao, cette présente journée de sensibilisation se tient dans un contexte marqué particulièrement par les nouvelles orientations du Chef de l’Etat de mettre en place un programme d’emploi et d’insertion socioéconomique des jeunes avec une enveloppe financière de 450 milliards de FCFA sur trois années.
«Le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel, l’ambition du gouvernement de faciliter l’accès au crédit bancaire, de micro finance, des fonds publics, des marchés publics et booster par la même occasion l’esprit entrepreneurial chez les jeunes, importants sources d’emploi », a indiqué le secrétaire exécutif de l’Oqsf.
L’événement de ce jour, affirme M. Ndao, illustre parfaitement les nombreuses actions par lesquelles, l’Etat du Sénégal à travers l’Oqsf en charge de la coordination des actions d’éducation financière au Sénégal, souhaite diversifier l’accompagnement des acteurs de l’informel vers la formalisation préalable à la formation et à l’accès au financement, soutenir ainsi le développement des opportunités et de disposer d’un emploi durable.
«Je lance un appel solennel aux banques, institutions de microfinance et compagnies d’assurances d’innover avec des produits financiers flexibles, adaptables pour une meilleure confiance de ce segment vis-à-vis du système financier », a plaidé le secrétaire exécutif de l’Oqsf. Un appel similaire est lancé aux autorités fiscales pour une approche différenciée dans l’application des lois et règlements dans ce secteur.
Adou FAYE
Il a ajouté que depuis 2014, le Sénégal a adopté un nouveau modèle de développement pour accélérer sa marche vers l’émergence. Dans cette dynamique, le Pse a pris en compte l’économie informelle comme un des leviers majeurs dans la transformation structurelle de l’économie.
Selon Habib Ndao, cette présente journée de sensibilisation se tient dans un contexte marqué particulièrement par les nouvelles orientations du Chef de l’Etat de mettre en place un programme d’emploi et d’insertion socioéconomique des jeunes avec une enveloppe financière de 450 milliards de FCFA sur trois années.
«Le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel, l’ambition du gouvernement de faciliter l’accès au crédit bancaire, de micro finance, des fonds publics, des marchés publics et booster par la même occasion l’esprit entrepreneurial chez les jeunes, importants sources d’emploi », a indiqué le secrétaire exécutif de l’Oqsf.
L’événement de ce jour, affirme M. Ndao, illustre parfaitement les nombreuses actions par lesquelles, l’Etat du Sénégal à travers l’Oqsf en charge de la coordination des actions d’éducation financière au Sénégal, souhaite diversifier l’accompagnement des acteurs de l’informel vers la formalisation préalable à la formation et à l’accès au financement, soutenir ainsi le développement des opportunités et de disposer d’un emploi durable.
«Je lance un appel solennel aux banques, institutions de microfinance et compagnies d’assurances d’innover avec des produits financiers flexibles, adaptables pour une meilleure confiance de ce segment vis-à-vis du système financier », a plaidé le secrétaire exécutif de l’Oqsf. Un appel similaire est lancé aux autorités fiscales pour une approche différenciée dans l’application des lois et règlements dans ce secteur.
Adou FAYE
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