Un différend familial, notamment une dispute avec sa belle-mère à qui il avait envoyé des messages de menaces, pourrait être à l'origine du carnage, selon les enquêteurs.
«Cela souligne un problème auquel nous avons déjà été confrontés avec les avancées de la technologie pour ces téléphones et l'encryptage, les forces de l'ordre au niveau local ou fédéral ont de plus en plus de mal à entrer dans ces téléphones», a-t-il affirmé, en refusant de confirmer que le portable incriminé était un iPhone.
Protection des données en péril
Apple s'était retrouvé au centre d'un bras de fer avec la justice américaine, en refusant d'aider la police à contourner les mesures de sécurité pour accéder au contenu crypté d'un iPhone appartenant à l'un des auteurs de l'attentat de San Bernardino en Californie, qui avait fait 14 morts le 2 décembre 2015.
Le FBI voulait déterminer les liens éventuels d'un tireur avec le groupe Etat islamique mais le constructeur avait fait valoir que cela mettrait en péril la protection des données de centaines de millions d'utilisateurs d'iPhone. Le FBI avait finalement réussi à déverrouiller l'appareil grâce à des prestataires extérieurs qui n'avaient pas été identifiés.
7 000 téléphones bloqués
M. Combs a assuré mardi, que le FBI réussirait de toute façon à accéder aux données du téléphone car le Bureau avait «des partenaires avec lesquels nous travaillons» pour décrypter les données des téléphones mobiles.
En octobre, le directeur du FBI, Christopher Wray avait admis l'ampleur du problème de décryptage sur le travail des enquêteurs, indiquant que les données de près de 7 000 téléphones portables n'avaient pas pu être débloqués dans les 11 précédents mois même si la police fédérale «a l'autorité légale pour le faire».
«C'est plus de la moitié des téléphones mobiles auxquels nous avons tenté d'accéder pendant cette période», a-t-il dit lors d'une conférence, «et c'est juste pour le FBI».
«C'est un énorme, énorme problème», a souligné M. Wray, affirmant que cela perturbait des enquêtes sur des affaires de «drogue, de trafic d'être humain, d'antiterrorisme, de contre-espionnage, de gangs, de crime organisé et de pédophilie».
(L'essentiel/afp)