Forum Invest in Sénégal 2025 : Le Président Bassirou D. Faye invite à co construire l’avenir économique du pays

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné le ton de la deuxième édition du Forum Invest in Sénégal (Fii Sénégal 2025), qui se tient du 7 au 8 octobre 2025, à Diamniadio.

« Ce forum est l’occasion, à l’image de son thème, de connecter les opportunités pour bâtir l’avenir », a-t-il déclaré, selon "leSoleil.sn".

Devant des investisseurs venus du monde entier, le chef de l’État a souligné la volonté du gouvernement de créer des passerelles entre les talents, les idées, les ressources et les marchés. « C’est un appel à coconstruire des solutions durables, au service du progrès pour notre pays et pour l’Afrique », a-t-il insisté.

M. Faye a mis en avant les atouts du Sénégal et les secteurs à fort potentiel : l’agro-industrie souveraine, l’énergie verte, la transformation minière et pétrochimique, l’économie bleue et créative.

Il a invité les investisseurs à miser sur les pôles agricoles intégrés, les agropoles et les projets liés à l’hydrogène vert, au solaire et à l’éolien.

Le Président a également indiqué que son gouvernement a besoin d’un financement de 1,7 milliard de dollars pour concrétiser le « New Deal technologique » du pays, axé sur la construction d’infrastructures numériques, de data centers et de clouds souverains.

Selon "leSoleil.sn", Bassirou Diomaye Faye a profité de l’événement pour exposer les réformes structurelles déjà engagées : gestion rigoureuse des finances publiques, digitalisation des procédures administratives, révision du Code des investissements et modernisation des cadres fiscaux, douaniers et du travail.

Ces efforts visent, selon lui, à « garantir plus de lisibilité et de sécurité juridique » aux investisseurs.

Enfin, le chef de l’État a invité ses partenaires à s’inscrire dans une logique de co-investissement et de transfert de technologies. « Le Sénégal est prêt. Ensemble, investissons, produisons et transformons pour créer de la valeur ajoutée et une richesse partagée », a-t-il conclu.